[Fini] Pleine Lune ou Nuit blanche

Race : Humain Lieu d'habitation : La Caserne

*OH MON DIEU ELLE ME TOUCHE !!!* Ne se dit absolument pas le commandant, Là façon dont Le Docteur Jonas et Focifère se sont moquer de sa métaphore qui voulait démontrer qu'il était quelqu'un de puissant et de persuasif l'a un peu énervé. Le regard de Daniel changea il fronça les sourcils et serra ses poings si fort que le bruit du cuir se fit entendre jusque dans le couloir. Un soupir roque et lent se fit entendre puis il se plongea une nouvelle fois dans le regard de Focifère ce qui eux pour effet de le calmer un peu... Mais quel diable habite cette femme ?! Comment peux elle faire ça ?! Raisonner et calmer la soif meurtrière du Commandant Daniel Vasseur ?! Sa main poser sur son torse combiner à se regard....Maléfique ! Fit battre son coeur d'une chamade qui pourrait s'apparenter à celle de l'am...

Daniel prit une inspiration profonde et se tourna vers jonas pour lui dire :

"Sortez d'ici si vous souhaitez garder votre travail et votre vie par la même occasion"

Puis il abaissa sa tête vers focifère:

"Docteur, vous dites que vous avez du respect pour moi, ma famille et notre organistion et que j'outre passerais mes droits et devoirs si j'assassinais cet homme ? Etes-vous sur d'être renseigner sur ce que nous faisons ? Nous sommes des soldats, entraînés, Bercer, et nourri par le meurtre"

Il se déplaçait vers l'indien en attrapant la seringue au passage, il la tenait entre ses doigts il la regarda comme une nouvelle arme qu'on venait de lui offrir. Il se tenait maintenant à ses côtés:

"Je suis le Commandant Vasseur, j'ai tuer des centaines et des milliers de personnes de diverses façon, des gens sans histoires, des représentant de la loi, des monstres... et des innocents. Je suis moi même un meurtrier docteur, vous travailler avec des meurtriers, vous êtes protéger par des meurtriers, vous êtes payer par des meurtriers. Il serait peut-être temps pour vous de vous y faire..."

Le Commandant serra la seringue assez fort dans sa main pour la brisée sans déchirer ses gants et sans se blesser. Puis il lança un regard de déception et de rage à l'indien comme pour lui dire qu'il avait gagner et le commandant perdu.

"Vous pouvez le relâcher !"

Sexy ! C'est le seul mot qui vînt à l'esprit de Tyee quand il regarda Raphaëlle Focifère s'indigner avec véhémence devant son supérieur direct. Elle était peut être devenue aussi rouge qu'une tomate, sa peau n'ayant plus beaucoup de différence avec la couleur de ses cheveux, mais cet état de colère permanent la rendait plus femme fatale que jamais. Et ça, il en était certain. Avec une certaine admiration, il but les paroles qui sortaient à flot de sa bouche pulpeuse et était véritablement subjugué qu'elle prenne aussi bien sa défense, alors qu'au final il n'avait rien demandé !

Bien entendu, cela ne plut pas à l'espèce de mastodonte qui lui servait de patron. A son tour, il ouvrit la bouche avec force, prêt à charcuter le docteur 'Moi, j'ai une belle gueule' pour l'envoyer paître ailleurs, dans un autre bureau, voir le sien. Ensuite, le commandant Vasseur porta son attention sur le docteur en physique nucléaire et commença un long argumentaire aux accents violents. Meurtre, assassinat, torture...

Le sang du corps de l'indien ne fit qu'un tour. Il le voyait dans les yeux du soldat, il le sentait dans son âme, il n'existait qu'un seul homme qui avait tué sa mère d'une balle en argent. Il mettrait sa main à couper que cet humain se trouvait dans cette pièce et qu'il s'avançait maintenant vers lui, la seringue empoisonnée à la main. D'un bond, Ty se mit debout et fit face au commandant qui le menaçait. La seringue était maintenant à quelques centimètres de son torse nu et attendait en l'air la pulsion fatale de son propriétaire. Mais, elle se brisa dans les mains du chef de l'armée de l'UDPH et son contenu se renversa sur le sol.

Par dépit et avec une rage soutenue, le commandant lança un dernier regard au loup garou et lâcha durement le dernier mot de son cri. Tyee était libre. Il le relâchait. Sur son visage froid, rien ne passa. Pas de soulagement, pas de signes de victoire, pas d'assurance, pas de joie. Non, la seule chose que le marbre de ses traits laissaient transparaître était sa colère, froide, profonde, puissante. Ses yeux n'étaient plus que deux fentes ambrées et mémorisaient l'apparence entière de l'homme qui se tenait devant lui. Il retenait ses mimiques, son attitude et sa démarche de soldat abruti. Puis, il serra les dents, les points, et ses muscles se contractèrent. Il devait se taire, il devait encaisser, il devait se calmer.

Un jour, le fauve déclarera Echec et Maths à l'homme traître. Ce jour-là, le loup se régalera les babines et ne laissera pas l'ombre d'un os après son royal festin. En attendant, il devait se terrer dans le noir de la nuit à l'abris de la grande dame ronde...

Si'l y avait bien une chose que Raphaëlle n'avait pas prévue, c'était la colère froide son patron. Quand il se tourna vers Jonas, avec son air glacial, ce dernier, après un bref salut militaire de rigueur, s'en alla sans demander son reste. Puis son chef commença un laïus sur le meurtre. L'horreur s'afficha à nouveau sur le visage fatigué de la scientifique. Quand le militaire attrapa la seringue, elle aurait voulu crier un ''non'' bien sonore mais rien ne sortait de sa bouche. Elle qui n'avait peur de rien... enfin sauf des chiens et des loups-garous, sentit cependant la terreur l'envahir. Elle était tétanisée. Elle ne supportait pas que l'on puisse prendre la vie d'un être vivant... savoir que cela se pratiquait était une chose, mais assister à un assassinat, en était une autre.

C'est le coeur battant, incrédule et ne pouvant agir, qu'elle était témoin de la scène. Les deux mains sur la bouche pour se retenir de crier. Elle n'en revenait pas. Mais quand la seringue en verre éclata dans la main du commandant, c'est un soupir de soulagement qui fut expulsé de ses poumons. Ses deux mains étaient désormais posées sur sa poitrine. Quand il lui annonça le verdict, que l'indien était libre elle essaya de se ressaisir.

Raphaëlle voyait de façon très net la colère de ce dernier, mais elle ne ferait qu'aggraver les choses, s'il l'exprimait. Tous les muscles contractés, les points serrés, le Docteur Amarok semblait s'indigner intérieurement. Pour éviter une nouvelle confrontation (et un cadavre sur les bras), elle s'interposa entre les deux hommes.

« Je m'en occupe. Je vais contacter l'unité qui se cherchera de le déposer... ailleurs. Je dois juste remplir des formulaires. Je m'occupe de tout... » dit elle la voix un peu érayée à cause du stress. « Je vous laisse retourner à des affaires plus importantes... »

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