L'affreux vase de Lise (pv Alec)

Oui, elle avait été curieuse mais qui ne le serait pas. Lui aussi l'était, il aurait aimé lui poser des questions et entendre les réponses mais il ne pouvait pas se le permettre. Ils se connaissaient à peine et une autre gaffe pourrait-être faite, dans l'autre sens cette fois-ci. Il se contenta de rester allongé avec elle à ses côtés, contre lui, et de lui effleurer la peau doucement. Doucement, mais sûrement il oubliait leur conversation précédente et se ravisait toujours de la présence d'une telle femme à ses côtés. C'était quand même dingue qu'elle l'ait invité là et qu'ils se retrouvent sous les couvertures tous les deux. Elle aurait put avoir n'importe qui cette femme, n'importe qui. Même sa famille avait dû essayer de lui refourguer leur choix dans les pattes et pourtant, elle devait les avoir refusé puisse qu'elle était libre comme l'air, avec un Prof d'Université dans son lit.

“Miss Janvier ? Tu parles des deux flotteurs ?”

Il explosa de rire avec elle, se sentant tout de suite plus léger et hissa Lise un peu plus contre lui en souriant toujours. C'était un bon surnom qu'elle lui avait trouvé et il se souvint du sauvetage in-extremis de Lise un peu plus tôt dans la soirée. Son orgueil de mâle et peut-être un peu d'égocentrisme prit part de lui en visualisant la rousse.

“D'ailleurs, c'est juste moi qui me fait des idées ou elle me draguait tout à l'heure ?”

Son sourire s'élargit lorsqu'il se remémora Lise rembarrer la rousse dans pudeur et l'envoyer valser directement dans les bras de son Conseiller.

''Les flotteurs?''


Elle mit une demie seconde à comprendre qu'il parlait de la poitrine surdimentionné de mademoiselle Morgan. La comparaison était trop drôle! Elle avait pensé excactement la même chose.  Lise pouffa.
Le sourire aux lèvres, elle se tortilla sous les couvertures pour s'étendre sur lui, plus confortablement et elle s'amusa de nouveau à caresser le joli nuage qu'il avait sur l'épaule. Ce petit détail le rendait vraiment trop irrésistible.

''Oh! Clairement! Non mais à quoi elle pensait?'' s'emporta Lise, les yeux rivés sur ses doigts. ''Il me semble que c'était plutôt claire que tu étais à...''

Elle croisa le regard d'Alec et préféra ne pas achever sa phrase.

''enfin, tu es disons quelque peu plus intéressant pour une femme que le vieux Delmotte.. avec ses manières de vieux pervers et son crâne dégarni...''

Ouf! Un peu plus et elle disais '' à moi''. Et Alec n'était aucunement à elle. Bonté Divine! Elle ne s'était pas crue si possessive. Il ne lui devait rien après tout. Demain soir, Alec pouvait descider d'aller voir ailleurs, ce n'était pas grave. Il n'avait aucunement évoquer un quelconque ''demain'' entre eux. Même si Lise aurait peut-être voulut... quelque part que ce soit le cas.

Alec se figea tout en souriant. Ahh alors il ne s'était pas fait des idées en pensant qu'elle l'avait quelques peu protégé de la rousse. Elle avait même faillit dire à moi. Que de possessions ! Il explosa de rire la serrant contre lui avec force.

“Tu ne peux pas lui en vouloir. Je veux dire, regarde la différence entre Delmotte et moi... C'est une évidence...”

Il avait joué sa carte du mec qui savait être mieux que l'autre malgré la classe sociale ou l'éducation. Bettina avait fait son lit en arrivant avec un vieux pervers au bras, Alec avait de toute façon une autre personne en tête ce soir-là. Lise était mille fois mieux que la poupée refaite de partout pour le Prof qui n'en revenait pas de pouvoir la serrer contre lui. Revoir Bettina, si cela devait arriver, serait un challenge pour lui où il devrait ne aps se faire remarquer et partir en courant vers la sortie... Il n'avait absolument pas envie d'avoir ce -truc- le draguant sans protection aucune. Ce genre de femme, même pour une nuit, ne lui convenait pas du tout. Il n'y prendrait pas goût.

“Tu te rends compte qu'elle ne t'arrive pas à la cheville, mais alors pas du tout. Refaite de partout, bah c'est pas pour moi.” Il la regarda un instant et s'accorda un regard sur les deux belles oranges de Lise. “Alors que toi...”

Alec lui accorda un regard ravageur et un clin d'oeil tout en se penchant pour capturer ses lèvres.

''Non , c'est vrai... Comment lui en vouloir.'' dit-elle en faisant courire ses doigts sur son torse.

Pauvre Bettina après tout! Elle allait devoir endurer les mains baladeuses de Demotte et son haleine d'alcool pour pouvoir accéder à son porte-feuille. Avec du recul, Lise avait presque pitié d'elle. Tant pis! Bettina était responsable de ce qu'il lui arrivait.

Lise avait dans son lit l'homme qu'elle avait choisit. Monet, son poisson rouge, avait dû être surpris en le voyant entrer dans sa chambre. Bien sûr, la jeune femme n'était pas réellement convaincu que son poisson était conscient de beaucoup de chose dans son bocal... mais elle se plaisait à coire qu'il avait un minimum d'esprit.

