TERMINÉ-Au-delà de loin (pv Alec)

Il acquiesça et commença lui aussi à sortir de l'eau. Il aurait put y rester plus longtemps mais Lise était beaucoup trop fine pour résister à la température pendant un long moment. Il serait pourtant bien resté avec elle serrée contre lui et plus... Souriant, il la laissa gagner la berge la première et s'arrêta en bordure de l'eau alors qu'elle... Qu'elle ramassait tous les vêtements... Ah ben merde ! Voilà qu'elle devenait lui !

“Peste !” lui lança t-il en explosant quand même de rire. “Tu vas voir tes fesses !”

Il s'élança à sa suite bien décidé à ne pas la laisser trottiner ainsi avec ses fringues sans rien dire. Au passage, il se saisit de ses chaussures qui étaient restés bien plus en retrait et se précipita vers le bungalow. Ben mince alors ! Elle gambadait vite la gazelle quand elle le voulait. Il finit par la rattraper près de la porte et la plaqua gentillement contre.

“Tu mériterais que je te laisse dehors pour la nuit...” dit-il en plaisantant. Il passa sa main dans la poche de son jean et en sortit ses clés. “Tu as de la chance qu'elles ne soient pas tombée.”

Ouvrant la porte. Il obligea Lise à reculer à l'intérieur et claqua la porte derrière lui. Pas brute ou violent le moins du monde, il fit tomber les vêtements qu'elle tenait sur le sol et l'attrapa. La jeune femme finit sur son épaule, alors qu'il rigolait à nouveau du coup qu'elle venait de lui faire, et il lui fit une petite fessée pour bonne mesure.

Lise n'était pas une joueuse de tour. Non, elle avait un grand frère qui s'en chargait. Mais elle dû avouer ressentir une certaine satisfaction de voir Alec la pourchasser, complétement nu. C'était même très rigolo. Elle y prendrait facilement goût.

Riant comme une gamine qui avait fait un mauvais coup, Lise accéléra le pas pour atteindre la première la demeure . 

"aller! Cours! Aller!" lui lança-t-elle entre deux courtes inspirations. 

Elle tendit la main vers la poignée de porte dans un ultime élan mais Alec la rattrapa. Son sourire s'élargit, et elle de laissa bien volonté poussé contre la porte, le souffle court.

"tu n'oserais pas. Et puis tu n'aurais pas de ça." dit-elle en avisant son corps, tout en exécutant un petit mouvement de danse sexy.

Alec sortit les clés de la poche du jeans qu'elle tenait toujours contre elle.

"oups!"

C'est vrai qu'ils auraient été mal barré. Mais bon, c'était pas le cas!

La porte ouverte, la jeune femme passa rapidement par l'embrasure. Elle aimait vraiment bien cet endroit. Lise se dépêcha de laisser tomber sur le sol, avant de retirer son t-shirt, convincue qu'ils allaient reprendre là où ils s'étaient arrêté un peu plus tôt. Mais Alec l'expedia sur son épaule. S'en suivit une gentille petite tape sur ses fesses qui la fit sursauter.

"je rêves ou tu viens vraiment de me taper les fesses?" dit-elle, faussement indignée.   

Lise sur son épaule, il explosa de rire à nouveau en entendant sa remarque.

“Tu ne rêves pas !” lui confirma t-il en la donnant une autre petite tape.

En faisant attention de ne pas lui cogner la tête, il la conduisit dans sa chambre et la déposa sur le lit. Il avait complètement passé outre le fait qu’ils étaient toujours plus ou moins trempés, les pieds pleins de sable. Il avait l’habitude et ça ne le dérangeait vraiment plus en fait.

“Tu en mériterais d’autres pour m’avoir fait courir, mais...” Il s’arrêta en pleine phrase et s’étendit sur elle. “Il semblerait que se soit ton jour de chance...”

Il l’emprisonna au sein de ses bras et captura ses lèvres. Ces derniers instants à jouer comme des gamins ou à l’embrasser dans l’eau l’avait inspiré et il avait extrêmement envie d’elle. Tant pis pour ce qui c’était passé plus tôt dans la journée, il s’en fouttait désormais. La seule chose qui l’intéressait était d’assouvir son désir avec elle. Elle avait décidément un corps absolument magnifique et savait se défendre et suivre son rythme. Laissant libre cours à ses pulsions, il se perdit avec elle peut-être plus intensément que d’habitude.

Lorsque finalement, il roula sur le matelas, il se sentit crevé et bizarrement affamé. Toutes ces émotions lui avait creusé l’appétit. Il ferma les yeux un bon moment, cédant quelque peu au sommeil et se laissa divaguer, comme il pouvait souvent le faire. Ouvrant les yeux dans le silence et le noir le plus complet, il se tourna sur le côté, là où il avait laissé Lise. Ne sachant même pas si elle était encore là, il tenta le tout pour le tout.

“Tu dors ?”

Suite à une telle passion, Lise était certaine d'avoir laissé de bonnes marques dans le dos d'Alec avec ses ongles. Durant l'acte, la jeune femme avait cru redécouvrir à nouveau Alec. Encore et à chaque fois.

La jeune femme s'endormit au moment même où sa tête toucha l'oreiller. Elle sombra dans un sommeil réparateur. Après tout, n'était elle pas venue pour cela? Elle était tellement fatiguée qu'elle ne se rendit même pas compte d'imbiber le coussin  d'eau avec sa queue de cheval trempée.

La jeune femme n'aurait su dire combien de temps après, elle cru entendre la voix d'Alec entre deux rêves dépourvu de sens.

"hum... Oui... Heu... Non" bredouilla-t-elle.

