La porte te sera ouverte (PV)

(HJ: Oh! Yeah XD)

Une forme flou se dessina devant ses yeux, mais là encore, était-ce un homme ou un amat de couverture. Sa main rencontra bientôt ce qui devait être une épaule. Sa peau était chaude sous ses doigts. Oui, c'était bien Alec. La jeune femme en ressentit une sorte de soulagement. Il était là.

Il émit un genre de son sourd et grave, s'apparant à un grognement avant de recouvrir sa main de la sienne. La jeune femme se tendit. Oh! Bonté Divine! L'avait-elle réveillé? Elle grimaça, soudain prise de remord et son mal de tête sembla redoubler d'ardeur.

L'instant d'après, elle était plongée dans une subite mais agréable pénombre. Son cerveau au ralentit mit un instant à comprendre qu'Alec venait de rabattre les couvertures sur leur tête. Amen! Lise émit un long soupire de soulagement et consentit enfin à ouvrir peu à peu les yeux.

''Qu... hein?''
Danseuse? Lise se tortilla quelque peu pour venir se presser contre lui. Il était comme une sorte de fort au milieu de la tempête dans sa tête. Bien que surtout métaphorique, elle ressentait un certain réconfort de le sentir près d'elle.

''danseuse é...toile?''

De quoi parlait-il? Oui elle avait bien dansé dans sa jeunesse mais comment le savait-il? Elle ne lui avait rien dit de tout cela. Ça la frappa d'un coup.

''Oh! Merde...''

Elle avait danser comme une folle dans son salon. Comme une folle! Comme une furie! Pourquoi? Lise avait tellement honte tout à coup.

''J'ai... Je me suis donner en spectacle...''

Il la cueillit dans ses bras alors qu'elle revenait peu à peu à elle-même. Il l'entoura d'une main et posa l'autre sous sa tête laissant sous coude en hauteur afin que les couvertures ne restent pas posées sur sa figure. Lise ne semblait pas comprendre ce qu'il disait pourtant, son cerveau devait être sacrément grincheux pour que sa mémoire soit autant trouée. Il n'avait pas ce genre de symptôme lorsqu'il buvait et s'était toujours souvenu de ce qu'il avait fait ou dit... Pas toujours une bonne recette.

“Tu te souviens pas ?”

C'était aussi une possibilité au fond. Des fois, l'alcool avait un effet assez nocif sur les souvenirs et elle était peut-être de ceux là. Il ne put s'empêcher de sourire en coin pourtant et continua jusqu'à ce qu'elle réalise que oui, elle avait dansé comme une malade et avait transformé son salon en relique de dance floor, sans la boule disco bien sûr.

“Ah ben voilà...”

Et ne pas rire, ne pas rire, ne pas rire... Que d'effort au réveil quand même ! Toujours un peu dans le brouillard, il avait aussi du mal à penser et serait bien volontiers retourné dormir pendant un bon moment, juste assez pour avoir un semblant de repos.

“Alors, "Mademoiselle je tiens l'alcool", on dance dans le salon ?”

Il ricana un instant en caressant sa peau si douce et réfléchissant une seconde. Combien de temps lui faudrait-il pour se sentir humaine ?

''Je suis tellement désolée.'' pleurnicha-elle. ''J'en reviens pas que tu ais vu ça. C'est tellement humiliant ''

Lise fronça les sourcils en l'entendant rire. Elle leva les yeux vers lui, indignée.
''Je rêve ou tu viens de te marrer?'' dit-elle. ''C'est pas drôle!''

Se marrer oui, il avait dû rire un bon coup hier soir! Et s'il l'avait filmé? Il n'oserait pas... Oh! Que si, c'était Alec Kane quand même! Une plaisanterie n'attendait pas l'autre avec lui, mais honnêtement Lise ne préférait pas savoir.

''Qu'est-ce que j'ai fait d'autre?'' demanda-t-elle, cherchant en même temps dans ses souvenirs.

Elle caressa d'une main lasse le torse d'Alec, farfouillant dans son esprit embrumé. Il avait bu autant qu'elle, pourquoi n'était-il pas dans le même état alors? Ce n'était pas juste!
Puis, elle tressaillit.

''oh! Et je t'ai parlé de mon rêve. Non! Qu'est-ce que je t'ai dit?''
Lise nageait en plein cauchemar! Elle espérait de tout coeur ne pas s'être rendue au moment du récit où il l'avait attrapé pour la faire sienne sur le sable carrément. et fait... enfin d'autre choses plus où moins avouables.

Lise vira au cramoisie, suspendue à ses lèvres.

“Le ridicule ne tue pas Lise et puis c’est pas comme si j’étais tes parents. C’est juste moi, je garderai le secret.” Promit-il.

Risette après risettes, oui il avait craqué et avait rit tout en essayant de se retenir. Il n’y pouvait rien, elle le faisait rire avec son indignation et son air humilié. Il n’y avait pas matière pourtant, elle avait un peu bu, dansé, raconté une histoire en étant rouge comme une tomate et ils avaient fait l’amour. Pas de quoi en faire une maladie en effet.

“Oui, je me marre et c’est drôle. Tu étais très marrante hier soir.”

Souriant toujours, il allait plonger dans l’hilarité si elle continuait comme ça. Tant bien que mal, il se força à ne pas exploser devant sa mine et ferma les yeux. En quelques verres, Lise s’était vraiment mit une misère avinée la veille. Alec, lui, qui était quand même plus lourd et résistant qu’elle avait tenu le choc et il ne se sentait pas groggy du tout. Ce n’était pas quelques verres sur un estomac plein qui allait le perturber. A jeun et après une grande bouteille pourquoi pas, mais sinon, tout allait bien généralement.

“Qu’est-ce que tu as fait d’autre ? Oh mais pleins de trucs...” avoua t-il.

Les comissures de ses lèvres s’élargirent quand il repensa à combien elle avait dansé et chanté. Bon sang, elle c’était vraiment donnée à fond comme une ado. Une vraie gamine si ses souvenirs étaient bons, et il avait une mémoire intacte de tout ce qui c’était passé ce soir là. Tout...

“Ah oui, tiens ton rêve... La plage, les vagues, les goélands... et moi bien sûr. Je vais me répéter mais tu as vraiment des rêves bizarres, quoi que flatteurs.”

Il la serra un peu plus contre lui en faisant attention à ne pas trop mettre de pressions sur son ventre. Qui sait, elle avait peut-être des crampes à cause de l’alcool.

“Au fait, je t’ai pas réveillé en te mettant au lit j’espère ?”

Alec était toujours de plus en plus hilare et Lise toujours plus rouge.

"Pleins de chose?" Hoqueta-t-elle d'une toute petite voix.

Qu'avait-elle fait encore, sans que son cerveau ne puisse se le remémorer. Et son mal de crâne qui persistait.

"C'est... Tout?"

Lise eu un petit rire nerveux, couvrant ses joues brûlantes de ses mains plus fraîches. Si elle n'avait que mentionné Alec dans sa vision d'espèce de Dieu de la mer, écalant et tout luisant, c'était déjà pas si mal en fait. Mais Alec pouvait aussi ne pas tout lui dire pour lui éviter davantage de honte, et préserver sa pudeur. Enfin pudeur, après ce qu'ils avaient fait la veille, il n'y avait plus grand place pour celle-ci.

Ainsi Alec l'avait bel et bien coucher puis bordé comme un enfant.

"Heum... Non. Enfin, si oui, je n'en ai aucun souvenir."

Lise retrouva un peu son sourire, se retrouvant plus étroitement blottit contre Alec.

"Tu fais ça comme un champion dis donc!"

Comment avait-il fait cela? ... Avait-il l'habitude de porter des filles d'une chambre à une heure. Lise ressentit une sorte de pincement au coeur en pensant à cela. Et préféra chasser cette idée de son esprit. Alec pouvait voir toutes les filles qu'il voulait, après tout. Il n'avait jamais été question de relation entre eux. Lise voyait Alec comme un ami...avec un petit plus? Qui la rendait à la fois heureuse et comblée.

Le jeune femme posa un petit baiser sous sa mâchoire avant de dire:

"Moi c'est mort... Je sors pas de cette tente improvisée, hein!"

“C’est tout.” Répondit-il.

Mais déjà assez. Le jeune homme n’avait été très sûr de ce rêve la veille, il n’était pas plus convaincu ce matin. Mais qui sait, si Lise était sage, il l’emmènerait peut-être à la Plage un de ces quatre. Ca leur ferait une sortie, plutôt que de toujours se voir chez elle. Et puis, elle aimait faire de la moto et il n’avait aucun soucis à l’emmener derrière lui. Tout en y pensant, il se dit que pour aujourd’hui c’était mort en effet mais que plus tard, pourquoi pas, il lui proposerait de fuir la ville un petit peu. Comme elle le pensait elle-même, ils n’avaient pas vraiment d’accord à proprement parlé mais ce n’était pas exclu qu’il l’amène ailleurs, même pour une nuit.

“J’ai aucun mérite, tu es légère comme une plume.”

Bon, au moins elle ne s’était pas réveillée et elle avait eut un sommeil paisible, lourd et bourré, il fallait bien le dire. Elle n’en dit pas trop sur son état mais elle devait vraiment mal se sentir pour ne pas vouloir bouger de là, ce qu’il pouvait comprendre. Tout de même, se retrouver dans des états pareils après deux verres, on a pas idée.

“Je resterai bien là toute la journée... mais bon...”

Soudainement, il eut une idée et redressa légèrement la tête pour regarder Lise. Comment n’y avait-il pas pense plus tôt ? Pauvre Lise, elle souffrait et lui ne lui avait même pas fait savoir qu’il lui avait laissé un petit quelque chose pour récupérer plus vite.

“Oh tiens, j’ai oublié, je t’ai laissé un verre d’eau sur la table de chevet. Il faut que tu te ré-hydrates.”

[hJ: ah! lise petite nature xD]
Lise prit son visage entre ses mains, comme si elle aurait pu atténuer la douleur de cette façon, et grimaça. L'horreur. Il se contenterait de limonade pour un moment après ça.

"Tu as fais ça..?" Dit-elle surprise en entrouvrant les yeux.

Lise devait tout de fois affronter le soleil pour atteindre le Saint Graal. Diantre! C'était si loin! Le moindre effort lui paraissait une montagne à franchir. Elle s'extirpa ,du moins, peu à peu du confortable cocon que constituait les couvertures, et elle attrapa le verre d'eau.

La jeune femme n'eu d'autre choix que de s'asseoir dans le lit , pour ne pas renverser de l'eau partout quoi. C'était l'évidence même. Malgré le soleil.

"Merci."

Lise bu en quelque secondes la moitié du verre d'eau qu'il avait laissé là.  Puis elle poussa un long soupire de contentement, frottant ses yeux de sa main libre.
Quelle merveille ! De l'eau!

Lise se retourna un moment vers Alec.

"Pourquoi tu prends soin de moi comme ça?" Ne put-elle pas s'empêcher de demander.

Ce n'était pas vraiment une question piège , mais ça lui paraissait toujours aussi inouï et incompréhensible qu'au premier jour. Lise détourna de nouveau le regard et termina de caler son grand verre d'eau.

"À ta place, je me serrai barré depuis longtemps.." Lâcha Lise en reposant le récipient sur sa table de nuit.

Elle posa une fois de plus les yeux sur lui, s'habituant peu a peu à la lumière du jour.  Puis elle tendit la main vers son visage et effleura sa joue  avec beaucoup de tendresse.

"Toi, qui prends soin de toi?"

“Ben oui, j’allais pas te laisser sans eau au réveil, ça aurait été pire.”

Une des ses pires gueule de bois avait été durant ses études. Avec un groupe de mecs, ils étaient allés campé et étant entre mecs, ils vaaient non seulement bu comme des trous mais avaient oublié un élément essentiel de la récupération... L’eau... Avec une migraine à vous faire exploser les tympans, ils avaient dû marcher 15 minutes le matin venu sous un soleil de plomb afin de trouver une rivière. Cette leçon était gravée dans sa mémoire à vie et il était toujours prévoyant désormais, même s’il n’allait plus vraiment camper. Garder un verre d’eau sur sa table de chevet était tout au plus un réflexe et il n’aurait pas laissé la jeune femme sans.

Il l’aida à écarter les couvertures et se redressa sur les coudes en la laissant boire. L’éclat du jour l’ébouit un peu mais il se dit qu’au moins, il n’avait pas aussi mal qu’elle et ne songea pas à se plaindre. Ses yeux le piquaient et ils devaient toujours être aussi rouge. Son épaule droite était un peu endolorie, il avait dû dormir dans une mauvaise position ou alors c’était leur somme sur le canapé qui en était la cause.

“C’est juste de l’eau, Lise.” Répondit-il simplement.

Il n’avait pas comprit où elle voulait en venir. Il pensait juste à l’instant et pas à tout ce qui c’était passé depuis leur rencontre. C’est vrai que si on faisait le compte, il avait passé plus de temps à l’aider qu’autre chose chose... Enfin non, l’aider passait en deuxième position mais bon, il n’y pensait même pas. Pour lui, une telle attitude était naturelle et venait d’elle-même. Ce n’était pas un acte réfléchit, juste une pulsion qui le poussait à agir. Il n’aurait peut-être pas fait de même pour n’importe qui non plus, sa générosité avait des limites, mais une sorte de lien c’était créé entre eux depuis la Ferme et c’était inconsciemment qu’il l’avait épaulé.

“Ne dis pas ça...”

Il était perdu. Pourquoi questionner quelque chose qui n’avait pas besoin de réponse. Comme prendre soin d’elle ou être là, ça coulait de source pourtant. Il accueillit la caresse qu’elle lui donnait en fermant les yeux et instant, se délectant de son affection alors qu’elle ne se sentait pas au top mais finit par ouvrir les yeux en entendant sa dernière interrogation. Interloqué, il prit une mine dubitative comme si il y pensait pendant un moment mais l’explication était toute simple. Personne.

“Tu connais la réponse à cette question.” Lui dit-il en un mumure et en reprenant une expression neutre et la fixa droit dans les yeux. “Qu’est-ce que tu veux savoir au juste ?”

"Si je t'assures..."

Trouver une espèce de folle hystérique dans les bois, elle aurait passé son chemin, vite fait. Avait-elle seulement aider quelqu'un dans toute sa vie? Rendait-elle service aux gens? Non. Lise était une femme égoïste et elle était au courant. Pourtant, elle ne pouvait s'empêcher de vouloir qu'Alec soit bien.

"Je m'en doutais. C'est vrai." Ajouta-t-elle en glissant ses doigts dans les cheveux sombres d'Alec, poursuivant ses caresses. "C'est juste que... Bon, c'est vrai que ce n'est pas de mes affaires."

Lise demeura quelques secondes muté dans le silence, à simplement cajoler tendrement l'homme étendu près d'elle.

"J'ai l'impression que tu aides tout le monde autour de toi. De ce que j'ai vu en tout cas. Mais il n'y a personne quand..."

Bon, c'était plutôt sombre comme sujet de conversation ce matin. Et Lise sentait de nouveau la fatigue la gagner. Quelques heures de plus de sommeil lui ferait un grand bien.

"Et je ne suis pas entrain de te dire que tu gères mal ta vie. Tu fais comme tu le sens. Je ne suis personne pour juger. Mais je... "

Lise s'étendit près de lui.

"J'aimerais pouvoir faire quelque chose pour toi. "

Elle eu un petit rire presque triste.

"Et là, pas dans le sens où je vais prendre soin de toi, de laver tes chaussettes, où de cuisiner pour toi le soir... de toute façon j'en suis incapable. Mais, je sais pas. Si tu as besoin de juste discuter, de passer le temps... Ou de juste..."elle rougit " heum... Baiser. Tu n'as... Qu'à passer."

“Heu...”

Sans crier gare, Lise venait de commencer une discussion qu’il ne pensait absolument pas avoir avec elle. Comme une carpe hors de l’eau, bouche légèrement entre-ouverte, il l’écouta sans piper mot.

Elle avait raison... Tristement, elle venait de mettre dans le mille et il s’en rendit compte. Il ne l’avait vu que quelque fois et elle avait déjà réalisé combien il était seul alors qu’il essayait d’aider les autres. Oh ça ne le dérangeait pas, les autres ne venaient pas vers lui pour prendre des nouvelles c’est vrai, mais un coup de fil et il aurait toujours de la compagnie. En revanche, et ça faisait pas mal de temps que ça ne lui était pas arrivé, trouver un petit bout de femme comme elle, magnifique à souhait, avec qui il pourrait juste passer du temps copmme ils l’entendaient. Pourquoi pas.

Il était resté complètement muet durant son petit discours, ne s’attendant pas à ce que Lise puisse encaisser un tel accord. Il avait cru voir beaucoup plus dans son regard que de l’affection amicale et s’inquiétait qu’elle ne soit en train de tomber d’une certaine façon. Pourtant, elle venait de le surprendre une fois de plus en lui proposant ce genre de rapport. Il passa une main sur la joue de la brune avce un peu petit sourire.

“Bon ça, c’est fait... Tu sais je... Non, je vais rien dire du tout, se sera mieux.”

Il pouvait sentir son potentiel de gros boulet de première ressortir et il allait comettre une grosse boulette à sa façon, donc il s’arrêta à temps. Il n’y avait rien à ajouter de toute façon. Se laissant tomber sur l’oreiller, il roula sur le flanc et passa un bras autour de Lise et embrassant sa tempe. Confortable, presque apaisé de devoir arrêter de se faire du soucis pour la sensibilité de la jeune femme, il trouvait un repos bien mérité en la gardant contre lui.

“Apparemment, c’est une évidence, mais c’est pareil pour toi, tu m’appelles quand tu veux.” Murmura t-il en essayant de réfreiner un bâillement. “Je sais pas toi, mais je m’endors, ça te tente un petit somme ?”

Lise aimait bien savoir à quoi elle devait se tenir. Ça la rassurait. Et puis , de cette façon -du moins le croyait-elle- elle risquait beaucoup moins de tomber amoureuse. Voilà tout. Une amitié du type fréquentation lui permettait beaucoup plus de liberté en un sens. Car elle aimait bien Alec. Ça elle devait le reconnaître. Il lui permettait d'être une tout autre personne:elle-même.

"D'accord. