La porte te sera ouverte (PV)

(HJ: Pas mon meilleur titre ^^)

Carole était passé cherché les filles. Lise remarqua que sa belle-sœur avait l'air fatiguée, mais elle paraissait néanmoins soulagée. Elle se confondit en excuses devant Lise qui s'empressa de la rassurée. Les filles avaient été des anges... ou presque. Elle évita de parler de la petite fugue de Florence et de l'affreux haut-le-cœur qui s'était saisit d'elle un peu plus tôt lorsqu'elle avait du changer Belle.

Lorsqu'elles eurent quitter, Lise se retrouva de nouveau seule avec ses pensées. Toujours un peu troublée des événement de la mâtiné, la jeune femme prit une bonne et longue douche.

Elle troqua ensuite ses pantalons et son chemisier pour une robe noire ample, ajusté sous la poitrine. Celle-ci, sans être tape à l'oeil, était coupé au dessus du genou et lui donnait un petit air décontracté. Lise prit aussi le temps de se faire une petite queue de cheval comme elle avait l'habitude de le faire.

Son ensemble complété, des papillons dans le ventre, elle gagna la cuisine, sans prendre la peine de mettre ses chaussures. Puis, elle mit son post de radio préféré. Est-ce qu'Alec voudrait dîner avec elle ce soir? Elle l'espérait, elle souhaitait également qu'il passe la nuit avec elle. La jeune femme pourrait au moins l’accueillir avec un verre de vin...

Mais pas question de venir déranger encore une fois Sylvain ou Richard. Elle ferait le repas toute seule! Il y avait bien une recette facile à faire quelque part sur Internet se dit-elle en débouchant l'une de ses meilleurs bouteilles. Elle chantonna l'air de Por Una Cabeza de Gardel, accompagnant la mélodie qui résonnait dans la pièce.

Des pâtes! Tiens! Elle ne pouvait tout de même pas louper des pâtes! Aller! Au fourneau!

(HJ: ça sens déjà le brûlé XD)

[HJ : J’aime bien ton titre moi  En parlant de brûlé... dis-moi si tu veux que je change ]

Alors que Lise rentrait chez elle, Alec avait ramené les 3 enfants en bordure du Parc et les avait rendu, tous les trois, à Nathalie et Romain. Ils avaient parlé un moment et par chance, aucun des enfants n’avaient mentionné sa complicité avec la jeune femme. C’est pourquoi il n’en parla pas non plus, il n’y avait pas de raison après tout. Il était convaincu qu’il aurait un coup de fil soit ce soir, soit demain de la part de l’un des deux lui posant pleins de questions mais pour le moment, il avait la tête ailleurs. Une fois les petits avec leurs parents, Alec traversa à nouveau le Parc pour gagner sa moto. Les gens commençaient à vider les lieux et certains endroits étaient désormais désert. Pour lui qui n’aimait pas la foule, cette marche fut un vrai plaisir et il avait conservé sa bonne humeur.

Il ne lui fallut pas longtemps pour passer du Quartier des Affaires vers les Appartements Chics, la plupart du traffic était dans l’autre sens. Il n’était pas habitué à avoir des coups de gueule alors qu’il conduisait mais c’était limite aujourd’hui. Il ne faisiat pas bon être un motard à Ténébris en cette fin d’après-midi. Plus d’une fois, un gros imbécile avait tenté de lui couper la route et il avait dû faire des écarts impressionnants pour ne pas se faire renverser. Là où ça aurait rendu n’importe qui fou de rage, Alec lui restait serein, un de ces quatre cet idiot allait tomber sur un motard au caractère sanguin et payer pour son comportement. Heureusement pour lui, Alec n’était pas ce motard.

Arrivé chez Lise, il garda son casque en main et rentra dans le bâtiment. Un individu à l’entrée dû être surpris de voir un homme de sa trempe rentrer dans un tel luxe, qui le regarda disparaître jusqu’à l’ascenseur avec la bouche entre-ouverte. Alec en sourit mais ça ne l’empêcha pas de se rappeler que l’univers de Lise n’était pas le sien et qu’ils étaient à des années lumières de vivre dans le même monde. Arrivé devant son appartement, il toqua à la porte mais elle ne répondit pas. Il attendit une minute et finit par mettre sa main sur la poignée. Bizarrement, celle-ci s’ouvrit. Elle lui avait bien dit que la porte serait ouverte pour lui mais il ne pensait pas qu’elle le serait au sens littéral. Avant de la héler, il tendit l’oreille et entendit du bruit provenant de la cuisine. Du sacré bruit en plus. Refermant la porte d’entrée derrière lui, il prit la direction de cette pièce alors qu’une odeur dérangeante devenait de plus en plus prenante.

“Lise ?” demanda t-il en passant le seuil, assez intrigué de ce qu’il se passait et d’où venait cette senteur perturbante.

[HJ: non c'est parfait XD]

Un petit cri strident retentit, provenant de la cuisine. Non! Non! Non! Ça n'allait pas du tout! Pensa Lise qui avait bien faillit s'ébouillanter deux fois avec les pâtes.

Elle entendit soudain la voix d'Alec dans le couloir. Lise se crispa.

"heu... Oui? Je suis dans la cuisine!" lança-t-elle.

Soudain, elle remarqua du coin de l'oeil que sa sauce bolognes était entrain de cramer!