Lise eu un petit soupire et se frotta les yeux. Puis, la jeune femme de retourna vers l'homme à ses côtés.

"qu'est-ce qui a?" demanda-t-elle avec un petit sourire endormie. 

Il entendit tout de suite après une petite voix endormie qui lui répondit faiblement. Le ton tout mignon de Lise lui arracha un sourire et l’attendrit même. Il se rapprocha d’elle et lui embrassa la joue en caressant son visage.

“Rien, dors ma belle, dors...”

Il lui embrassa une dernière fois le front ne voulant pas la brusquer à se réveiller alors qu’elle n’était pas prête. Il quitta la chambre dans le plus grand silence et ferma la porte derrière lui. La lumière du couloir l’aveugla presque et il prit la direction de la salle de bain en baissant la tête. Sa peau portait par endroit les marques du sel dû à leur baignade de toute à l’heure et il voulait s’en débarasser. Passant rapidement sous la douche, il sentit pourtant des démangeaisons dans son dos et fut assez intrigué de ce qui lui arrivait. Laissant l’eau chaude couler, il se délecta de la température agréable qui réchauffait son corps et resta sans bouger bien plus longtemps que d’habitude.

Lorsque finalement il en sortit, il se sécha et sentit à nouveau des démangeaisons dans son dos. Il regarda dans le miroir par dessus son épaule et leva les yeux au ciel. Lise... Il aurait dû s’en douter. Dans l’excitation du moment, la jeune femme lui avait laissé des sacrés marques d’ongles et il ne s’en était pas rendu compte jusqu’à présent. Peu importe, ce n’était ni la première ni la dernière fois que ça lui arrivait et ça ne l’avait jamais vraiment dérangé. C’était plutôt flatteur à vrai dire.

Quittant la pièce, il se rendit dans le salon et décrocha le téléphone tout en allant s’asseoir du le canapé. Mince il était tout de même assez tard,, mais il avait faim...

La jeune femme sentit les lèvres d'Alec se poser sur sa joue et elle sourit, véritablement apaisée et sereine.

"d'accord."
Lise ne put que noter qu'il s'agissait bien de la première fois qu'Alec lui donnait un surnom. Elle ne sauta pas aux conclusions, sachant bien que ça n'avait rien d'un petit nom affectueux, ou quelconque preuve d'amour. La jeune femme fut néanmoins flattée du choix de l'adjectif.

Elle ferma les yeux, avant de de recroquevillai sur elle-même, retrouvant la position dans laquelle elle s'était endormie.

Bercée par me bruit constant du jet de douche, Lise trouva de nouveau le sommeil. Elle ouvrit de nouveau les yeux lorsque celui-ci s'arrêta. Après s'être étirée paraisseusement , la jeune secrétaire sortit du lit. Et zut! Où avait-elle laissé ses vêtements? Elle passa sa main dans ses cheveux en gromelant... Cheveux qu'elle trouva horriblement en pagaille. Après avoir défait ce qui restait de sa coiffure, elle démêla autant que possible ses cheveux avec ses doigts. Lise doutait beaucoup que son amant ait pu conserver quelque produits pour cheveux qui soit dans son bangalow sur la plage .

Lise s'enveloppa du drap avant de sortir de la chambre, à la recherche de son ami. 

La jeune femme mît accidentellement me pied sur une feuille qui traînait là. Fronçant les sourcils, elle s'arrêta net et se pencha pour ramasser le document.

Lise le parcoura rapidement des yeux. C'était quoi cette histoire de loup garou. Poursuivant sa lecture, Lise gagna le salon.

"Alec? C'est quoi ça? Tu donnes des genres de séminares sur les créatures de légendes?" demanda-t-elle avec un sourire, fascinée et intriguée à la fois.

Tant pis, Alec avait vraiment faim et même s’il était tard, il devait bien y avoir un des restaurants autour qui avaient des restes. Il les dérangeait assez souvent lorsqu’il restait sur le bord de Mer et ça devenait vraiment une habitude. Au final, il avait réussit à se faire des patrons de bons potes alors ça devrait bien se passer. On arrivait vraiment rien à trouver dans le coin à part du poisson et des fruits de mer mais au moins ils étaient frais et ça allait le changer de d’habitude. Lise avait même -préparé- du homard lors de son dîner, elle devait bien aimer ça.

“Salut Paulo, c'est Alec. T'as finit le service ? ... Oui, il te reste des trucs en cuisine ? ... Bah écoute, c'est super. T'as assez pour deux ?”

Il se retourna en entendant Lise qui venait dans le salon et lui fit juste signe d'attendre une seconde alors qu'il terminait sa conversation. Il n’avait pas pensé la trouver levée, enfin pas immédiatement.

“Parfait ! On t'attend alors, merci vieux !” Il raccrocha et reporta à nouveau son attention sur Lise. “Excuse-moi, tu disais ?”

Tout en lui posant cette question il se leva sans lâcher le combiné et s’avança vers elle. Le Prof remarqua bien vite que la jeune femme emmitouflée dans le drap avait un papier à la main. Il avait tellement de truc partout, c’était un miracle qu’il puisse encore voir le sol. Cependant, il se demanda bien sur quoi elle était tombée et surtout combien de temps il lui faudrait pour le prendre pour un fou. La plupart du temps, personne ne le croyait lorsqu’il expliquait ses recherches c’est pourquoi il ne s’y risquait plus. Il détestait au plus haut point qu’on ne prennne pour un idiot et restait éloigné de ce genre de situation le plus possible. Attrapant le papier, il le consulta... Ah tiens, les loups-garous...