Flattée, elle pencha sa tête sur son épaule.
''Hmm... Bonne réponse.'' lui répondit-elle.

Elle découvrait en Alec un côté séducteur qu'elle adorait. C'était très agréable aussi de converser avec lui de cette façon. La jeune femme répondit à son baiser, ivre de bonheur.
Puis elle reposa sa têtre contre sa large poitrine.

''Demain... je ne sais pas s'il me reste quelque chose pour le petit déjeuner.'' dit-elle en baillant.

Elle n'avait aucunement anticipié qu'il passerait la nuit avec elle. Enfin, elle l'avait peut-être souhaiter secrètement , mais elle n'avait rien préparer en conséquence.

''Oh!... Et la maison sera encore en désordre... et la vaisselle n'est pas faite.''

“C'était la seule réponse.”

Il lui sourit à nouveau après le baiser et serra ses bras contre elle. Ca lui faisait un bien fou d'avoir une belle femme, à la peau brûlante contre lui et de pouvoir converser tranquillement, comme si de rien n'était. Il aurait put y prendre goût... Mais, elle mentionna le lendemain. Le lendemain. Comme toute femme, elle paniqua et partie dans son délire du ménage et de tout réorganiser. Lui, en bon mec, ne voyait pas de soucis là dedans, elle n'avait pas besoin de demain, demain était tout autre chose. Il passa sa main dans ses cheveux, et souleva sa tête pour qu'elle le regarde dans les yeux. Plongé ses iris noisettes dans celles, noires comme l'ébène de Lise, lui procurait une nouvelle vague de désir qu'il avait du mal à réprimer. Elle était sacrément envoutante et il la voulait, encore.

“On se moque de demain, de la baraque et du reste...”

Il encercla son visage, un esquisse des plus beaux artistes, entre ses mains et l'embrassa à nouveau la tirant contre lui de sorte qu'elle était complètement sur son corps. Une nouvelle vague secouat tout son être. Il savait qu'elle le voulait, elle le lui avait dit, montré, démontré et se rapprochait de cette idée. Il était avec elle, là, maintenant, et elle était avec lui, ici en cet instant. Rien de plus, rien de moins. Caressant son dos du bout de ses doigts, il s'emparra de ses lèvres avec une instance renouvellée.

“On s'en moque, le monde peut attendre...”

HJ:quelle poète tu es! )
''....et la cuisine est sans dessus dessous....et...''

Alec l'obligea doucement à le regarder et elle se figea, se perdant dans son regard, ses larges paumes, chaudes et puissantes, sur ses joues rosées. À... à quoi elle pensait encore à l'instant. Captivé par ses yeux de braise, la jeune femme hocha la tête. Lise battit des paupière, charmée.
La jeune femme pencha son visage vers le sien pour venir ceuillir son baiser, frissonnant de plaisir. C'est drôle, elle n'était plus fatiguée tout à coup. Son amant la souleva davantage sur son corps et elle posa ses mains de part et d'autre de son visage pour mieux se soutenir au-dessus de lui.

''Mon Dieu! qu'on s'en moque'' gémit la jeune femme entre deux baisers.

Elle admirait sa désinvolture. C'est vrai, rien n'avait l'air d'importer a pars le moment présent avec lui. Et c'était infinement reposant pour une manique de l'organisation comme elle. Enfin, pas trop reposant quand même parce qu'en ce moment , elle avait vraiment les nerfs à fleurs de peau.

Disparaît monde! Il n'y a qu'Alec ce soir...

[HJ: Mouhahaha, il faut bien de temps en temps]

Il avait sortit son attirail de charmeur mais savait ne pas en avoir besoin. Il étreignit cette superbe femme qui avait un charme comparable à Audrey Hepburn et sourit tout en l'embrassant.

“Enfin des paroles censées...”

Il se laissa bercer par ses lèvres comme si c'était leur propre langage. Ils n'avaient pas besoin de mots, plus besoin, ils arrivaient à se dire bien plus de chose sans utiliser cet outil réducteur. Il comprenait plus par un mouvement de lèvre que par entendre le son de sa voix. Ce qui c'était passé entre eux ce soir, c'était une folie, et une exquise folie qu'il était ravi d'avoir commis avec elle. Il l'encercla de ses bras et la fit rouler et sorte qu'il était maintenant au-dessus d'elle et lui sourit.

“Tout de même... Dieu, je sais que je suis doué mais c'est un peu exagéré, non ?”

Il explosa de rire tout en posant son front contre le sien. Il venait de complètement retrouver sa nature de déconneur et aimait ça. C'était lui ça, celui qui rigole et qui fait des blagues à tout bout de champs. Ils avaient eut de la chance quand même ce soir, les choses auraient put beaucoup plus mal se passer. Entre les parents, la tarte et l'incident de la salle de bain, ça aurait put virer au vinaigre cette histoire.

[HJ: Ooh! ]

Lise se retrouva sous lui, et croisa ses bras derrière sa tête. Ses cheveux se déployèrent sur l'oreiller tel un éventail. Elle ne se lassait pas de l'embrasser encore et encore.

En entendant Alec se comparer à un Dieu elle gloussa. Cette complicité légère lui avait manqué. Elle retrouvait l'Alec séducteur et plaisantin qui lui avait fait un tel effet au marché.