"Non! Non! Pas dans la cuisine!" s'époumona-t-elle en se précipitant vers le four.

La jeune femme éteint rapidement le rond avant de se saisir d'un linge de cuisine pour retirer la casserole du feu. Mais dans son empressement, le tissus lui glissa des mains et sa peau, si délicate, entra directement en contacte avec la poignée de métal brulante.

Ce fut un cri de douleur cette fois qui d'éleva de sa gorge. La jeune femme, les yeux ronds laissa tomber le chaudron plein de sauce sur le sol. Ce qui produisit un vacarne horrible. Une partie du souper se répandit sur le sol, au pied de Lise qui grimaçait sous l'effet de la brulure. 

“Heu.. ok.”

Entendant sa voix qui l’invitait à rentrer, il fit un pas dans la cuisine et le spectacle qui s’offrait à lui était totalement déconcertant. Lise émêchée comme aps deux, rouge comme c’est pas possible, en train de se jeter sur les plaques chauffantes. Il n’eut pas le temps de réagir qu’elle s’était saisit de la casserole pour finir par la laisser tomber à ses pieds dans un bruit sourd. Une odeur de tomate brûlée se répendit dans la pièce et atteint les narines d’Alec. Il ne pouvait pas rester interdit, ni rigoler, il ne devait pas. Le visage de la brune était livide et il réalisa qu’elle s’était faite vraiment mal. De plus, la sauce roussie était en train de couler et elle arriverait en quelques secondes au niveau de ses orteils.

Alec, qui était toujours planté près de la porte, se précipita sur elle, déposa son casque au passage et se saisit d’elle. L’arrachant au sol, il la déposa sur le compotoir près de l’évier de sorte qu’aucun des deux ne pourraient plus se brûler, enfin surtout elle.

“Fais voir...” lui dit-il dans un murmure.

La gardant contre lui, un bras autour de la taille, il s’emparra de son poignet et regarda la blessure qu’elle s’était infligée. Ce n’était pas grand chose, ses réflexes sous la douleur l’avait empêché de se brûler de trop mais, elle aurait tout de même une belle marque si il ne faisait pas quelque chose. Lâchant sa main, il tourna le robinet d’eau froide et reprit les jolis doigts de Lise dans les siens, en faisant de sorte à ne pas toucher l’inflammation qu’elle s’était infligée et guida sa main sous l’eau qui coulait.

“Attention, ça va peut-être te faire mal...”

Il laissa le liquide froid couler sur leurs deux mains et ne la lâchait pas du regard guettant un signe d’amélioration chez elle. Mais qu’est-ce qui lui avait prit de cuisiner ? Elle savait pourtant que ça ne lui réussissait pas... et à sa cuisine non plus... Gardant son sérieux, pour une fois, il n’arrivait pas à faire une glague ou même à jouer d’ironie, pas tant qu’elle avait encore mal. Il laissa une bonne minute s’écouler, tout en sachant qu’il lui en faudrait une bone dizaine.

“Ca va mieux ?” demanda t-il.

Lise se saisit de son poignet , et se mordit fort la lèvre inférieure pour ne pas jurer. Ça faisait un mal de chien! Les larmes lui montèrent aux yeux et sa vision se brouilla.

Soudain, elle sentit deux bras puissant autour d'elle. L'instant d'après, ses pieds quittèrent le sol et elle fut littéralement transporter par le prof. Il l'installa à même le comptoir et Lise détourna les yeux, morte de honte.

Alec constata l'importance de sa blessure lorsque timidement, Lise ouvrit son poing, légèrement tremblante.

"C'est vraiment trop bête." Gemit-elle.

Avec beaucoup de douceur, Alec se saisit de nouveau de sa main et la glissa sous l'eau du robinet. Le contact de l'eau sur sa brûlure la fit tresaillit et elle lâcha un petit " Ahh!" de surprise mélangé à la douleur.

Mais au bout de plusieurs secondes, la douleur s'engourdit peu à peu. Lisr eut finalement le courage de lever les yeux vers lui. La jeune femme força un sourire malgré les larmes qui perlaienr toujours au coin de ses yeux.

"Merci.... tu dois te demander ce que j'essayais d'accomplir?"

Elle soupira.

"J'aurais voulus te montrer que j'etais capable d'accomplir enfin quelque chose par moi-même. Et t'épater. J'ai échoué."

“Là, ça va passer...”

Il gardait sa main dans la sienne. Ses propres doigts commençaient à devenir froid mais il ne voulait pas la lâcher d'une semelle. Elle avait mal et il allait s'occuper d'elle jusqu'à ce qu'elle aille mieux, point barre. Il répondit à son sourire pendant une mili-seconde mais concerva une expression sérieuse et concentrée la regardant droit dans les yeux.

“Un peu oui... Qu'est-ce qu'il t'a prit ?”

Il se retint de faire une blague du goût de repeindre le sol en rouge ou mettre la cuisine en feu mais cette idée ne lui traversa même pas l'esprit. Il n'était vraiment pas d'humeur à laisser ce genre de commentaires passer ses lèvres ni même à y penser. En fait, il commençait à s'énerver un peu en écoutant Lise. Il comprenait ses raisons, les condamnait et était extrêmement en colère contre lui-même d'avoir aidé à une telle conduite de se manifester. Il ne lui avait jamais chuchoté de l'épater... Pourquoi donc avait-elle fait le choix de cuisiner voyons ? Il s'arrêta interdit...

