(Terminé) L'Avenue Arundel, c'est pas ici , non? (PV Alec)

A l'autre bout de la ville ? Ça faisait vraiment loin pour un simple rendez-vous chez le coiffeur. Il ne comprendrait jamais pleinement les femmes... Se taper les bouchons, la mauvaise humeur du conducteur de taxi et ensuite que quelqu'un vous touche les cheveux pendant 1 heure... Non merci. En plus, les taxis coûtaient une main... voir un bras et Alec n'aimait pas ce type de transport.

“Si tu veux, sinon je peux te déposer ?”

Il se leva et attrapa le reste des sacs tout en déposant son chapeau jaune soleil sur sa tête. Il se moquait toujours de ce qu'il portait mais ce chapeau était quand même un modèle de mocheté particulièrement tape à l’œil. Bref, il passa près de Lise en faisant attention de ne pas cogner le vase et remit son porte-feuille dans sa poche.

“Je suis pas garé loin, enfin c'est comme tu veux, sinon on va bien te trouver un taxi.”

[OMG! 6 pages! J'en reviens juste pas XD]

Oh! Oui! Un tour de moto avec Alec! Oui! Oui! Oui! S'écria une petite voix dans sa tête.

"C'est si gentiment offert." Fit Lise , ravie qu'il le propose.

La jeune femme ne pu s'empêcher de rire un peu lorsqu'il remit son affreux chapeau. Moi aussi alors! Pensa-t-elle. Elle enfonça à son tour son chapeau de paille sur sa tête. 

"Mais est-ce qu'on va pouvoir tout transporter sur ta moto?"fit-elle en désignant le vase du menton.

Ses sacs, eux, n'étaient pas vraiment un problèmes. Il n'y avait que quelques vêtements à l'intérieur et étaient donc facilement malléables.... Mais le vase...  
Lise salua une dernière fois Dédé, se promettant de revenir un jour. Puis, elle de rapprocha un peu d'Alec et lui dit sur le ton de la confidence.

"Merci pour le déjeuner. Ce n'est pas tous les jours que je m'amuses autant."

[HJ: Je sais <3]

Il ne pouvait que le proposer, ce n'était pas son genre de laisser une jeune femme seule dans un taxi alors qu'il la savait bonne passagère en moto et il espérait qu'elle s'amuse autant que la première fois. Il aurait eut un lourd sentiment de culpabilité si il ne lui avait pas proposé, c'était complètement normal pour lui.

“T'inquiète pas, j'ai le coffre et de la place sous le siège, on arrivera à tout emporter.”

Il était confiant que leur paquet ne seraient pas un problème. En revanche, sa moto allait être plus lourde que d'habitude avec le vase et Lise en plus. Il allait devoir faire attention à ne pas trop s'arrêter. Se jambes étaient musclées mais il ne pourrait pas repartir si facilement si il s'arrêtait au milieu de la route. Il commença à marcher après avoir remercié Dédé pour son accueil et promis de revenir vite alors que Lise le remerciait à son tour.

“Pas de problème, je serai de mauvaise compagnie ça avait été la cas. Donc la prochaine fois que tu t'ennuis, n'hésites pas.”

Il lui fit un large sourire et commença à s'éloigner de la Place. Sa moto n'était pas garée bien loin, sous un arbre, à l'ombre. Il leur faudrait quelques minutes pour y arriver.

"Très bien dans ce cas." 

Secrètement, Lise était très heureuse d'avoir un prétexte d'être près de lui. Mais c'était tout simplement pour le trajet, hein? Il ne fallait pas aller s'imaginer des choses... Pas du tout. Alec ne faisait que la reconduire chez son coiffeur et elle lui en était reconnaissante. Rien de plus.

Lise lui emboita le pas, sur un petit nuage.  La jeune femme se retint de lui répondre "je n'hésiterais pas." L'assistante du maire se dit qu'elle se permettrait de faire un peu de pub à Dédé grâce au bouche à oreille. Elle était certaine qu'en parlant à ses amies de ce joli petit bistro rustique, il ferait fortune!

Elle le regarda du coin de l'oeil, se retenant de sourire comme une idiote, alors qu'il traversait de nouveau la Place Centrale.

"Je crois que tu ne m'as toujours pas dit ce que tu faisais au marché aujourd'hui. Tu me suis ou quoi?" Le taquina-t-elle.

Alors qu'ils s'éloignaient de la Place, la foule se faisait moindre et ils ne croisaient maintenant que quelques badauds affairés à leurs courses. Un silence encore plus présent se faisait sentir mais cela ne le dérangeait pas du tout. Il appréciait ce calme éphémère et la compagnie n'était pas mal non plus. Seuls leurs chapeaux laissaient à désirer et les gens de passages leurs accordaient des regards plutôt interloqué.  

“Te suivre ? Non...”

Il lui accorda un large sourire mais dû se retenir d'aller plus loin. Elle avait un petit regard mesquin, presque coquin, qui aurait pu le faire dire quelques choses du même genre mais il avait peur d'aller trop loin. Il s'était déjà permit beaucoup et, bien qu'elle se prêta au jeu, ne voulait pas pousser le bouchon... Quoi que...

“Mais je pourrai te retourner la question, Lise. J'ai bien l'impression que c'est toi qui me suit.”

Après tout, pourquoi pas. Il était sûr de la voir le lendemain et il n'y avait rien de mal à papillonner un brin avec elle. Et puis c'était elle qui avait commencé, il ne faisait que se prêter au jeu pour voir où ça les menaient...

Elle attendait la réplique, elle aurait presqu'était déçue qu'il ne lui serve pas l'une de ses phrases rigolotes.  Et voilà! Lise qui avait horreur que l'on se moque d'elle , mais elle s'accoutumait peu à peu à son humour, jusqu'à l'apprécier.

"Comment as-tu deviné? J'en engager une équipe entière de détectives , doublés d'une escouade d'espion à tes trousses, pour savoir où tu étais ã tout moment." Fit-elle, pince-sans-rire.

Puis elle eu un immense sourire. La jeune femme apprenait vite et elle se rendit bien vite compte qu'elle adorait plaisanter avec lui. C'était très agréable de pouvoir badiner sans mesurer chacune de ses paroles. Elle craint soudain qu'il ne la suivre pas sur ce coup la. En effet, elle avait pousser le bouchon un peu loin.

"Heum... Je plaisante, tu en as conscience, n'est-ce pas?" Fit Lise, soudain inquiete.

Il aimait le fait qu'elle joua le jeu et continua de marcher sans lâcher son sourire satisfait. Elle pouvait être rigolote quand elle voulait. Sa petite histoire de détectives et d'espions était vraiment marrante et il ne put se retenir de sourire.

“C'est de la sacré surveillance ça.”

Il pouvait voir sa moto au loin et regrettait d'arriver si vite. La conduite ne leur permettrait vraiment de discuter mais il ne devait pas vraiment se plaindre, ils avaient parlé un long moment déjà. Se serait abuser que de prolonger leur rencontre. Il se rendit soudain compte que l'accompagner n'était pas seulement une grâce de sa gentillesse mais qu'il n'avait pas vraiment envie de la quitter. Lorsqu'il réalisa ça, il se serait presque donné des baffes.

“Bien sûr que je le sais... Mais bon, c'est dommage...”

Et on était repartit avec une de ses nouvelles activités préférées : titiller Lise, même si il y avait un brin de vérité là dedans.

Dommage? Il avait bien dit dommage? Elle battit des paupières, incertaine de comment le prendre. Elle masqua son incertitude derrière un sourire amusée. La jeune femme avait cru déceler un fond de vérité dans sa gentille moquerie. Lise se mordilla la lèvre, s'accordant un petit regard vers lui, le détaillant quelque peu. Elle devait se faire des idées... Évidemment.

