Compétente, intelligente, belle ... et en cloque ! (PV Vyle)

Lundi matin... Déjà. Lise était allongé dans son lit, fixant le plafond. Munch, était roulé en boule près d'elle, ronronnant joyeusement, tandis qu'elle caressait son ventre arrondi. Le soleil ne s'était pas encore levé, mais elle était bien réveillée. En fait, elle n'avais pas dormie de la nuit. La jeune femme aurait voulut qu'Alec soit là. Elle voulait qu'il la prenne dans ses bras, comme avant, qu'il lui dise qu'elle s'en faisait pour rien. Lise aurait voulut former une famille. Elle se retourna et regarda la place à côté d'elle, vide, bien sûr. Hormis le chat....

Puis son regard se posa sur son ventre.

"C'est une nouvelle vie qui commence. Tu vas voir mon bébé. À partir de maintenant, les choses vont s'arranger. Et tout ira bien." Dit-elle d'un ton soudain plus enthousiaste.

D'un bond, elle se leva. À la douche!

Munie d'une ample chemise blanche , d'un jean superbement taillé et d'un élégant veston noir, Lise sortit du taxi et se retrouva devant l'immeuble  du Sunlight.  Ce n'était pas parce qu'elle était enceinte qu'elle allait cesser d'être coquette, au contraire. Alors qu'elle montait les marches, elle continuait de faire tourner les têtes. En fait, elle avait rarement été aussi resplendissante.

Comme prévue, elle poussa les portes du bureau à la première heure, juste assez en avance pour rester dans la politesse. C'est d'un pas décidé, le sourire aux lèvre, qu'elle se dirigea vers le bureau de son nouveau patron.

Tout ira bien, mon bébé....

(HJ : J'ai légèrement modifié le titre pour le rendre plus... humoristique ^^ )

Cela aurait pu être un lundi matin classique, normal et routinier. Mais ce n'était pas le cas. C'était une journée bien particulière. Le journaliste vedette attendait avec une impatience la plus dissimulée que possible, sa nouvelle assistante. Nombre de personne c'était disputé le poste. Mais jusqu'à présent le chroniqueur avait toujours refusé toutes les personnes qui s'étaient présentées à lui. Même les plus anciens, ayant des compétences reconnues et le potentiel pour ce poste, c'étaient faits refoulés par les soins du harpie. Aujourd'hui Lise Verney, son assistante arrivait et elle n'allait pas se faire que des amis...

La matinée avait bien commencé. Après s'être levé de bonne heure, bu un café et sortit son chien, Vyle s'était rendu à son bureau avec Pongo son dalmatien. Il était arrivé en avance, car il ne souhaitait pas perdre de retard sur son travail. Il savait que l'humaine allait lui prendre son temps. Il allait devoir la présenter à l'équipe, puis lui monter les locaux, ensuite lui monter les dossiers sur lesquels il travaillait en ce moment.

Alors qu'il était sur l'écriture d'un article, pianotant sur sa machine à écrire à l'ancienne, il leva les yeux. La pièce était un vrai capharnaüm. Des cartons non triés, s'étendaient sur tout un pan de mur. Il soupira. Quand il avait besoin d'un document il mettait toujours des heures à le trouver. Il jeta un regard désespéré à Pongo et soupira.

« Ne dis rien... je sais. »

Il reprit son travail, après une caresse sur la tête de son chien. Quelques longues minutes plus tard la porte de son bureau s'ouvrit. Il ne bougea pas, ne lui lança pas un regard.

« Vous êtes en retard... » dit-il, alors que c'était faux...

[HJ: excellent choix]
Elle resta sur le pas de la porte, pétrifiée par sa remarque. Elle battit plusieurs fois des paupières, abasourdie, puis elle jeta rapidement un coup d'oeil à son portable pour voir l'heure. Lise fronça les sourcils en rangeant rapidement l'appareil et se retint de rouler des yeux. Lise s'arma plutôt de son plus charmant sourire. En grandissant chez les Vernay, il fallait très vite apprendre "le jeu" sinon, on était écarté.

"Bon matin à vous aussi, monsieur Dahl Maz Yien  [HJ: sais-tu combien j'ai mis de temps pour la comprendre la maudite joke du nom xD oh! Boy!]  ." Dit-elle doucement en refermant la porte derrière elle.

Elle s'approcha du bureau, son petit sac entre les mains.

"J'aurais souhaité vous emmener un café ce matin mais la réceptionniste m'a dit que vous n'aimiez ni le café.... Ni le thé. Je lui ai demandé ce qu'il vous aurait fait plaisir, mais j'ai cru comprendre  que vous suiviez un régime un peu particulier. "
[HJ: gros guess ici, je sais pas ce que j'avance, ça se peut ça se soit pas le cas]
Elle n'avait pu lui en dire plus d'ailleurs... Étrange.


"Voulez-vous me dire ce qui vous plairait que je vous apporte le matin?" Dit-elle, pour briser un peu la lourde atmosphère qui pesait sur elle.

Lise était parfaitement au courant que l'homme devant elle ne la portait pas dans son coeur, mais son travail consistait à lui être agréable et utile. Pour cela, la jeune femme pouvait se montrer fort dévouée.

Vyle esquissa un sourire amusé quand Lise lui fit remarquer à sa façon son impolitesse. Il savait aussi qu'elle n'était pas du genre à se laisser faire. C'est peut-être pour ça que malgré son humanité, il l'estimait. Oh il n'ira pas jusqu'à dire qu'il l'aimait bien. Il ne fallait pas exagérer non plus. Il restait tout de même. Il écouta son petit laïus sur le fait qu'elle ne lui avait pas apporté de café. Visiblement, les intimidations commençaient déjà. Il fit mine de ne pas l'écouter, restant stoïque et pianotant sur le clavier de sa vieille machine, mais en bon journaliste, il savait tendre l'oreille et fare semblant d'être concentré sur autre chose.

S'il ne bougeait pas, il n'en était pas de même pour Pongo qui se leva d'un seul bond de son panier pour accueillir chaudement la nouvelle arrivante. Si le maître était un homme eu enclin à séduire sans cesse la gente féminine, pour le dalmatien il en était tout autre. Il sautait sur toutes les femmes les draguant pour quelques grattouilles gratuites. Limite s'il ne se prostituait pas à la première paire d'orange venu. Mais, il était parfois un peu brusque... Alors qu'il s'apprêtait à sauter sur une femme enceinte, son maître, comme sortit de nulle part l'attrapa par le collier juste avant qu'il ne risque de la faire tomber.

« PONGO SOIS SAGE ! »

Le harpie ne levait la voix que très rarement sur son jeune chiot un peu fou. Mais ce dernier aurait pu faire du mal involontairement à son humaine récemment adoptée... euh embauchée. Lapsus.

« Doucement avec Mademoiselle Veney. Elle va travailler ici. Elle te grattera derrière les oreilles si tu es sage et doux avec elle. Ne lui saute plus dessus compris ? »

En guise de réponse l'animal se lova amoureusement contre Vyle et lui lécha le bout des doigts malgré l'écœurement de se dernier pour la bave qui dégoulinait... Il la lâcha et attrapa une lingette désinfectante, s'essuya les mains avant de la mettre à la poubelle. Il poussa un soupir et laissa son animal s'asseoir gentiment au pied de l'humaine.

« Il est gentil, mais un peu trop affectueux. Vous vous y ferez ! » Il fallait comprendre que c'était un ordre qui ne souffrirait d'aucune contradiction.

Alors qu'il allait lui dire qu'on l'avait mal renseigné pour le café, la réceptionniste toqua à la porte et entra avec une tasse fumante du breuvage noir dont il raffolait tant. Il suivait en effet un régime particulier, à base de viande humaine putride. Autant dire que c'était très appétissant. Cependant, il pouvait boire de l'alcool, du thé et surtout du café dont il était vraiment friand. Mais il n'aimait que le bon café, pas le jus de chaussette qu'il servait dans la machine se trouvant dans le hall d'accueil. Après avoir minaudé et fusillée du regard Lise, la réceptionniste s'en alla.

« Je suis un régime particulier, ça, c'est vrai. En revanche, je bois du café. Beaucoup de café. De bonne qualité, fort et sans sucre. N'apportez pas d'aliment dans 'notre' bureau. Jamais. Vous mangerez en salle de pause comme les autres. »

« En prenant, ce poste vous vous êtes fait des ennemis puissants au sein de la rédaction. Nombreux sont ceux qui le voulaient. Hommes comme femmes. Restez sur vos gardes avec eux. N'oubliez pas que nous sommes ici des journalistes pour la plupart. Ou des journalistes en devenir. Nous vendions notre mère pour un scoop. Méfiez vous ! »

(HJ : heheh! Les oranges…)

Lorsque la jeune femme vit le chie s’agiter, elle eut un vif mouvement de recul. Amoureuse des chats convaincue, les chiens, et surtout les gros l’avait toujours un peu effrayée. Celui-là n’avait pas l’air bien méchant, mais il l’avait véritablement pris au dépourvue.

Les yeux rivés sur l’animal et son maître, Lise fit un petit pas sur le côté. Oui, elle s’y ferait visiblement. La jeune femme hocha la tête, malgré tout peu convaincue. Elle forçat un petit sourire et eut un rire nerveux. Un énorme chien dans un bureau 7 jours sur 7, merveilleux. Comment faisait-il pour travailler avec un tel animal à ses pieds? Oh! Et il allait probablement japper durant la journée, alors qu’il faisait des téléphones…

L’instant d’après, la femme de l’accueil entra pour offrir à son patron un café bien chaud à en croire la quantité de fumé qui s’en dégageait. QUOI? Oh! La garce! Lise resta un moment la bouche entrouverte, se rendant compte qu’elle l’avait roulé. Elles échangèrent un regard qui en disait long avant qu’elle ne disparaisse derrière la porte. Lise plissa les yeux, fort contrariée.
La jeune femme se retourna finalement vers son employeur, et opina. Lise ne s’était que rarement fait des amis dans sa carrière et aujourd’hui ne ferait pas exception. Elle avait l’habitude de ce genre de chose, et savait parfaitement se défendre.

‘’Bien! J’ai hâte de commencer alors. Par quoi on commence?’’