“Mais tu n'as rien à me prouver Lise !”

C'était peut-être ça... Elle voulait lui prouver quelque chose, l'épater, le faire rester. Et plus. Il soupira et baissa la tête. Et merde ! Il avait gagné la timbale tiens, une belle timbale paf ! En plein travers de sa réalité... Merde, merde, merde. Pourtant, il commençait presque à sentir qu'il pourrait passer du temps avec Lise, sans se prendre la tête et que leurs différences les garderaient loin l'un de l'autre. Assez éloigné pour que le rester ne s'y mêle pas, et elle venait de se brûler.

“Ecoute-moi bien et je ne veux pas que tu le prennes mal. Je sais que tu ne peux pas cuisiner voyons, je n'attendais rien alors n'essaye pas d'être autre chose que toi, tu m'entends ? Regarde dans quel état tu te mets, et pourquoi ?”

C'était bien sûr une question rhétorique mais il se l'était plus posé à lui-même qu'à elle malgré le fait qu'elle ait entendu chaque mot. Il se mordrait vraiment les doigts de voir ce qu'elle avait essayé de faire. Quelle drôle de femme elle pouvait être.

Et voilà qu'il la réprimendait? Pourquoi? Elle avait déjà été puni en se blessant! Pas besoin d'en rajouter une couche. Vexée, elle fronça les sourcils et déglutit péniblement.

"Pour te faire plaisir! Voilà ! C'est dit! J'ai eu tort, je ne recommencerais plus."

Lise le dévisage quelque seconde, blessée en plissant les yeux.

"Juste pour faire quelque chose pour toi." Dit-elle plus calmement. "Parce que je t'aimes bien. C'est tout.  Ça t'arrive de vouloir faire quelque chose pour un ami? Juste parce que? Eh! Bien là, c'est la même chose."

Elle n'avait juste pas choisit le bon moyen. Lise degagea sa maim doucement et la pressa contre son coeur. De sa main libre , elle caressa la joue d'Alec, ainsi que sa barbe naissante. Comme au jour de leur rencontre au marché, elle suivit le contour de ses lèvres de son pouce.

"Est-ce si difficile a comprendre?"murmura-t-elle, renfermant ses jambes autour de sa taille.

Et voilà les femmes, elles faisaient des idioties, on leur disait de ne plus recommencer et elles prenaient la mouche. C'était pourtant elle qui s'était mise dans ce pétrin et il n'avait fait que dire la vérité, une vérité que tout le monde aurait dit.

“Bien, ne recommence pas alors !”

Ben voilà, la simplicité même et ils commençaient même à s’engueuler mutuellement en plus. De mieux en mieux tiens. Il leva les yeux au ciel et baissa la tête. Ses explications ne le satisfaisait absolument pas en plus mais il devrait s'en contenter. Dieu qu'elle pouvait être entêtée ! Mais quelle tête de mule vraiment. Cette fille était vraiment impossible, toujours à pinailler et à monter sur ses grands chevaux. Qu'est-ce qu'il serait arrivé à sa main si il n'avait pas été là et en plus elle aurait put se faire bien plus mal qu'une simple brûlure.

“Ok, ok...”

Heuu... non ! Ce n'était pas la même chose mais le fait qu'elle l'appelle son ami, ou presque, le conforta un peu et lui fit oublier qu'elle venait de se faire mal pour lui plaire. Il soupira alors qu'elle lui caressait la joue, puis la lèvre et referma ses jambes autour de lui. Il se figea encore plus et la laissa le rapprocher d'elle. Cette bataille, il venait juste de perdre par quelques caresses et par ses yeux. Lorsqu'il rencontra ses iris, il se sentit flancher. Il pouvait déjà sentir sa respiration se saccader et sa proximité avec elle grandir... Elle savait y faire en plus...

“Lise... Tu es incorrigible...”

Il secoua sa main pour se débarrasser du trop pleins d'eau qui coulait de ses doigts et ferma le robinet. Il ferma ses bras autour de ses hanches et l'attira contre lui avec fermeté avant de l'embrasser. Il avait attendu ce moment toute la journée et, en fait, cette blessure avait ternis son entrée, il aurait aimé juste être avec elle simplement et sans problème.

Alec était bien plus en colère qu'elle ne l'avait cru. Lise n'avait aucunement prémédité et maintenant que sa colère était quelque peu retomber, elle regretta de s'être emporté. De l'orgeuil mal placé, mélangé à la douleur peut-être. Elle était loin d'aimer se disputer avec lui.
La jeune femme eu un petit sourire timide.
"Disons que ça fait mon charme?"

Elle avait été trop orgeuilleuse et avait surestimer ses capacités. Alec avait eu raison mais elle n'était pas prête de le reconnaître.

Alec reserra son étreinte sur elle et elle sourit davantage. À son tour, elle croisa ses bras derrière son cou et lui offrit sa bouche. Un merveilleux frisson la parcourut de la tête au pied et elle soupira d'aise.

Enfin! Après toute cette journee abracadabrante, elle était recompenser de la façon la plus merveilleuse qui soit. Du coup, elle n'avait plis envie de cuisiner. Ou de faire quoi que ce soit d'autre. Elle approfondit leur baiser, grisée.

"Pardon" sussura-t-elle entre deux baisers.

“Ton charme oui...”

Il profita de ses lèvres à nouveau la serrant étroitement et sentant son désir pour elle décupler. Il commença à remonter sa robe sur ses cuisses, touchant chaque centimètres de sa peau au passage.

“Je crois que je préférais Dieu...” ajouta t-il en souriant, la serrant encore plus fort, si c'était possible.

Alors qu'il en voulait plus, il ne voulait pas la laisser sur un comptoir froid et dans une cuisine pleine d'effluves brûlées. La soulevant à nouveau, il l’entraîna avec lui, ne la laissant pas toucher le sol une seule seconde et vint la déposer dans la chambre, sur ce lit qu'ils avaient partagé une semaine plus tôt. Il était si bon de se retrouver ici avec elle à nouveau comme si rien ne s'était passé et d'oublier le reste. Il l'étreignit comme il l'avait fait avant, laissant leurs gestes et envies les emporter où ils voulaient et sans se poser de question. Après tout, encore une fois, le monde pouvait attendre.

Lorsqu'il la libéra, enfin, il était extrêmement fatigué  et même exténué de leurs moments à deux mais il essaya de la garder contre lui et de ne pas la laisser s'évader. Il laissait ses doigts courir le long de son dos en apaisant sa respiration, tranquillement, dans un silence apaisant. Finalement, et ce avant de se lancer dans un repos, trop profond, il se souleva légèrement et leva la tête de Lise pour mieux la regarder.

“Au fait, tu m'as pas dit mais tout va bien avec ton frère ?”

Lise s'arc-bouta dans ses bras, oubliant totalement sa brûlure et leur petite dispute. Alec avait cette façon de l'embrasser et de la caresser qui lui faisait perdre la tête. Fébrile, Lise n'avait attendue que cela et elle pu enfin laisser libre court à son désir, en réclamant davantage.

La jeune femme était toujours aussi fasciné par la passion vibrante de cet homme... Bon sang! Une semaine entière sans ça, c'était criminel!

Alec la souleva de nouveau et elle se cramponna plus solidement à lui, le sourire fendue jusqu'aux oreilles. Seigneur! Cela devenait une habitude! Alors qu'il la menait à sa chambre, Lise couvrit ses mâchoires puis son cou de baisers fiévreux.

Son dos rencontra bientôt le matelas et elle lui tendit les bras, impatiente de retrouver la pression de son corps contre le sien. La jeune femme passa rapidement le chandail d'Alec par dessus sa tête. Ses yeux se posèrent sur le joli nuage claire sur son épaule.

"Tiens ! Il m'avait manqué celui-là." Dit-elle en riant.

Lise perdit totalement la notion du temps. Mais à présent, de nouveau lové étroitement contre lui , la jeune femme se sentait merveilleusement bien, légère. Elle referma sa cuisse finement galbé contre la hanche d'Alec. Couchée sur le flanc, elle put contempler à tout loisir son visage. Dieu! Qu'il était beau! Pas beau comme un jeune gentleman ou un top modèle, tout jeune et tout rose... Non, beau comme un homme qui avait du vécu, de l'expérience... Son visage était serein, il paraissait s'endormir. Lise sourit en coin en repensant au moment où elle avait crier si fort le nom d'Alec qu'elle avait bien cru alerter tous ses voisins.

Elle ferma les yeux, par contre une petite sieste avant de dîner. Le prof lui posa une question , elle qui le croyait endormit .

"Hum...? Ah! Oui ! Mon frère... En fait, tout va bien maintenant. C'est sa belle-mère, la mère de Carole. Elle a fait une attaque. Il a fallut que lui et sa femme se rende d'urgence à l'hôpital, mais il ne voulait pas emmener les gamines. Mais, elle s'en ai sortit et va bien maintenant."

Lise n'avait rencontrer que quelque rare fois la mère de Carole, c'était une femme d'une très grande gentillesses. Elle n'aurait souhaiter pour rien au monde qui lui arrive malheur.

"Hum... Si tu veux bien rester ce soir, je t'avoues que je n'ai pas envie de me réessayer à la cuisine. Je pourrais commander une pizza." Dit-elle en levant les yeux.

Elle ne se rappelait pas la dernière fois où elle avait fait cela.

"... Si on ne la mange pas au lit, ça te dit?" Demanda-t-elle avant de rire, le regard espiègle.

Lise avait raison, c’était un miracle si les voisins n’avaient pas encore débarqué en leur demandant de faire moins de bruit. En elle et lui, ils avaient dû les déranger. Pauvres habitants de ce bâtiment qui avaient dû être troublé dans leur repas par ce qui croyait être une femme seule, vivant seule. Paf ! Lise Vernay, secrétaire de son état venait de révéler au quartier le nom de son amant dans un moment de tel plaisir qu’elle avait crié son prénom haut et fort. Heureusement, personne n’étaient venus les déranger et il avait put profiter de leur moment sans interruption et le lit avait tenu le coup.

“Ben mince alors... J’étais loin de m’attendre à ça.” Il ouvrit les yeux, la regardant à nouveau. “Mais si tu dis que tout va bien... Je comprends que tu ne voulais pas en parler devant les filles.”

Il ne s’était pas attendu à ça du tout et ça l’avait tiré de sa torpeur d’un seul coup. Des ennuis de santé dans la famille étaient toujours un moment qui rapprochaient son monde et il comprenait mieux pourquoi Isabelle et Florence avaient passé du temps avec leur tante dans la journée. N’empêche, ça l’intriguait quand même cette histoire, en plus de l’inquiéter pour elle et les siens. Il n’y pouvait rien, c’était son côté empathe qui voulait ça et il n’aurait pas put s’arrêter même s’il l’avait voulu.

“Je t’en aurais empêché de toute façon. D’ailleurs, je me demande si je ne vais pas condamner l’accés à ta cuisine, par sécurité.”

Il était sérieux en plus, à chaque fois qu’il imaginait Lise devant les fourneaux, il avait des frissons dans le dos. S’il la laissait faire, elle pourrait arriver à se faire bien mal. Il prit sa main dans la sienne, vérifiant que la marque qui était restée n’était pas trop profonde mais il ne voyait qu’une rougeur soutenue à la place de sa brûlure. Au moins, elle n’aurait pas mal bien lontemps, peut-être si elle laissait sa main en contact avec une eau très chaude mais autrement tout devrait bien aller.

“Ca me dit... sauf si je dois porter un costume alors là je pars...” rajouta t-il en lui rendant son sourire. “Dommage quand même, j’aurais bien mangé un tarte mais c’est peine perdue...”

Lise ricana, mais devant la mine presque sérieuse d'Alec elle se tut. Il plaisantait là, espérait-elle. Il faudrait bien, un jour où l'autre où elle aprenne à cuisiner.

Il se saisit avec délicatesse de sa main blessée et Lise déplia lentement ses doigts. Presque de peur de voir le résultat. La jeune femme craignait que ça ne laisse une marque indéfiniment. Heureusement qu'il s'agissait de sa main droite et non de sa gauche. Elle pouvait encore travailler sans trop de problème.

Alec lui lança qu'il aurait bien manger de la tarte . Lise resta bouche bée puis elle se jeta sur lui, en poussant une exclamatio faussement outrée.

"Mais c'est de ta faute si cette tarte a brulée!" S'écria-t-elle en s'asseyant sur lui, passant ses jambes de chaque côté de son corps.

Elle se saisit de l'oreiller et menaça de le frapper avec.

"Si tu ne m'avais pas embrasser, rien de cela ne se serair produit! Et on aurait éviter beaucoup de problème."

Elle éclata de rire.

Avant qu’il ait put dire quoi que se soit d’autre, Lise se retrouvait à califourchon sur lui pestant en le menaçant à l’aide d’un coussin. Tiens, il ne s’était absolument pas du tout attendu à une réaction pareille. Surpris et intrigué, il se mit sur les coudes le regarda pleins de questions...

“Ma faute hein ?”

Elle essayait de parler avec logique mais il n’y croyait pas. Toujours menacé, il ne pouvait s’empêcher de la déshabiller du regard, il faut dire que, de là où il était, il avait une belle vue sur les oranges de la demoiselle. Loin de se cacher, il souriait en coin alors qu’elle continuait à s’indigner, même si c’était pour de faux. Ca l’amusait qu’elle se permette ce type de comportement avec lui, il avait l’impression qu’être avec la vraie Lise et pas l’espèce de femme parfaite qu’elle affichait aux autres. Sans le savoir, elle devenait encore plus belle lorsqu’elle montrait ce visage.

“Si tu ne m’avez pas fait du rentre dedans je ne t’aurai pas embrassé.”

Tout combiné, leur petit jeu de flirt avait commencé lentement et n’avait cessé de gripper en puissance depuis cette journée à la Ferme. Même ce jour-là, alors qu’il la déposait chez elle, il aurait put en rire. Puis, le marché et le dîner. Même son père et son frère avaient remarqué que quelque chose n’était pas qu’amical entre eux et puis bon, l’épisode de la salle de bain n’avait franchement pas aidé Erwin à ne les croire qu’amis. En y réfléchissant bien, son frère avait quand même été un parfait gentleman à ne pas exiger d’en savoir plus ou tout simplement mettre Alec dehors... Même si c’était bien la faute de Lise pour ce coup là.

“Beaucoup de problème oui... Mais quel dommage...” Il posa doucement ses mains sur les hanches de la jeune femme et remonta le long de ses côtes en caressant sa peau.

"Oui! Absolument. Ta faute." 

Alec était extrêmement séduisant dans la lueur du soir et il lui était difficile de cntinuer de jouer la comédie. Elle finit par glousser, les joues roses. Surtout à cause de la façon dont cet homme la regardait. Son cœur s'embalait et elle avait l'impression d'être unique.

"Attends? Moi je te fais du rentre dedans?" s'exclama la jeune femme.

Elle abbatit mollement l'oreiller sur le torse d'Alec.

"OH! Ouais je m'appelle Alec, j'fais de la moto. J'ai un blouson de cuir." fit Lise en imitant le prof en prenant une grosse voix rauque. "tu veux faire un tour? Tu vas adorer!"

Alec suivit ses hanches et sa taille de ses mains. Prise d'une sorte de léger haut-le-corps, elle creusa les reins et eu petit soupire d'aise.

"Qu'est-ce qu'Alec aime sur sa pizza...? Non ne dis rien. Je vais deviner. "

Elle pencha sa tête sur son épaule, son indexe sur ses lèvres, pensive.
"Tu as la tête d'un type qu'il l'aime hawaïenne!"