"oh! Paye ta modestie!" Rit-elle en parcourant son visage de baisers. "Et.... Oui tu es douée."

Lise plaqua de nouveau ses lèvres sur les siennes pour le faire taire.. L'heure n'était plus à la rigolade... Mais aux caresses. Elle tendit la main vers sa lampe de chevet et ferma la lumière.

***

"BEEP BEEP BEEP"

Lise grommela sous les couvertures. C'est... Déjà le matin. Elle tendit sa main , vers le réveil matin et appuya sur le bouton. Dimanche... Ah! Non... Je restes au lit ce matin. Tant pis pour le jogging matinal. Elle était crevée. Et son corps la faisait souffrir.

La jeune femme se retourna dans son lit et se retrouva lové contre quelque chose de grand et chaud. Elle ouvrit grand les yeux. Alec! Diantre! C'est vrai! Il avait passé la nuit ici. Des images de la veille lui revinrent en mémoire. Ouh! Les vilaines choses. Elle sourit.

Le visage d'Alec était serein et détendu. À quelques centimètres du sien, Lise l'observa. Il semblait si bien. C'était trop mignon. Attendrie, elle caressa sa joue du bout des doigts, puis son menton. Elle n'avait jamais remarqué la petite fausette qu'il avait là. Les poiles de sa barbes naissantes lui picotèrent les doigts.

Elle cru voir ses paupièrent frémirent. Alec semblait se réveiller peu à peu, et elle se rapprocha à son tour jusqu'à ce que leur corp se touchent. Il émit un soupire qui lui chatouilla les oreilles. C'était très agréable d'avoir quelqu'un au réveil dans son lit. Elle ne l'aurait pas cru possible. Avant hier soir, elle le voyait comme une intrusion dans son jardin secret. Là, elle se sentait vulnérable...
Alec ouvrit finalement les yeux et Lise plongea son regard dans le sien. Elle sentit soudain que son coeur était en danger... Si elle avait pu aimer, elle serait sans doute tomber follement amoureuse de cet homme en ce moment même.  Il sertait difficile, réalisa-t-elle à cet instant, de garder ses défenses avec lui.

Elle ne dit rien. Elle n'avait pas besoin. La jeune femme voulait simplement qu'il l'embrasse. Lise ferma les yeux et émit un petit soupire de satisfaction. Posant sa main au creux de son cou, elle fit prolonger le baiser.

''Alec...''

Si elle avait fait monter Alec, le premier jour, chez elle, ils auraient gagner un temps fou.
''Finalement... j'adore jouer au scrabble avec toi'' plaisanta-t-elle.

[HJ: Il est très zoooooooli ton nouveau avatar ]

“Oui ?”

Quelle douce façon de se réveiller. Son dimanche commençait mieux que d'habitude avec Lise auprès de lui. Il s'était déjà sentit merveilleusement bien dans les bras d'une femme mais comme ça avec quelqu'un qui connaissait à peine. Ce sentiment de plénitude qui l'avait envahis, il adorait le sentir, ça le sortait de son malaise face à sa routine. Quels yeux magnifiques, et si doux, malgré la noirceur de leur couleur. Il aurait put s'y perdre.

“Moi aussi.”

Il passa sa main dans les cheveux de Lise, lui dégageant le visage. Elle était peut-être plus belle au réveil qu'hier soir dans sa belle robe.

“Tu rends la partie très intéressante...”

C'est vrai qu'il avait adoré rouler avec elle. Elle avait été parfaite, sous tous les angles. Il avait même bien dormi ce qu'il n'avait pas espéré. Tendrement, il prit sa main et fit parcourir ses doigts sur sa paume tout en continuant de la fixer.

(HJ: merci beaucoup ^^)

Lise ferma les yeux et entrouvrit les lèvres lorsqu'il glissa ses doigts dans sa chevelure, appréciant la douceur de son geste. Elle ouvrit les yeux et le contempla entre ses longs cils noirs. Bonté divine! elle n'avait vraiment aucune envie de sortir de ce lit.

''Hmm.. Tu sais parler aux femmes.'' dit-elle, en battant des cils, séductrice.

Devait-elle lui avouer qui elle était réellement? Ou en fait... Ce qu'elle était en fait. Lise en avait elle-même un peu honte. Elle n'avait jamais vu le maire comme son amant. Pas plus qu'elle ne se considérait comme sa maîtresse. Enfin, si un peu. Mais elle doutait fort ,après ce qu'elle avait vécu avec Alec, pouvoir être touché par ses vieilles mains calleuses. Il n'avait vraiment rien de très glorieux à être ''l'autre femme''. Le maire était marié. Et elle ne serait pas surprise de savoir qu'il avait bien d'autres maîtresses... La jeune femme n'avait jamais vraiment été amenée à se poser la question à savoir si c'était bien ou mal. Les choses étaient ainsi. Il est vrai qu'elle avait été terriblement déçue par l'Amour. Elle était convaincu qu'il n'y avait rien de tel. Il n'y avait qu'à regarder ses propres parents. Sa mère était malheureuse. Son père ne la rendait plus heureuse depuis des années... Et pourtant , elle restait.

Son frère et Carole était la seule exception qu'elle connaissait. Ils s'aimaient d'un amour pure et sans prétention. Pour elle, c'était trop tard depuis longtemps.

Et puis... elle avait croisé Alec. Il lui donnait envie de croire au bonheur juste après une seule nuit. Elle ne s'était pas crue sentimental à ce point. Lise était bien folle de croire qu'il pourrait vouloir d'elle encore demain.


Elle le regarda caresser sa paume, presqu'émue.
''avais-tu quelque chose de prévu aujourd'hui?'' finit-elle par demander.

Alec se montrait toujours tendre avec les femmes. Il n’avait aucun désir de faire ce coup du Bonjour Madame- Merci Madame- Au revoir Madame que bien d’autres faisaient. Lise n’était pas folle de croire qu’il pourrait la désirer le lendemain, c’était tout à fait possible et même probable. La seule chose qui aurait put le faire décamper se serait qu’elle lui en demande trop. Oui, il passait du temps avec des femmes et ces dernières années, avait même eut quelques régulières. Alors que tout était simple et sans question, il se s’en faisait pas et continuait de les voir de temps en temps. Seulement, il y avait inévitablement ces questions qui revenaient sur le tapis et qui le faisait fuir et couper les ponts.

Il n’avait aucune envie d’une relation et l’amour pour lui, était dans le passé. Il ne s’imaginait absolument pas tomber amoureux à nouveau et ça serait une vraie baffe si ça lui arrivait un jour. Lise avait raison de soupçonner qu’il avait eut son coeur brisé mais c’était de sa faute aussi, il aurait dû voir que c’était déjà brisé.

“Je dois aller voir ma tante après déjeuner et après j'ai une sorte de réunion...”

C’était presque sortit tout seul. C’est vrai qu’il n’avait rien de prévu d'ici là et il avait certains de ses amis qui devaient passer chez lui plus tard. Le groupe des chasseurs du surnaturels se réunissaient de temps en temps pour discuter de leurs trouvailles, chez les uns ou les autres. Cette semaine, c’était tombé chez lui. Ainsi, venait-il de lui dire qu’il était libre pour les prochaines heures. Il ignorait si il resterait avec elle jusqu'au dernier moment mais il savait une seule chose, il n’avait pas encore envie de se lever.

“Et toi ?”

''Je vois'' dit-elle en souriant en coin. '' Alec Kane est quelqu'un de très occupé à ce que je vois.''

Elle prit une profonde inspiration en passant ses doigts dans les cheveux sombres du jeune homme, cheveux étonnement doux malgré leur longueur. Que pensait-elle? Qu'il passerait son dimanche avec elle? À paresser au lit et à faire l'amour encore et encore? Ils n'étaient pas dans l'une de ces comédies romantiques ou un roman à l'eau de rose où la vie s'arrête lorsque les deux amants se rencontraient. D'ailleurs, ce n'était vraiment pas son genre de paresser au lit. Lise n'était pas sûre de savoir d'où lui était venu cette idée... même si faire la grâce mâtiné avec Alec devait être merveilleux. Elle avait des choses à faire non?

'' Je contais passer à la mairie tout à l'heure , récupérer des dossier important. M'occuper des derniers préparatifs du gala...''

Elle demeura quelque secondes à le regarder dans les yeux, son regard semblait si profond... tellement plein de secret inavoués. Et une lueur de malice y brillait constemment. Toujours mutée dans un silence confortable, la brunette continua de lui caresser la nuque avec une douceur et une tendresse qui n'appartenait qu'à elle.

''Ça va te paraître ringard... Mais je n'ai pas envie de me lever...''

Elle était aussi vraiment très heureuse de le trouver là, à son réveil. Il n'aurait pas été le premier à se faire la malle avant le levé du soleil.

''Mais j'ai faim... Oh! Est-ce qu'on se fait un délire? On prend le petit-déjeuné au lit?''

Lise gloussa comme une gamine en se redressant sur ses coudes. Voilà des années qu'elle n'avait pas fait cela.

''Enfin.. si je trouves quelque chose à la cuisine.''

“Dis Lise Vernay, qui a un gala à préparer... C’est qui le plus occupé de nous deux, hein ?”

Lui n’avait qu’à passer voir sa tante dans sa maison de convalescence et puis à recevoir les 3 virtuoses de l’insolite chez lui, plus tard. Pas de quoi en faire un drame. Alors qu’elle... Toute la préparation à faire, ça devait-être quelque chose. Il préférait pleinement ses visites de courtoisie à son travail, en plus le dimanche. En y pensant... il devait bien avoir des copies à corriger et en plus, il devrait faire un détour chez lui pour se changer avant de re-partir... quelle plaie ce costume ! Au moins, il avait sa moto qui l’attendait en bas, il pourrait se faufiler entre les voitures et faire le trajet relativement vite comparé aux autres dans leurs grosses bagnoles.

Il continuait de caresser sa peau alors qu’elle lui chatouilla la nuque du bout des doigts. C’était vraiment agréable et il pouvait voir une bribe d’attachement dans les yeux de la jeune femme. Ça y est, il venait de se foutre dans le mur avec ses envies de rester et de passer la nuit avec elle.

“Pas ringard du tout, j’ai une de ces flemmes...”

Il esquissa un sourire malgré sa réticence à l’encourager de trop et la laissa se dégager en rigolant. Le petit déj' au lit, ouais... Nan ! Là on approchait du bon truc de couple qu’Alec ne faisait plus. Elle semblait bien contente de son idée en plus et il n’était pas très ravi de lui-même d’avoir laissé les choses arriver à stade si vite. Ça aurait put être une bonne initiative mais ça, c’était juste trop lui en demander.

“C’est gentil, Lise, mais je ne mange pas le matin, j’y arrive pas.”

C’était vrai, en plus... Il mangeait rarement au réveil et aujourd’hui ne faisait pas exception, il lui fallait toujours plusieurs heures pour commencer à avoir faim après une nuit de repos. Généralement, il buvait une boisson chaude, mais c’est tout, et il partait travailler ou autre. Rien de bien excitant dans la vie d’un Prof...

“Mais fais-toi plaisir...” ajoutât-il en s’étirant.

''Tu ne manges pas le matin?'' dit-elle surprise, en le dévisageant.

Lise sentit soudain qu'elle était allé trop loin. Elle vira au rouge tomate et détourna le regard.
''...Enfin si tu n'as pas faim, tu n'as pas faim. Tu as raison. Oublie ce que j'ai dit .''

Quelle idiote! Vite un mur pour se fracasser le crâne. Être à ce point enthousiaste ne lui faisait pas du tout. Il allait avoir l'impression qu'elle allait lui sauter dessus et le supplier de la demander en mariage. Depuis quand avait-elle des saut de joie comme cela? Lise eu le besoin pressant de quitter ce lit, de quitter ce beau rêve qui sonnait soudainement très faux. La présence d'Alec lui faisait dire et faire des choses incensés, il était temps qu'elle retrouve la Lise qu'elle connaissait, droite et logique. Cette rêveuse sentimentale était ridicule. Ce fut magique. Mais c'était terminé. Heureusement qu'il la rappelait à la raison.

La jeune femme sortant prestement du lit, cherchant à couvrir sa nudité, timide. Elle finit par mettre la main sur un joli peignoir crème brodé de dentelle.

''Si tu veux prendre une douche, tu sais où se trouve la salle de bain.'' ajouta-t-elle avec un petit sourire complice, s'enveloppant dans son peignoir de satin.

Elle avait besoin de sortir de cette chambre. Respirer un bon coup. Elle avait l'impression de perdre la tête et ses moyens et c'était extrêmement troublant. Elle ne savait pas comment agir avec lui. Il nétait pas son ami, ni plus vraiment une connaissance. Il n'était certainement pas son amant... Comment composer avec cela.

''Je vais faire du café. Lorsque tu seras prêt, tu peux toujours me rejoindre dans la cuisine.''

Elle noua la ceinture satiné autour de sa taille fine puis quitta la pièce, en parfait contrôle de ses moyens, souriante. La jeune femme fut frappé par la différence de climat qui régnait dehors. Elle était chez elle , mais il sembla que le restant de l'appartement était différent. Ou enfin, c'était sa chambre qui avait changer. Lise gagna la cuisine -toujours en plein bordel- agacé par sa propre conduite.

''On prend le petit déjeuné au lit?'' répéta-t-elle en grognant, pour elle-même. ''Pff!''
Elle se serait volontiers foutu quelque baffe. Pire, l'odeur entêtante de cet homme lui collait toujours au corps. Difficile d'avoir les idées claires. Lise soupira. La jeune femme parti la cafetière, soudain de mauvaise humeur. Maintenant quoi? Ils allaient chacun retourner à leur banal existence comme si rien ne s'était passé? C'était probablement la meilleur solution.

En fouillant un peu, Lise tomba sur le dernier sac de pain. Elle devait à tout prit aller faire les courses. La jeune femme se fit des toasts, avec une moue boudeuse. Le brunette avait eu ce qu'elle voulait non? Elle voulait Alec. Elle l'avait eu... Point la ligne. Alors pourquoi restait-elle sur sa faim? Parce qu'il l'avait fait toucher les étoiles à deux reprises cette nuit? Pathétique. Lise était une femme adulte et raisonnable. Ne pas le revoir. Elle avait un rôle à tenir. Lise était bien loin de s'imaginer que l'on se servait d'elle depuis bien longtemps. Elle servait sans le savoir les intérêts de Rambert Vernay. Dans son innocence, elle était persuadé que les choses étaient telles qu'elle devaient être.

Lise décida en bout de ligne de ne pas chercher à le revoir... à moi, le souhaitait-elle, qu'il n'en formule le désir.

[HJ: 7 pages XD]

Finissant de s’étirer, il se redressa sur le lit alors que Lise le quittait. Son expression avait changé du tout au tout, malgré le sourire complice qu’elle lui adressa, il vit qu’elle cherchait à fuir. Si elle n’avait pas été si physionomiste, elle aurait eut un large sourire et pas une petit mine déçue. Il se sentit mal de lui infliger ça mais il ne voyait pas d’autres moyens d’alléger une peine qui viendrait plus tard. Elle était mordue, ok, mais il ne pouvait pas agir dans la hâte et aller à l’encontre de ce qu’il s’était promis. Ce n’était même pas de l’égoïsme, il n’en était juste plus capable. Il n’ajouta rien lorsqu’elle disparut, se morfondant plutôt sur sa conduite, pour bonne mesure. Si il ne se rappelait pas assez souvent quel boulet il faisait, il pourrait l’oublier et personne n’avait besoin de ça.

Tranquillement, il attrapa une partie de ses affaires et gagna la salle de bain. En fermant la porte, il laissa sa main parcourir le bois, comme pour toucher l’étreinte qu’ils avaient échangé là le soir passé. Se sentant vraiment idiot, il sauta sous la douche et prit plus de temps que de coutume. L’eau chaude lui faisait du bien. Il sentait le liquide couler sur sa peau et détendre tous les muscles de son corps, c’était une bénédiction pour lui de pouvoir profiter de ce procédé si simple avant de partir. Il n’avait pas envie de partir en plus, pas tout de suite, mais Lise ne se rapprocherait pas de lui sans un encouragement qu’il ne pouvait pas lui donner. Il aimerait le revoir mais elle tombait dans le jeu du couple si vite, il finirai par lui faire vraiment du mal et s’en voudrait attrocement.

Il s’en voulait toujours mais avec elle, ça serait pire que tout. Il la connaissait mieux que les autres, il avait vu en elle que se soit à la Ferme ou au Marché, et elle avait tellement à donner et à recevoir. En plus, elle était spectatrice de sa propre vie... Sa soit-disant cuisine pour les invités en était l’exemple et même et il y avait plus, comme si elle n’était pas en contrôle. Si seulement il avait put l’aider... L’aurait-elle seulement écoutée ? Hier soir, peut-être mais plus maintenant. Si s’habilla tranquillement, après s’être séché et grimaça au contact du costume qu’il portait. Le pantalon ça allait encore, mais cette chemise... Il renonça à la boutonner et quitta la salle de bain pieds nus pour aller vers la cuisine. Lise était en train de manger. Il s’avança dans son dos, sans cacher sa présence et déposa un baiser dans le creu de son cou. Il ne savait vraiment pas quoi dire, à part...

“C’est bon ?”

Boulet !

[HJ: bon dieu! Le truc de la porte! Tu me tues xD]

Tout en tartinant ses rôties de confitures aux fraises, Lise se dit qu'Alec était comme une sorte de leçon envoyer par le destin, elle devait apprendre à se laisser aller davantage. Ça devait être cela. Laisser aller. Se détendre et prendre les choses plus à la légère. Elle retrouva le sourire. C'était comme une sorte d'ange messager. La jeune femme ricana. Alec, un ange? Voilà une image plaisante... Mais un ange ne faisait pas ce qu'Alec lui avait fait cette nuit.
Un rêve passager. Voilà ce que c'était. Et elle saurait tirer leçon de cet apprentissage.

Soudain plus légère, maintenant fixée sur la démarche à suivre, elle s'appuya contre le comptoir et grignota tranquillement son toast. Tout irait bien. Demain , elle n'y penserait déjà plus descida-t-elle. Comme elle était pleine de bonnes résolutions, elle sentit les lèvres chaudes d'Alec dans son cou. Un frisson lui remonta l'échine et elle faillit échapper sa rôtie. Oh! Elle avait presque réussit à oublier l'attraction démoniaque qu'il avait sur elle. Sentant toutes ses résistances fondre comme neige au soleil, Lise fit volte face. J'essaye d'être raisonnable voulut-elle lui dire. Tu ne m'aide pas du tout.

Elle préféra de nouveau se réfugier derrière un sourire étincelant .

"Euh!... Autant que peut l'être un toast avec de la confiture je supposes." Plaisanta-t-elle.

Bonté Divine! Pourquoi devait-il être aussi sexy! Il faisait vraiment des efforts pour être irrésistible ou quoi!? Avec sa chemise ouverte sur son torse, et ses pieds nus... Son petit look désinvolte le rendait encore plus mignon. Le tout rehaussé de ses cheveux encore légèrement humide.... Sans s'en rendre compte, elle le déshabilla du regard un bref instant, avant de poursuivre sur la même lancé, joviale:

"J'ai fait du café aussi... Mais je crois que tu n'es pas très caféine, non?"

Vite! Il lui fallait trouver un échappatoire! Fuire! Loin! Loin! La secrétaire voulut contourner le comptoir, se mettre à l'abri de son trop joli visage, mais ses jambes refusèrent de coopérer et elle demeura planter là , les joues en feu.

"Je crois qu'il me reste du lait ou du jus d'orange... Si tu veux quelque chose avant de partir."

Lise retrouva finalement l'usage de ses membres, et elle s'écarta quelque peu, se dirigeant vers l'armoire.

"Si...si tu veux rester un peu aussi, cela ne me dérange pas." Dit-elle, en lui faisant dos , sortant une tasse. "Bien! C'est sûr qu'il n'y a pas grande chose d'intéressant à faire ici. Et je sais que tu as beaucoup à faire. Et puis, mon dieu, l'appartement est en tel pagaille.... Vraiment c'est sur que je devrais faire un méchant bon ménage. Oh! La! La!"

Elle se crispa quelque peu, sans se retourner et grimaça. Lise avait-elle encore dit quelque chose qu'il ne fallait? La jeune femme n'osa pas se retourner.

[HJ: Que veux-tu, il fallait que je le fasse XD Au fait... Non pas de lait merci, je vais rester très éloigné de cette boisson pour le moment...]

Il la regarda le dévisager et aurait put se sentir rougir sous son regard pleins de sous-entendu. Elle aussi n’était pas mal du tout dans cette robe de chambre en satin, il en aurait perdu son latin à l’observer. Son vêtement ne laissait pas grand chose à l’imagination et il en était ravi. Elle avait vraiment un corps à damner un saint. La plus anodine de ses formes poussait vraiment au pécher. Sentant à nouveau un élan de désir, il l’aurait bien prise dans ses bras pour ne pas qu’elle s’éloigne mais elle venait déjà de se diriger vers l’armoire.

Alec était vraiment indécis, quelle surprise, sur ce qu’il devait faire. D’un côté, lui dire qu’il voulait la revoir au risque qu’elle n’en devienne encore plus mordue et lui encore plus égoïste. De l’autre, prendre ses distances, la laisser retourner à ses habitudes, à d’autres mecs qui sait. Ce second point le l’enchantait guère il faut bien le dire, Lise était un sacré bout de femme malgré son jeune âge et elle se défendait sous les couvertures.

“Non merci Lise.”

Elle croyait avoir fait une gaffe mais il ne trouvait pas. Ok faire un méchant bon ménage ne s’appliquait pas à lui, si ? Faisait-il partie du ménage en question ? C’était un peu bizarre et puis, quel moulin à parole, elle ne s’arrêtait donc jamais. Il avait remarqué qu’elle parlait encore plus lorsqu’elle était gênée. A part lors de ses cours, il ne se lançait jamais dans de grands discours, soulevant chaque point important et faisant valoir sa façon de pensée. En fait, il se rendait compte qu’il s’effaçait beaucoup, laissant une grande liberté à son entourage et ce en toute circonstance. Ca pouvait paraître déprimant pour beaucoup de gens mais, pour lui, les choses étaient très simples et faciles à gérer.

“J’ai encore du temps devant moi, mais je peux m’éclipser si... si tu préfères.”

A dire vrai, il n’était pas du tout d’accord avec Lise. Il y avait bien une chose très intéressante à faire mais, avec Lise qui s’évertuait à déguerpir, ça n’allait certainement pas arriver ce matin.

(HJ: Ark! Le lait... j'en ai un haut le coeur rien que d'y penser)
''Très bien. Une autre fois peut-être.'' dit-elle en refermant les portes de l'amoire.

Il lui avait dit pourtant qu'il n'arrivait à rien engloutir le matin. Pourtant, elle avait espéré que verre de jus d'orange l'aurait peut-être retint quelque minutes de plus. La jeune femme ne voulait vraiment pas qu'il pense qu'elle cherchait à le coincer. Elle avait très peu d'experérience avec tout ce qui était ''histoire d'une nuit''. Mais elle trouvait un peu brutale qu'il doive partir comme cela, sans demander son reste.
Lise finit par se retourner, au moment où elle l'entendit formuler sa réponse. Les yeux ronds, elle secoua la tête.
''T'éclipser? Non...''

Il n'avait donc pas comprit qu'elle souhaitait profiter le plus possible de sa compagnie, tant qu'il lui en offrirait la possibilité. Elle reposa son assietete et sa tasse sur le comptoire , avant de venir à sa rencontre.

''J'aimerais bien, au contraire, que tu passe ce temps avec moi'' dit la jeune femme en ouvrant doucement les pans de sa robe de satin, mi séductrice, mi timide.

Lise devait avouée de pas être très habile pour flirter. Il y avait une différence entre échanger de charmants badinages avec un gentleman, sans histoire, lors d'un souper mondain... et chercher à susciter le désir chez un homme, un vrai.

Il l’observa un instant alors qu’elle répondait par la négative. Il allait prendre ses aises et se relaxer mais elle venait déjà à sa rencontre. Il avait déjà vu ce regard chez elle, le soir passé, ce regard décidé et téméraire qui s’élançait vers l’inconnu. Cette fois-ci, elle savait très bien où elle allait et comment y aller. Tout dans ses gestes semblait calculé à le charmer et à le conduire vers elle, comme à un aimant. Rien que de la voir dans son déshabillé lui arrachait un sourire en coin mais qu’elle ouvre sa robe de chambre devant lui de cette façon, alors là, il n’y avait qu’une issue possible. Depuis qu’ils avaient quitté la chambre, il était persuadé ne plus vraiment être le bienvenue ici et devoir s’en aller plus tôt que prévu. Il n’avait absolument pas comprit que Lise voulait le garder autant que possible. Pour lui, le refus de petit déjeuner au lit avait jeté un froid et elle n’avait cessé de s’éloigner. Ainsi, une telle invitation était impossible, improbable et chaudement accueillis.

Elle ne se rendait même pas compte que, contrairement à d’autres femmes, elle n’avait aucunement besoin de l’aguicher et de le tenter. Il aimait bien son côté coquin mais elle n’avait pas besoin de lancer un jeu de la séduction avec lui pour attiser une réponse. Ce genre d’artifice, de dance, ne s’appliquait étrangement pas à elle. Cependant, Lise s’avançait vers lui, plus provoquante que jamais et avec une petite expression malicieuse sur les lèvres malgré une certaine timidité... Venant à sa rencontre, il se saisit de ses hanches et l’attira vers lui. Avant de s’emparrer de ses lèvres, il consulta l’horloge sur le mur et prit une expression amusée et moqueuse.

“On aura jamais le temps...” plaisantat-il en écartant une de ses mèche folles.

Si Lise avait regardé l’heure en cet instant, elle aurait immédiatement réalisé qu’ils avaient tout le temps du monde et qu’il se moquait d’elle à nouveau. Pourtant, il n’y pouvait rien, c’était dans sa nature de dire ce genre de chose et de plaisanter à tout bout de champs. Comme pour laisser cette blague de côté, il finit d’écarter les pans de la robe de Lise et la laissa tomber à terre, dans un bruit d’étoffes, alors qu’il se penchait pour cueillir les lèvres de cette femme magnifique.

Lise redeviendrait sensée et réfléchit plus tard. L'ange lui était encore accordé un moment. Et la jeune femme n'allait pas s'en plaindre. Car, bien que ce soit terriblement ringard de sa part de le comparer à un être surnaturel, Lise trouvait qu'Alec avait certain attribue d'un sauveur. Sa générosité par exemple. Combien de fois lui était-il venu en aide... Malgré cette part de lumière, Alec avait aussi une part beaucoup plus sombre qu'il semblait vouloir garder secrète... C'était mystérieux.

Il sembla apprécier le coup du peignoir car il fit les derniers pas qui les séparaient. La jeune femme posa ses mains à plats sur son torse, déjà fébrile, et parcourut celui-ci de baisers. Sa peau était chaude sous ses lèvres. Rien ne lui servait plus de fuir ou de lutter. En ce moment, Lise ne désirait que se retrouver dans ses bras. La petite brune était heureuse qu'il ne lui en tienne pas rigueur de l'avoir presque repoussé froidement tout a l'heure, suite à "l'incident" du déjeuner au lit.

Elle redressa la tête, écarquillant les yeux.

"ah! Non?"

La jeune femme parut presqu'horrifiée, et elle jeta un coup d'oeil à l'horloge au dessus de l'armoire.

"Te moquerais-tu de moi encore, par hasard?" Dit-elle, soudain sceptique, puis amusée.

Alec dégagea la robe de satin de sur son corps, l'étoffe glissa sur sa peau et elle frémit. Un soupire de volupté lui échappa avant qu'elle ne noue ses bras autour du cou de l'homme, sur la pointe des pieds. Se retrouver nue au beau milieu de sa cuisine, devant Alec à moitié habiller, avait quelque chose de très... Vilain. En plus, c'était en plein jour. Elle accueillit avec ravissement ses lèvres et elle approfondit le baiser.

"tu me fais vraiment perdre la tête, Alec Kane." Gémit-elle contre ses lèvres.

(HJ: Oh! La la! Mon perso est mordu et elle ne s'en rend même pas compte. Le seul à s'en rendre compte , c'est Alec et ça lui fait peur XD ils sont mal barrés)

Lise ne réalisa pas qu'une fois de plus, elle avait laisser ses paroles dépassé sa pensée. Elle contenta de lui retirer -pardon arracher ou presque- sa chemise avant de presser sa poitrine contre la sienne. Lorsqu'Alec la souleva, elle lâcha un petit cri aigu, semblable à celui d'une souris. La jeune femme noua ses jambes autour de sa taille sans problème, s'accrochant à ses épaules. Lise rejeta la tête vers l'arrière, pouffant de rire.

Dans la lumière chaude du matin, elle se donna à lui une fois de plus. Lise eu à tout loisir de le contempler , d'enregistrer dans sa mémoire le goût et la fermeté de sa peau... de la façon dont ses muscles se contractait sous l'effort... ses grognements et ses soupires. Ainsi, lorsqu'il partirait, elle aurait tout le loisir de se ressasser ses souvenirs. Lorsqu'elle retrouverait la ''mornitude ''de sa vie, ce beau rêve demeurerait.

Elle avait bien cru tomber d'épuisement cette fois... À présent, allongée près d'Alec qui regardait fixement le plafond, Lise sentait la fatigue la gagner. La secrétaire eu un soupire de satisfaction.

''J'ai fait nettoyer et repriser la robe de Betty.'' lui confia-t-elle en fermant les yeux.'' Elle est sur la commode dans l'entrée. ''

Elle posa un petit baiser sur l'épaule d'Alec.

''Si tu dois partir, n'oublie pas de barrer la porte en sortant.''

C'était sa façon de lui dire qu'elle avait apprécier mais qu'elle comprenait que s'il désirait la quitter sans la revoir. Elle était prête à l'accepter. L'employée municipale n'était pas prête à l'oublier pourtant. Il avait été merveilleux sur tout les plans et avait été si tendre... si passionné!

''Merci'' souffla-t-elle avant de s'endormir.

Merci de l'avoir aider avec la tarte, avec ses parents, ses invités, pour lui avoir fait l'amour comme personne mais aussi... aussi de l'avoir accepté comme elle était véritablement.

Elle aurait voulut qu'il soit là à son réveil mais elle ne voulait pas trop conter la dessus non plus.