“Légendes... Oui, si tu veux les appeler comme ça. Un conseil quand même, ne va pas jouer les petits chaperons rouges dans la Forêt une nuit de pleine lune, tu pourrais faire des mauvaises rencontres....”

Il ne savait plus où il avait mit le reste de ses trucs sur les loups-garous... Tous ses dossiers se ressemblaient ayant la même forme et couleur... Se grattant la tête, il commença à regarder un peu partout autour de lui à sa recherche.

Lise lui rendit le papier avec le sourire.

‘’Wouh! Très bien dans ce cas.’’ Dit-elle en prenant un ton mystérieux. ‘’Je tâcherai de men souvenir.’’

La jeune femme avisa le tas de vêtements mouillés qu’elle avait échappé dans l’entrée un peu plutôt. Il faudrait suspendre tout cela.

‘’C’est plutôt cool en fait.’’ Lui dit-elle en se penchant pour ramasser le linge détrempé.’’ Tu en a d’autre des comme ça?’’

Encore une nouvelle facette qu’elle découvrait chez Alec. Lise ne savait pas qu’il s’intéressait au folklore et aux mythes. En même temps, ce n’était pas le genre de chose qui se remarque la première fois que l’on croisait quelqu’un. Loin de se douter qu’il s’agissait en fait de la vérité, la jeune femme appréciait, de temps en temps, une bonne histoire de fantôme.

‘’Tu permets que je suspende tout ça dans ta salle de bain? Que je puisse repartir éventuellement avec des vêtements secs?’’ demanda-t-elle en riant avant de se diriger vers la dite pièce.

“Oui... pleins...”

Alec était toujours plongé dans ses pensées à regarder tout autour de lui pour le dossier sur les loups-garous. Ne pas le trouver allait le rendre dingue, un peu lorsqu'il n'arrivait pas à se souvenir d'un nom, d'un mot ou du titre d'une chanson. Il commença à farfouiller à droite à gauche en regardant les différentes piles qu'il avait posé un peu partout. Le Prof entendait Lise comme dans un écho et opina à sa demande. Encore une fois, il avait ses petits soucis d'attentions et il était complètement focalisé sur sa recherche plutôt que ce qu'elle disait qu'il pouvait paraître distant alors qu'il voulait juste retrouver un objet.

Cette recherche ne prit pas longtemps et il eut un sourire de triomphe. Lorsqu'il se tourna à nouveau vers l'endroit où il avait laissé Lise, elle n'y était plus...

“Heu... Lise ?”

Il ne la trouva pas du regard et resta pantois quelques secondes jusqu'à ce qu'il entende du bruit dans la salle de bain. Il se dirigea vers cette pièce, se planta sur le seuil et s'appuya contre la porte. Il regardait ses papiers tout en se demandant où celui que la jeune femme avait trouvé pouvait bien venir. C'était bien ses notes pourtant... Il reporta son attention sur elle sans lâcher son dossier des mains et remarqua qu'elle était en train d'étendre du linge. Il resta bloqué sur ce qu'elle faisait...

“Tu veux un coup de main ?”

En entrant dans la petite salle de bain, Lise ne pu s'empêcher de sourire. Ça faisait tout de même bizarre de se retrouver chez lui. Bah! Pas chez lui, chez lui... Mais bon, pas chez elle. C'est vraiment étrange les mecs, se dit-elle en posant un moment les vêtements sur le comtpoire, le temps d'arranger le drap autour de sa taille. Il n'avait pas vraiment de produit coiffant, de revitalisant, de crème de jour, ou de crème de nuit... Pas de trace de nettoyant pour le visage, pas d'exfoliant! Il se contentait vraiment de cette seule bare de savon? Mais comment faisaient-ils?

Elle leva les yeux au ciel avant de se metter au boulot. Elle suspendu leur chandail sur une des barres pour soutenir les serviettes. Et hop! Deux jeans accrocher sur le bord de la porte de la douche. La jeune femme rougit quelque peu en se saisissant de ses sous-vêtements. Oui! Elle l'avait vu nu, et après. Des sous-vêtements , ça demeurait personnels. Et c'était plutôt bizarre de disposer de ceux de son amant. Lise n'était pas sa bonne après tout, elle n'aurait donc techniquement pas dû à avoir ses calcon entre les mains. Rouge comme une pivoine, elle les jeta dans la douche.

C'est précisement à ce moment qu'elle entendit la voix d'Alec dans son dos, ce qui la fit sursauter. La jeune femme avait l'impression d'avoir été prise la main dans le sac. À faire quoi, elle n'aurait su le dire, maise prise tout de même.

''Ah! non!'' dit-elle en riant, se sentant ridicule. ''J'ai presque fini. Merci''
Elle se pencha pour ramasser ce qui restait et les mit dans l'évier.

''En fait, tu sais comment tu pourrais m'aider? Si tu pouvais me prêter quelque chose.''
Elle désigna le drap qu'elle avait improvisé en robe. C'était un peu incombrant tout ça. En plus. Ça n'arrêtait pas de tomber.

''Juste le temps que ça sèche en fait. Et puis, c'est de ta faute si tout est mouillés.''

Il faillit exploser de rire en voyant Lise qui rougissait pour la énième fois. Il ne put découvrir ce qui la mettait dans cet état parce qu'elle bloquait son angle de vue mais il vit bien que quelque chose clochait. Loin de s'imaginer ce qui venait d’empourprer les joues de Lise, il se concentra sur sa requête. Des affaires à lui trouver... Cachant son embarras derrière un sourire, il acquiesça.

“Oui, bien sûr...”