[HJ : Le fou rire avec l'imitation de Lise XD]

“Je ne suis pas du tout comme ça et tu le sais. Si je t'ai emmené c'était juste pour te rendre service.”

Après tout, il n'avait aucune arrière pensée lorsqu'il l'avait reconduite chez elle, elle semblait si démunie et si seule. Le Prof s'en serrait voulu à mort s'il l'avait laissé à la Ferme sans au moins lui demander si il pouvait l'aider. Il lui sourit et resserra son étreinte sur elle lorsqu'elle se rapprocha de lui. L'envie qu'il avait de cette femme ne s'était pas dissipé et la sentir plus proche le fit frémir. Écartant le coussin, il l'enveloppa de ses bras et essaya de capturer ses lèvres mais elle les barrait de son doigt, essayant de deviner ce qu'il aimerait manger. Pour le moment, il n'arrivait pas à penser à son dîner mais elle était résolue. Il retomba sur l'oreiller en passant une man sur son visage avant de la coincer derrière sa tête. Ah les femmes...

“J'aime tout, mais oui hawaïenne c'est parfait.”

Il lui sourit tout de même en caressant la cuisse de cette magnifique jeune femme. Il était loin de ses premières pensées, lorsqu'il se disait qu'elle était trop belle pour accepter une quelconque intimité avec lui mais désormais cette pensée était tout autre. Il se demandait bien pourquoi elle n'avait pas un homme dans sa vie mais il ne pouvait se permettre de lui poser cette question, il n'aurait pas partagé ça avec elle, pourquoi donc le ferait-elle. Il conservait sa vie privée, privée. Point barre.

“Tu les prends où tes pizzas normalement ?”

Non, c'est vrai. Il s'était vraiment comporté en gentleman ce soir là. Il n'avait pas cherché à la séduire. En fait, il avait raison, c'était elle qui avait voulut se rapprocher de lui. Sans même s'en rendre compte, elle était peu à peu tomber sous le charme d'Alec.

"je suis plus classique par contre. Je l'aime peperoni fromage.

Elle s'étendit sur lui avec lenteur et s'étira doucement. Comme elle était bien avec lui. Pas la peine de de suivre un code d'éthique particulier ou de s'exprimer avec délicatesse ça lui faisait des vacances.

"heu... J'avoue que je contais un peu sur toi pour me dire ça."

Il était vraiment très rare qu'elle mange de la pizza. Bien que secrètement, elle en raffole.

La jeune femme approcha son visage du sien.

"...mais, c'est moi où tu n'as pas l'air d'avoir très faim?"

La jeune femme effleura sa bouche dans une attitude lasive. Puis, elle captura la lèvre inférieure d'Alec pour la mordre doucement, enjôleuse.

“Je dois bien avoir ça.”

S’il avait réussit à trouver une pâtisserie qui livrerait une tarte juste avant dîner, il arriverait à commander des pizzas, c’etait pas la mer à boire non plus. Toujours souriant, il la laissa s’étirer sur lui et lui caressa le dos de sa main libre. Elle était vraiment magnifique, simple et magnifique. Il n’y avait pas à dire mais Lise embelissait d’ébats en ébats avec ses yeux brillants et ses cheveux n’importe comment.

“Bof, pas tant que ça...”

Il n’eut pas fini sa phrase qu’elle s’était emparrée de sa lèvre et la mordrait. Ce geste, séducteur à souhait, le fit soupirer d’aise et il ferma les yeux tout le long de l’opération. Lorsque finalement elle le lâcha, une nouvelle bouffée de désir se prit de lui. Elle savait en jouer dis donc. Lise s’était montrée de plus en plus affriolante dans ses minauderies ou ses mots, comprenant certainement comment Alec fonctionnait et ce qu’il fallait faire pour l’asticoter. Il n’avait pourtant pas besoin de grand chose pour le motiver étant assez facilement excité, surtout par elle.

“Ah... Tu veux parler de ce genre de faim... Ben si tu me provoques aussi, ça ne va pas m’aider.”

Une fois de plus, elle l’intriguait. Lise, une femme, jeune et belle, qui se révélait être extrêmement douée et endurante qui plus est. Il n’aurait jamais cru à une telle volupté de sa part le jour où il l’avait rencontré et il pensait sérieusement ne pas être au bout de ses surprises avec elle. Doucement, il dégagea sa main derrière sa tête et vient effleurer la joue de la jeune femme. Tant pis, les voisins ne seraient pas contents pensa t-il alors il l’emprisonnait dans ses bras et l’embrassait à nouveau.

[HJ: pauvres voisins xD]

Elle se découvrait elle-même un malin plaisir à l'attiser et le titiller, explorant les limites de ses désirs. Lise n'avait jamais vraiment été le genre de femme très entreprenante au lit, pourtant avec Alec, c'était différents. Elle avait enfin trouver un homme qui lui en donnait envie, d'être coquine et voluptueuse. C'était merveilleux.

Lorsqu'elle croisa de nouveau le regard d'Alec, elle comprit qu'elle avait réveillé la bête. Oh! Bonté Divine! Elle ne s'en lassait absolument pas.

[HJ: Censuré xD]

Lorsqu'elle poussa son dernier soupire, couverte de sueur, la jeune femme du s'accrocher au montant du lit pour ne pas s'écrouler sur Alec. Ses bras tremblaient encore un peu et sa peau était recouverte de sueur.

Il baissa les yeux vers Alec, toujours étendu dans les oreillers et lui sourit, le souffle court. Toujours pantoise de l'intensité de leur ébat, elle n'arriva à formuler aucune parole cohérente.

Soudain elle entendit quelqu'un frapper contre le plancher avec ce qui devait être un manche à balais.

"C'est pas bientôt fini ce boucan! P*tain!" S'écria la voix rauque et bourru de son voisin d'en dessous.

Lise se pinça les lèvres, les yeux rieurs, pour se retenir mais ce fut plus fort qu'elle, Lise pouffa de rire. Pour la première fois de sa vie, plus rien n'avait d'importance. Sauf Alec. Dont elle était entrain de tomber amoureuse.
[HJ: dun dun duuun !! *musique dramatique*]

[HJ : Mouhahaha elle va devoir déménager XD Pas mal la musique dramatique oO Je peux même l’entendre...]

Un moment de pur plaisir où il n’avait pensé à rien du totu, sauf à elle. S’écroulant à nouveau, il n’avait qu’à se remettre. Essoufflé, il avala sa salive essayant le plus vite possible de reprendre son souffle alors que des billes de sueurs perlaient sur sa peau. Il était encore sous le choc de la vivacité et l’amplitude avec laquelle Lise s’était jeté dans l’arène. Retrouvant peu à peu ses mots et son souffle, il ne lâchait pas des yeux. Quelle femme ! Il la voyait fébrile, tremblante de plaisir et réalisa qu’elle ne serait jamais plus belle qu’en cet instant, avec des étoiles dans les yeux et les joues rougies de jouissance.

Toujours incapable de parler, il allait la serrer contre lui pour récupérer à deux mais le voisin avait une autre idée. Eclatant de rire avec elle en entendant ses remontrances, il s’esclaffa avec elle dans un rire qui grandit incontrôlablement en un vrai fou rire. Il dû faire des efforts sur-humain pour s’arrêter et retrouver un semblant de calme. Ca devait bien arriver un jour, la pièce n’était pas vraiment insonorisée au point qu’ils pouvaient passer innaperçus, surtout quand ils étaient aussi vocaux.

“Bon...” dit-il le souffle court et les yeux rieurs.

La gardant contre lui, il s’assit sur le lit et la serra dans ses bras en mettant sa tête sur l’épaule de Lise. Il reprenait peu à peu ses esprits mais sentait la fatigue le gagner, sans doute à cause de la perte d’énergie de ces dernières heures.

“Sympa ton voisin, il nous a pas interromput en tout cas...” ajouta t-il alors qu’un sourire passait sur son visage.

Alec s'assied dans le lit, au milieu des couvertures, conservant Lise dans ses bras. La jeune femme croisa ses pieds dans son dos.

"pff! Le voisin ira se faire voir." rigola-t-elle, les larmes aux yeux.

Ils demeurèrent un moment à s'éteindre, dans un silence confortable. La seule chose qui parvenait aux oreilles de la jeune femme était le bruit de leur respiration. La tête de son amant contre son épaule, Lise ferma les yeux et frictionna doucement son dos.

Elle craignait soudain que si elle se détâchait de lui, le monde allait continuer de tourner. Si elle avait pu, elle aurait probablement ronronner en ce moment.

"Va falloir que j'ailles nettoyer la sauce sur le plancher dans la cuisine... Mais ça ne me tente pas." finit-elle par soupirer.

Non. Je n'irai pas tout de suite descida-t-elle intérieurement. Ses paupières étaient vraiment très lourdes.

"est-ce qu'on commande la pizza maintenant?... Ou on a le temps de faire une courte sieste avant le repas...?"

“Si tu le dis...”

Il la garda contre lui, profitant de la chaleur de son corps et de la douceur de ses caresses. Il était juste bon de se retrouver dans ses bras et de profiter d'elle simplement. Il était bien loin de se douter qu'elle était en train de tomber amoureuse et qu'ils devraient avoir une conversation sérieuse dans le futur. Pour l'instant tout allait bien et il aimait cette douce tiédeur. Ce repos d'après. Ce fut jusqu'à ce que Lise recommence à parler.

“Non... On s'en occupera plus tard. Tu restes là.”

Il ne voulait pas la laisser s'échapper et retrouver cette dance des faux-semblants ou des apparencce. Il ne cultivait pas ce genre de culte et il aimait l'avoir contre lui juste comme ça. En plus il avait une idée et il comptait bien la laisser mûrir quelques instants. Ce n'était pas une mauvaise idée en fin de compte. Quelques secondes le firent se décider.

“Attends voir.”

Il se pencha sur le côté du lit, gardant un main sur sa hanche et attrapa son jean, il sortit d'un poche son portable et ouvrit sa liste de contacts. Souriant, comme si il avait une idée derrière la tête, il appela une de ses nombreuses connaissances et attendit que la personne prenne l'appel.

“Hey, Jo ! C'est Alec, tu vas bien ? Pas mal, pas mal. Dis-moi, ta pizzeria dans le Centre est toujours ouverte ? … Ah tu y es... Est-ce qu'il serait possible que je commande 2 pizzas, et des grandes, peperroni/fromage et hawaïenne ? Ok, alors l'adresse est...” Il lui donna l'adresse et la rue en souriant à Lise en lui caressant la joue. “Non pas 20 minutes... Dans 1 heure, non, 1 heure et demie... Parce que je suis occupé, avec de la compagnie, genre ensemble, un peu fatigué... Oui ben voilà je vais faire un petit somme et pas seul si tu vois ce que je veux dire... Et ben c'est pas dommage ! Tu comprends vite mais il faut t'expliquer longtemps ! Appelle-moi qu'en t'es en bas... Non tu ne monteras pas, parce que... c'est comme ça et pas autrement.”

Il raccrocha son téléphone et le déposa sur la table de chevet en adressant un sourire à Lise.
“Viens là,” lui dit-il en ouvrant ses bras.

"À vos ordres." dit-elle avant de de blottir plus étroitement contre lui.

Si Alec refusais de la laisser partir, elle n'allait pas lutter. Au contraire, elle de ferait un plaisir de rester au chaud dans ses bras. Quelle question!

Il y avait quelque chose de très appaisant et de très réconfortant à rester enlacer de cette façon. Lise se sentait surprenament en sécurité ainsi, à l'abri de toutes les atrocités du monde.

À regret, le prof se détacha quelque peu d'elle pour attraper son portable. La jeune femme lâcha un petit soupire las en se laissant mollement retomber sur le côté.

À voir la tête d'Alec, il avait quelque chose en tête et le sourire de Lise s'etira. Oui! Il était vraiment diabolique!

La jeune femme le regarda, en silence , commander leur repas. Elle attrapa sa main libre qu'il avait poser sur sa cuisse et la mena à ses lèvres. Elle embrassa tendrement chacun de ses doigts, puis sa paume. Les mains d'Alec faisait artit des choses qu'elle aimait le plus chez lui. Elles étaient grandes et puissantes. Nouveau frisson.

Il finit par raccrocher,satisfait, et la jeune femme se jeta dans ses bras.

"tu as vraiment pensé à tout... C'est mon Job d'habitude. Ça fait changement. J'aime bien" affirma la jeune secrétaire avant de capturer ses lèvres sous les siennes.

Elle posa ensuite sa tête contre son épaule et trouva très vite le sommeil.

“J’y avais pas pensé, j’ai juste eut une idée et ça a marché.”

Il la laissa l’embrasser et se blottir contre lui, lui donnant la liberté de prendre une pose confortable et rassurante. Assez pour qu’elle puisse s’endormir paisiblement et lui aussi. Il sombra dans un sommeil sans rêve ponctué de tendresse. Il se surprenait à trouver plaisant d’avoir cette femme dans ses bras et ce sans bouger. Elle gardait une température agréable et ne se changeait pas en volcan en dormant. Son somme fut reposant, mais san plus et il fut réveillé par la sonnerie du téléphone. Il le coupa immédiatement et se dégagea de l’emprise de la jeune femme qui dormait toujours sur son épaule. Il passa son jean et son t-shirt et quitta la pièce sans se retourner. Elle avait put se réveiller ou non mais il voulait juste aller chercher le dîner le plus vite possible.

Arrivé au rez-de-chaussé, Jo l’attendait avec les pizzas à la main, il paya en engagea une conversation sur des broutilles. Il essaya bien sûr d’en savoir plus sur Lise mais Alec éluda toute question et revint vers l’ascenseur malgré la curiosité de son ami. Il revint vers l’appartement et laissa les pizzas au salon avant de revenir vers la chambre. Encore une fois, il ne put dire si Lise était réveillée ou non mais il se blottit près d’elle en lui caressant la joue.

“Lise... Les pizzas sont arrivées...” lui dit-il en effleurant sa peau avec un peu plus d’insistance.

Lise fit une sorte de rêve bizarre, où elle avait à s'occuper d'une armée d'enfants en bas âge. Chaque seconde qui passaient , de plus en plus d'enfants se trouvaient sous sa charge au point où elle en avait perdu le compte. Elle avait à sa disposition une montages de couche, de biberons, de petits souliers et de poussette sans jamais pouvoir les utiliser. Disons que les évènements de la journée l'avait quelque peu marquée.

Une sonnerie de téléphone portable résonna au loin... Dans la réalité peut-être. La jeune femme soupira en frottant ses yeux de son poing. Fort heureusement, celle-ci ne dura pas longtemps et elle sombra de nouveau, se retournant sur le dos.

Elle sentit bientôt la main d'Alec sur sa joue. Les paupières closes de la jeune femme palpitèrent avant qu'elle n'ouvre les yeux.

"Les pizzas...? Déjà?"

Lise s'étira de nouveau, courbant le dos. Puis elle huma l'aire. Oh! Oui! Les pizzas! Elle pouvait les sentir d'ici. Elle se redressa sur ses coudes, l'eau à la bouche.

"Oui, maintenant que tu le dis... J'ai faim."

Mitigée entre l'envie de paresser encore au lit avec Alec et manger, son estomac finit par décider pour lui-même et cria famine.

La brunette sauta hors du lit en cherchant sa robe.

"Dis moi, quelle heure est-il? " demanda Lise en trouvant finalement le vêtement un peu fripé.

Elle passa finalement la robe avant de se retourner vers lui. Lise eu un sourire en coin, déshabillant Alec du regard. La jeune femme ressentait soudain une certaine fierté de susciter chez lui une certaine forme de désir, d'avoir pu l'embrasser, le toucher... Et de l'avoir vu dans son intégrale.