Lorsqu'ils arrivent près de la motocyclette, Lise sentit son sang s'échauffer. Elle voyait déjà la tête des autres clientes lorsqu'elles verraient Lise descendre de la bécane. Que c'était excitant... Surtout avec Alec.

La brunette regarda le coffre arrière, et ricana.

"as-tu des vêtements à ma taille. Ceux que tu m'as prêté la dernière fois était un peu trop grands."

Bien sûr, elle n'avait pu s'empêcher de penser à ce détail cette semaine. Soudain, elle se demanda si ce n'était pas les vêtements de sa petite copine qui traînait là. Cela ferait beaucoup de sens. Elle-même avait tendance à se garder un deuxième ensemble au bureau par exemple. Ou dans son sac lorsqu'elle partait en soirée. Il était donc tout à fait possible que cette femme, sachant que son copain faisait de la moto, laissait des vêtements dans le coffre. Cette pensée lui fit bien plus mal qu'elle ne l'aurait dit.

En arrivant devant sa moto, il déposa ses paquets sur le sol avec délicatesse, il ne voulait surtout pas casser ce précieux vase. Non mais quelle mocheté quand même, enfin, Lise pouvait bien s'amuser avec si ça lui chantait. Il ouvrit les deux coffres et commença par y déposer son chapeau et son sac plein de nourriture.

“Non désolé, cette tenue est la seule que j'ai. Mais t'inquiète, bientôt tu n'auras plus besoin de la porter.”

Il sortit les deux casques et leur veste et les déposa sur le guidon. Il avait parlé avec détachement et sans méchanceté mais se rendit compte que ces paroles pourraient être vu d'un mauvais œil. Elle pourrait pensé que c'était la dernière fois qu'il la conduisait ou quelque chose d'encore pire. C'est pourquoi il se tourna avec elle avec un petit sourire en coin.

“Il va bien falloir te trouver une combinaison à ta taille, surtout si on continue à se rencontrer par hasard. En plus je t'avais promis qu'on irai faire de la moto ensemble.”

Il la regarda avec un sourire malicieux et entreprit de mettre le vase dans son coffre arrière.

“Et puis, te connaissant, tu vas y prendre goût. Un de ces jours, il va bien falloir t'apprendre à conduire une bécane alors autant te trouver une tenue bien à toi.”

"oh!" Émit Lise, ne sachant pas trop comment interpréter ses dires.

Elle le regarda décharger ses paquets et retira son chapeau, baissant les yeux. La jeune femme s'était donc fait des idées. Mais ce moment de doute ne fut que de courte durée car déjà il clarifiait ses proposes et Lise retrouvait  vite le sourire.

"Oui! C'est vrai." Fit-elle en posant ses paquets près de la moto.

La jeune femme prit le deuxième casque dans mes mains. 

"quoi? Oh! Non... Alec, tu ne peux pas être sérieux. Me vois tu vraiment sur un tel engin?" Ricana-t-elle.

Déjà qu'il était rare qu'elle conduisait une voiture. La plupart du temps, elle avait accès à Jacob pour ses déplacements professionnels. Et sinon, elle prenait un taxi. Il y avait bien la petite voiture grise chez ses parents qu'elle conduisait de temps à autre, mais il y avait une immense différence entre une automobile et une motocyclette. De plus, elle avait cru comprendre que ça prenait une certaine force pour soutenir la moto, et Lise était aussi frêle et fragile qu'une allumette. 
Par contre, elle adorait l'idée de se trouver un bel ensemble sport de cuire .

Il s'arrêta de charger lorsqu'elle commença à ricaner et l'homme en lui prit le dessus pendant une seconde. Oh que oui il pouvait la voir sur un de ces engins. Elle serait même extrêmement sexy sur une bécane et tout de cuir vêtue... Et... on continue à charger. Il prit les paquets tout en sortant l'image de Lise de sa tête et ferma le coffre arrière. Il n'avait rien oublié, il n'y avait que le chapeau aubergine à ranger et voilà qu'il mettait son blouson et le ferma tout en se retournant vers elle.

“Je suis sérieux mais tu verras, c'est toi qui voudras apprendre.”

Il avait vu ce genre de chose se produire plus d'une fois et Lise ferait une bonne conductrice de bécane. D'ici là, ça ne le dérangeait pas de la conduire et il aimait sa compagnie donc ce n'était pas un problème. Il se demandât si il ne devait pas l'aider à mettre son casque mais il se retint.

Il attrapa son propre casque et enfourcha sa bécane tout en attendant que Lise soit prête à partir.

"ouais c'est cela." Fit Lise en roulant des yeux. 

Peu importe ce que pensait Alec, elle doutait fortement qu'elle ait la volonté de faire de la moto. Elle préférait de loin demeurer derrière Alec. La jeune femme mit son casque à son tour, sentant ses mains trembler un peu. 

Bonté Divine! Elle n'était plus sûr de pouvoir endurer une telle proximité cette fois. Bizarrement, elle eu presqu'envie de fuir. Mais d'où venait cette subite nervosité. Elle maîtrisa ses légers tremblements et après une seconde d'hésitation. Lise monta derrière lui. Elle fut heureuse d'avoir une visière car elle terriblement rouge en ce moment.

Une fois assise derrière lui, elle enserra ses flancs avec ses cuisses pour s'accrocher solidement et entoura son torse de ses bras. Elle espérait profondément que  , malgré leur contact, il ne pouvait pas sentir son pouls qui s'affolait.
Pourtant, la première fois qu'elle était monter derrière lui, elle n'avait rien ressentit de tel.
 Il se passait des choses vraiment étranges.

Il attendit que Lise soit installé et allait mettre son casque et l'attacher mais il arrêta son geste en plein élan. Il avait les bras de Lise autour de son torse et était près à partir mais il ne pouvait s'y résoudre. Le plus il était avec elle et le plus il ne voulait pas qu'elle parte... Si elle aimait demeurer dans son dos, lui adorait qu'elle soit aussi proche... Il ne pouvait pas sentir le pouls de Lise car son propre cœur s'était emballé tel une fantasia.

Il n'était pas comme ça avec d'autres connaissances féminines... Peut-être était-ce parce qu'elle était si différente de lui, si inaccessible... Il posa une main sur la sienne pour attirer son attention et se tourna vers elle toujours assis sur son siège.

“Hey ! On va où au fait ?”

Il n'avait aucune idée si elle lui avait déjà dit ou non mais c'était la première chose qui lui était passé par la tête... Il feindrait l'oublis si elle devait se répéter. Ses doigts sur la main de la jeune femme le brûlaient pourtant, alors qu'il attendait sa réponse.

Mon Dieu! Mon Dieu! Malgré leurs vêtements respectifs, Lise devina ses cuisses fermes et musclés. Tout comme son torse entre ses bras! Oh! Mon Dieu! Lise frémit. Elle ressentit le besoin tout à fait féminin de se presser davantage contre lui. Toutes sortes d'images peu convenables affleurèrent dans son esprits. Totalement absorbé par ses fabulations, elle sursauta lorsque l'homme referma sa main sur la sienne. 
Elle réintégra rapidement la réalité et c'est avec les yeux  ronds qu'elle lui répondit
:
"Oups! C'est vrai. 32 Rue Lannoy. C'est le Salon ChérieRouge." 

Lise se sentit comme prise sur le fait, cela ne l'empêcha pas de nouer ses doigts aux siens, comme par réflexes. La brunette espérait profondément qu'il ne l'avait pas vu le relooker de la sorte. Un peu plus et elle avait un peu de bave sur le bord de la bouche et des yeux exhorbités. Elle espérait encore plus qu'il ne pouvait pas lire dans ses pensées. C'est pas vrai! La jeune femme ne se reconnaissait plus. Mais il était vrai qu'elle ne croisait pas souvent la route d'hommes tel qu'Alec Kane. Ses rapports avec le sexe opposé demeurait toujours très professionnel...sauf....

Incapable de supporter sa vue davantage, Lise sa cacha dans son dos, morte de honte.