Il sortit de la pièce en restant songeur. Il y avait bien des affaires féminines qui avaient appartenu à son ex-femme mais il n'avait absolument pas envie de voir quelqu'un les porter. La dernière fois, ça ne lui avait pas particulièrement plut et il n'avait pas envie de voir Lise ainsi vêtue. Il regarda de loin l'armoire de la chambre bleue mais se dirigea vers la chambre blanche tout simplement. Au passage, il s'attrapa un jean et l'enfila, laissant sa serviette dans un coin.

De ses affaires personnelles, il ne pouvait lui prêter que des t-shirts en fait, mais il préférait de loin la voir ainsi que portant des vêtements ayant été porté par Emma. Quand aux affaires de sa tante, il n'y en avait plus dans les parages, elle les avait tous emportés. Il ouvrit un tiroir de longs t-shirts que Lise pourrait porter et qui la couvrirait au moins à mi-cuisse et en attrapa un, simple et noir. Ses recherches sous son autre bras, il gagna la salle de bain à nouveau et tendit le chandail à la jeune femme.

“Tiens, ça t'ira certainement à ravir.”

Il ne voulait pas qu'elle suspecte ce qui se passait chez lui et tourna les talons immédiatement revenant vers le salon. Il s'installa sur le canapé à nouveau, se maudissant que son passé fasse toujours une interruption dans son présent, et ouvrit son dossier à nouveau.

(HJ: je devrais faire des devoirs mais je dois répondre ^^ plus fort que moi)

C'est vrai que ça faisait un peu ''couple'' se promener avec pour seul vêtement le t-shirt d'un mec. Et elle avait cru remarquer avec le temps que ce genre de chose mettait Alec plutôt mal à l'aise et vraiment, Lise voulait éviter cela. En espérant qu'il ne devienne pas trop distant de nouveau.
Elle haussa les épaules et finit de suspendre comme il faut les vêtements, après les avoir quelque peu essorer. Lise s'excusa intérieurement encore une fois au joli ensemble de lingerie bel et bien foutu. Et dire qu'elle ne l'avait porter qu'une seule fois. Punaise!

Alec revint moins d'une minute plus tards avec un t-shirt noir, classique.

''Merci. Tu es un chou.'' sourit-elle en prenant le vêtement.

Elle enfila le chandail , mais au moment où elle passa sa tête par l'encolure, il avait disparaut. Eh! Bien! Il était plus rapide qu'un courant d'air! La jeune femme plia soigneusement la couverture avait laquelle elle s'était couverte et la posa délicatement sur le coin du meuble dans la chambre d'Alec.
La jeune femme gagna ensuite le salon, flottant littéralement dans le vêtement, et trouva le prof le nez fourré dans un document. La jeune femme se posta derrière le canapée , puis se pencha sur lui, enveloppant son cou de ses bras.

''tu voudrais pas qu'on... retourne dans la chambre...?'' demanda-t-elle doucement, après lui avoir mordiller l'oreille.

[HJ : XD Je devrais bosser... Mais bon...]

Alors qu’il quittait la pièce, il entendit bien sûr la remarque de Lise. Un chou ? Alors ça, c’était bien une des choses qu’il n’avait encore jamais entendu. Loin de vouloir la laisser dans un drap toute la soirée, il ne trouvait pas que lui avoir prêté un vêtement fasse de lui un légume ou une pâtisserie. Il en comprenait le sens, tout de même, mais était bien indécis quant au choix de la jeune femme à le définir. Ne laissant pas cette remarque s’imprimer dans son esprit, il se vautra sur le canapé et croisa ses jambes sur la table basse tout en continuant de lire. Ça faisait un bon bout de temps qu’il n’avait pas lut ce dossier et il avait vraiment oublié de rendre certaines notes à ses amis avant de faire un tri.

Il ne l’entendit pas revenir, plongé dans sa lecture, et se laissa surprendre comme un bleu. Il la sentit l’enlacer et lui mordiller l’oreille et abaissa sa lecture certain qu’il n’aurait pas le loisir de la continuer plus longtemps. Bien qu’extrêmement absent, il ne pouvait pas ignorer Lise qui essayait de le tenter ainsi.

“C’est bien loin...” dit-il alors qu’un sourire en coin se dessinait le long de sa bouche.

Il laissa ses papiers tomber au sol et pivota en attrapant Lise et la tira contre lui. Elle passa par dessus le dossier se retrouvant coucher sur lui le long du canapé. Loin de s’être montré violent, il l’avait quand même saisit avec force tout en essayant d’amortir sa courte chute avec son corps et espérait ne pas lui avoir fait mal. Il ne put s’empêcher d’élargir son sourire alors qu’il la tenait à nouveau contre lui. Calant sa tête sur l’accoudoir, il la regarda un instant.

“Voilà qui est mieux...”

"Pas tant que ça." dit-elle, un peu surprise de ce soudain refus.

Il était si bien que ça dans son canapé? Au point de ne pas avoir envie de coucher avec elle?

Mais avant qu'elle n'ait eu le tenps de s'interroger davantage, Alec lui fit face et elle haussa un sourcil. Elle ne comprit qu'une seconde plus tard ses intentions, la jeune femme sourit et s'aida tout de même un minimum. Passant par dessus le dossier du canapé et de laissa doucement retombée sur lui.

"c'est mieux en effet." dit-elle avant d'effleurer ses lèvres des pieds. " on devrait faire des auditions pour un cirque. C'était un fort beau porté qu'on vient de faire là."

Elle détacha les boutons de braguette de son pantalon, l'embrassant de nouveau.
  

“Du cirque, mais bien sûr... Viens par là toi...”

Il la saisit plus fermement par les hanches en la serrant contre lui. Tout en l’embrassant, il réalisa bien vite la nudité de Lise sous le grand t-shirt qu’elle portait... C’était bien pratique tout ça... Attrapant le bas du vêtement, il découvrait doucement ses cuisses, ses fesses, le bas de son dos alors qu’elle s’attelait à lui défaire son jean. Alors qu’il allait finir de lui enlever cet habit, il entendit la sonnerie de la porte retentir. Bordel mais ça devenait une manie !

“Oh merde ! Ça doit être le dîner...”

Il réprima plus de jurons, conscient qu’il ne pouvait vraiment pas se présenter à la porte ainsi. Il serait bien flagrant pour Paulo qu’il venait de l’interrompre dans une posture plus qu’agréable... Avec un peu de chance, son pote laisserait sa commande sur le seuil s’il le lui demandait. Il fallait au moins le tenter.

“Paulo ?!”
- Non c’est Mathilde, Tu m’ouvres ?
“Merde...” lâcha t-il dans un murmure tout en abaissant le t-shirt que Lise portait afin de la couvrir.

Ok... là il était mal. Il écarta Lise gentillement pour se relever tout en reboutonnant son jean et attrapa sa veste de motard au passage. Il l’enfila et la ferma rapidement. Ouaip... C’était pas le mieux mais ça pourrait le faire. Il fit signe à Lise de rester là où elle était et qu’il revenait desuite. Alors qu’il s’avançait vers la porte d’entrée, le Prof se demanda bien comment il allait empêcher Mathilde de rentrer. Une des serveuses du restau de Paulo, la Mathilde en question, passait lui livrer à manger de temps en temps... Une fois, elle était restée, puis deux, puis plus. Sans prendre l’habitude de l’appeler à chaque fois qu’il passait du temps sur le bord de mer, sa compagnie était la bienvenue mais uniquement lorsqu’il était seul. Il ouvrit la porte tout en bloquand moyennement l’embrasure et offrit un sourire contrit à la serveuse. Ça allait faire mal...

“Salut. Merci.”
- Ben, tu ne me fais pas entrer ?
“Heu... Non... Je suis pas seul en fait.”

Elle lui adressa un sacré regard qui trahissait sa pensée. En commandant pour deux, elle y avait peut-être vu une invitation, mais en fait non. Même lui qui connaissait les femmes, il n’aurait absolument pas put prévoir sa réaction. Il ne retenait visiblement pas la porte avec assez de force car elle l’écarta d’un geste rapide, tout en laissant tomber son paquet par terre et rentra dans le bungalow en courrant presque.

- C’est qui !?

Et merde...

[HJ: :O cette... Réponse... XD HAHAHA!!]

"Ah! Tu as commander quelque chose?" Dit-elle aussi surprise qu'intéressée.

Voilà qui lui ferait du bien! Par contre, le livreur aurait pu choisir un autre moment tout de même. Le sourire fendue jusqu'aux oreilles, elle rit doucement, avant de poser une pluie de baisers sur son torse. La jeune femme n'était pas prête à le laisser filer.

Et puis, vint ce nom. Malthilde. Lise se figea et se redressa quelque peu pour interroger Alec du regard. Quelque chose avait indubitablement changer dans l'attitude du prof . Déjà, la jeune femme eu le pressentiment de ce qui allait venir.

"Qu'est-ce qui se passe?" Demanda-t-elle néanmoins, lorsqu'il se releva.

La jeune femme obtint elle-même la réponse. Et celle-ci ne lui plut pas du tout. La brunette rabattit le plus possible le t-shirt sur ses cuisses , les joues en feu. Malgré l'effort d'Alec, une fille, plutôt jolie, s'invita carrément à l'intérieure. Comme une furie, elle jeta un regard assassin à Lise, toujours rouge de confusion.

Qui elle était? Dit la petite livreuse de fruit de mer. Plutôt pathétique comme histoire. La jeune femme concevra toute fois une calme olympien. Elle considéra la dite Mathilde puis Alec, avant de lever un sourcils.

"La femme de ménage." Répondit-elle avant de se lever.

Elle ne s'abaisserait absolument pas au niveau de cette petite chipie. Elle était une dame après tout.  Lise leur accorda un petit sourire avant de dire.

"Je crois que vous laisser. Je vais finir de... Nettoyer la salle de bain."

La jeune femme tourna les talons. Elle avait besoin de prendre une douche . Absolument.

[HJ : Sadique, je sais, je voulais vraiment qu’il s’en prenne une en fait XD Attends voir...]

Lorsqu’il croisa le regard de Lise, il la vit rouge comme une tomate. Mathilde pouvait avoir un sacré caractère, ça il le savait. Elle était assez lunatique et se mettait en colère pour un rien. D’ordinaire ce n’était pas un problème mais là... ça devait chaud. Il avait l’impression d’être Jonas tout d’un coup et même s’il n’avait pas vu la serveuse depuis un petit moment, elle avait vraiment cru que ses weekends balnéaire lui était réservé. Bref, il ne savait vraiment pas quoi dire et le délice d’avoir Lise contre lui s’était transformé en cauchemar. Les deux jeunes femmes n’avaient absolument rien à voir entre elle, physiquement ou mentalement. Là où la brune cherchait la fuite, la blonde voulait un affrontement.

Il fut absolument impressioné du calme que Lise concervait mais doutait que cela ne dure. Elle disparut sans demander son reste... le laissant avec la furie. Mathilde se précipita à la suite de Lise mais Alec lui attrapa la poignet en la tirant doucement en arrière pour l’empêcher de la suivre. Et paf ! Il s’en prit une, et une belle. Il ne se souvenait pas de sa vie d’avoir reçun telel giffle. Même môme, même pour les plus grosses conneries immaginables. Sa joue gauche s’enflamma immédiatement alors que Mathilde filait vers la sortie. Il crut entendre de sacré jurons avant un ordre : Ne m’appelle pas... Pas de danger que cela arrive, il savait déjà qu’il ne commanderai pas chez Paulo avant un long... long moment.

Il se retourna vers la porte d’entrée au même moment où celle-ci claquait. Tu parles d’une veine... Elle n’aurait pas put être en congés non, il avait fallut qu’il tombe sur un soir où elle travaillerait. Attrapant sa commande, il la mit au frigo, la laissant dans le sac et retira sa veste. Bon, encore une fois, il auriat été mal venu de courir après l’une d’entre elle. Pour Mathilde, ça voulait dire s’en prendre une autre, pour Lise, ça voulait dire heu... Heu... En fait, il n’était pas trop sûr de la réaction de la jeune femme. Elle savait leur accord, l’étrangeté de leur amitié et elle ne lui avait jamais demandé plus. Il savait son attachement, probablement dû à sa jeunesse, mais il avait espéré qu’elle n’en souffrirait pas. Il n’avait pas l’impression qu’elle s’y faisait en fait et que se retrouver avec lui n’était pour elle qu’une échappatoire à la réalité.

Qui sait... Bref, il aurait été mal venu de faire quoi que se soit en fait, au moindre faux-pas c’était une autre baffe qui l’attendait. C’est pourquoi, il se posa à nouveau sur le canapé et attrapa son dossier du sol.

La jeune femme ignora qu'Alec venait de la sauver d'un affrontement directe avec l'autre blondasse. C'était presque mieux ainsi, car Lise pouvait, surprenament se montrer plutôt agressive lorsqu'on s'en prenait à elle.

Elle retira le t-shirt au milieu du couloir et le jeta par dessus son epaule. Une fois dans la salle de bain, elle se débarrassa des vêtements qui entravait la douche avant de se glisser à l'intérieur .

Elle demeura un long moment, sans bouger, à fixer le mur. Lise n'était pas exactement sûr de ce qu'elle ressentait. Était-elle triste? En colère? Voir même indifférente. Tout ce qu'elle savait , c'est qu'elle ne voulait pas rester.

La jeune femme finit par sortir, après une éternité. Elle se rhabilla en silence, bien que ses habits bien qu'il soit toujours humides. Hors de questions qu'elle remette l'un de ses t-shirts. Qui sait combien de ses petites copines les avaient porté.

Toujours impassible, elle ressortit de la salle de bain. La jeune femme eu le soulagement de ne pas trouver la tournade blonde dans le salon. Alec était assis dans le canapé. Lise s'éclaircit la gorge pour attirer son attention.

"Je vais appeler un taxi." dit-elle doucement.

Elle passa sa main dans ses cheveux et se dirigea vers l'entrée ou elle avait laissé son sac à main.

"Ça ne me dérange pas que tu vois d'autres filles... Non enfin pas tout à fait. C'est sûr que, quelque part,j'aimerais que tu ne   fréquentes personne d'autre que moi. Mais de ça, on s'en fiche.

Elle ne s'était exprimer avec aucune animosité, même , au contraire, avec une petite touche d'humour un peu contrit. Lise agrippa son téléphone.

"toi et moi, on n'est pas ensemble après tout. Mais, voir débarquer une autre de tes conquêtes quand je suis avec toi... Surtout quand celle-ci veut me faire la peau... Je sais pas. C'est pas top."

Il avait perdu la notion du temps tellement Lise était longue à sortir. Merde... Est-ce qu’elle lui en voulait ? C’était possible, même probable. Bordel... Il décida de se perdre dans sa lecture, tant pis, ce n’est pas comme si il pouvait la rejoindre dans la salle de bain. Elle l’enverrai certainement sur les roses. Bref, il avait merdé, à plein régime. Mathilde bien qu’elle soit gentille au fond, au fin fond d’elle-même, ne s’embêterai pas à le contacter. En fin de compte, il s’en foutait. Pour Lise, ben elle ferait comme elle ferait comme elle veut, bien qu’il ne voulait pas la voir partir.

Se fut pourtant ce qui arriva lorsqu’elle sortit de la douche. Elle était habillée, avec ses habits mouillés et elle posa à peine le yeux sur lui en sortant et se dirigea vers l’entrée. Il avait envie de lui dire qu’elle allait choper la mort avec ces habits et que le taxi allait lui coûter une blinde mais elle lui coupa l’herbe sous les pieds en affirmant qu’elle aimerait qu’il ne fréquente personne d’autre. Ok... Là, il était vraiment dans la merde. Il se leva pourtant et s’avança vers elle. Il se devait de la laisser partir, c’était la seule solution, même s’il aurait aimé que les choses se passent autrement.

“Je sais, c’est pas top. Je suis désolé tu sais.”

Le ton rauque, il garda ses distances encore sonné de ce qu’elle lui avait dit. En plus il se sentait vraiment coupable de ce qui arrivait. Elle l’avait appelé en détresse pour qu’il l’emmène loin et une situation à la con en avait résulté. Il ne surprit lui-même en parlant à nouveau.

“Je comprends que tu veuilles partir mais bon... bref.”

Non, il ne pouvait rien ajouter. Il devait s’arrêter là et la laisser filer si elle en avait vraiment envie.

Alec s'avança vers la jeune femme, alors qu'elle composait le numéro de la compagnie de taxi.

"C'est pas grave." Répondit-elle" Comme je t'ai dit, tu fais comme tu veux. Tu me dois rien."

Lise se pinça les lèvres , collant son oreille contre le portable. C'est qu'il avait l'air sincère. Oh! C'était dure. Oh! Vraiment vraiment dure! ... Il n'était pas partit à la poursuite de la furie blonde non plus. Et cette petit regard coupable. On aurait dit un chiot! Un petit chiot tout mignon adorable!

Ah! Zut de flûte! Pourquoi n'arrivait-elle pas à lui en vouloir plus que cela?! Pourquoi avait-elle envie de laisser tomber son téléphone et de lui sauter dans les bras?! Alec voyait une autre fille... Peut-être pleins d'autres. Elle aurait dû être déçue. Voir en colère, mais non. Et peut-être même n'avait-il pas revu cette fille depuis un petit moment?

"Allô? ..." Fit une voix dans le combiné.

Mais Lise demeura sans voix, troublée. Elle était bien avec Alec. Elle l'aimait beaucoup. Elle se détestait de ne pas lui en vouloir plus que ça. Normalement, elle aurait foutue le camp après lui avoir foutue une bonne gifle. Mais là, non. Lise ne demandait qu'à rester. Elle était vraiment la pire des idiotes.

La jeune femme pressa sur le bouton " raccroché" et eu un petit sourire.

"Ce... Ce serait dommage de gaspiller le repas, tu ne crois pas? Et puis, tu as commander pour deux, non?"

Oh! Mais qu'elle était naïve! Mais elle ne pouvait tout simplement pas lui résister.
Lise ne pouvait pas prétendre que rien n'était arrivé, mais ce serait dommage de tout gâcher pour une folle jalouse.

Rien à dire, rien à faire. De ces deux là, c'était certainement Lise qui venait de se prendre la plus grosse gifle. Si elle avait un jour douté de qui il était, c'était désormais chose faite. Elle savait. Sous ses allures de bon gars, il ne valait pas mieux que le pire des salops. Lui non plus ne le voyait pas vraiment en fait. Il ignorait ses propres fautes, presque comme tout le monde. Il était toujours difficile de se regarder dans le miroir et de voir ce qu'on était vraiment.

Pourtant, Lise abaissa son bras, ignorant son interlocuteur et raccrocha. Interloqué, il la regarda... Oui, elle était idiote de rester et il allait être encore plus idiot de la laisser faire. Au fond, il ne voulait pas qu'elle parte et de minutes en minutes, il allait lui faire encore plus de mal. Mathilde n'était qu'un exemple tout simple. Il ne pouvait pas l'envoyer bouler pourtant. Le mal était fait et le petit sourire qu'elle lui lança était extrêmement craquant. Ahh c'était quand même incroyable combien un joli visage comme le sien pouvait lui faire perdre tout sens commun.

“Heu...”

Oui, il n'allait pas la jeter dehors, la pousser à partir ou quoi que se soit d'autre.

“C'est comme tu veux mais...” lui dit-il. “... tu vas attraper la mort si tu restes comme ça.”

Il n'arrivait pas à s'en empêcher, il ramenait tout à des choses très simples. Cette pensée n'avait pas quitté son esprit depuis qu'il l'avait vu avec ses vêtements mouillés.

Elle allait le regretter, elle le savait déjà. Bien qu'elle refuse toujours d'avouer qu'elle l'aimait, Lise préféra se dire que personne n'était parfait. Cette blonde, Mathilde, elle n'était pas une erreur non plus. Alors à qui la faute la dedans? Un peu de la sienne aussi. Après tout, elle s'était vraiment imposée à Alec ce soir. Sa visite soudaine au bongalow n'était pas prévue. En théorie, elle et Mathilde n'aurait jamais dû se croiser. Et peut-être avait-elle gâcher quelque chose de précieux entre eux. Il se pouvait très bien que, tout comme elle, Mathilde avait des sentiments pour Alec.

''Comme ça? Ah!... Ouais, les vêtements.'' dit Lise en baissant les yeux sur son ensemble encore humide. ''Mais en même temps, qui s'en soucirais.''

Ce ne serait pas une grande perte pour l'humanité si Lise Vernay venait à disparaître de la terre, se dit-elle avec amertume. La jeune femme ne souhaitait pas non plus voir Alec s'indigner en s'exclamant: ''mais moi si voyons!''.Elle avala de travers et s'éloigna de la porte. Elle avait conscience que cette étrange épisode avait de nouveau jeter un froid en eux et que rester n'arrangeait rien. Ça empirerait les choses. La jeune femme se serait volontiers blottit dans ses bras, souhaitant pour qu'ils se retrouvent 30 minutes plus tôt à s'embrasser sur le canapé. Tout ça en se fichant du monde.

Lise ne voulait pas remettre non plus l'un de ces t-shirts, ça aurait été trop bizarre, voir inaproprié. Elle devait partir, encore une fois, elle le savait bien.

''Mais ça va, je préfères les garder.''
Elle rougit en se disant que son corps nu contre le sien l'aurait certainement réchauffé car oui, imbécile qu'elle était, elle le désirait toujours.

''Tu... avais commandé quoi du coup?'' demanda-t-elle pour changer de sujet, se dirigeant vers la cuisine.

Voilà qu’elle se rabaissait en plus... Franchement, les femmes et leurs humeurs !

“Lise...” dit-il en hochant la tête par la négative.

De quoi avait-elle besoin au fond ? Ce dont elle avait toujours besoin bien sûr, de quelqu’un qui la guide, la pousse en avant et l’aide à réaliser qu’elle était importante pour les autres. C’était bien la seule chose qui ne pouvait pas lui donner. En plus elle était têtue et butée comme pas deux ! Il la suivit et se posta dans l’embrasure de la cuisine tout en sachant qu’il n’avait absolument pas fin et que malgré les efforts de la jeune femme, il n’avait absolument pas envie de changer de sujet. Bien qu’il s’adapte beaucoup aux désirs des autres et qu’il ne s’affirme pas souvent, le comportement de Lise l’inquiétait.

Si elle ne partait pas en taxi ce soir, elle allait certainement rentré avec lui et il était hors de question qu’elle soit fiévreuse derrière lui sur un si long trajet. Il était possible qu’elle s’endorme et qui dit sommeil, dit chute. Si il y a bien une chose qu’il avait toujours évité, c’était de mettre les autres en danger, il n’allait donc pas commencer avec elle.

“Ne change pas de sujet, tu vas être malade si tu restes comme ça.” Ajouta t-il calmement.

Il s’approcha un peu plus d’elle notant que ses jolies pomettes s’étaient décolorées quelques peu, plus que ça en fait, mêmes ses lèvres avaient prit une teinte qui ne lui disait rien qui vaille. Il ne décelait pas de tremblements chez elle, pas encore mais ces vêtements humides allaient lui coler à peau et en moins de deux, elle allait être alitée pendant des jours. Enfin de compte, c’était peut-être ça qui allait la rendre raisonnable.

“Tu vas être clouée au lit demain ou après-demain, je te préviens. Tant que tu ne manques pas de gala ou de cérémonie importante... tu fais ce que tu veux.”

Oui, c’était bas, très bas même. Il venait de la mettre dans une situation très embarassante avec Mathilde et maintenant, il avait le culot de lui faire la leçon et de la menacer indirectement avec un coup de froid potentiel.

"Tu exagères " souffla-t-elle avant de lever les yeux au ciel.

La jeune femme se retourna vers lui et croisa les bras sur sa poitrine. Pourquoi il revenait avec ça! Et elle n'essayait pas de changer de sujet!... Si peut-être un peu en fait. Mais bonté divine! C'était son corps après tout! En qu'en savait Alec? Il était prof de psychologie aux dernières nouvelles, pas médecin.

Cependant, lorsqu'il mentionna "cérémonie importante", Lise blêmit, en laissant retomber ses bras de chaque côté de son corps. Diantre! La cérémonie d'ouverture de l'Opéra de Ténébris. Sans perdre un instant, Lise se débarrassa de ses vêtements humides le plus rapidement possible. Elle ne pouvait absolument pas raté cet évènement! Toutes les plus plus grandes personnalités de Ténébris allait y être! Dont son idole, Debora Walker, la fondatrice du magazine Topsecret! C'était sa seule chance de la rencontrer enfin!

"Bon... Voilà!" Dit-elle en retirant son dernier bas.

Elle agrippa le petit tas de vêtements sur le sol. Elle espérait qu'il était content maintenant. Elle était de nouveau glacée et nue. La belle affaire... Oh! Elle voulait un câlin maintenant se dit-elle lorsqu'un frisson lui vrilla l'échine.

Mais trop fière pour l'avouer, elle se dirigea vers la salle de bain , la tête haute. Tout juste eu-t-elle fait deux pas, qu'un deuxième frisson glacial la secoua, Lise ravala son orgueil. La jeune femme laissa tomber , une fois de plus, les vêtements sur le sol, et fit volte face. Elle se jeta ,ou presque, sur Alec et enlaça sa taille de ses bras fins. Elle nicha son visage contre son torse et marmonna:

"Je ne veux pas être malade."

Mais quelle tête de mule ! Lever les yeux au ciel n’allait rien y changer, avec ces vêtements, plus leur bain de minuit, elle allait passer des jours et des jours fiévreuse dans l’incapacité de quitter le lit. C’était tout simple. Avec son gabarit, elle n’avait pas les ressources nécessaires pour combattre un coup de froid. Pourtant son coup de bluff, si ça en était vraiment un, sembla porté ses fruits. Ce qu’il n’avait pas prévu c’était la réactivité de Lise qui commença à se déshabiller en plein milieu de la cuisine. Loin de le gêner, ni lui faire détourner le regard, il resta sur place sans bouger. Ah ouais... Elle allait se déshabiller complètement en fait. Non, elle était déjà dévêtue... Quelle rapidité !

Il resta pantois alors qu’elle se précipitait vers l’autre pièce ses vêtements en boule. A peine avait-il eut le loisir de se retourner pour la voir partir qu’elle fit volte-face et lui fonça dessus. Bien que toujours jolie et mignonne comme tout, elle s’était transformée en glaçon !

“Tu es gelée !” s’exclama t-il en lui frottant le dos.

Et elle s’imaginait manger dans cet état ? Elle avait un grain ou quoi !? Sans lui demander son avis, il la souleva à nouveau. Ok, elle se mettait encore une fois en danger, comme lorsqu’elle avait essayé de faire cuire des pâtes... Connaissant le balon d’eau chaude du bungalow, il n’y en aurait pas assez pour qu’elle se réchauffe convenablement et il la porta jusque dans la chambre. L’installant sous la couette, il s’y glissa également et la serra contre lui espérant que la chaleur qu’il dégageait serait assez pour qu’elle se sente mieux.

Il la serra du plus qu’il pouvait tout en lui frictionnant toujours le dos. Si elle n’avait pas été une si grande tête de mule aussi et si il était un peu plus prévoyant, elle ne serait pas complètement gelée ! Il resta au moins une bonne minute sans parler, juste à la réchauffer, et finit par lui chuchoter à l’oreille :

“Ça va mieux ?”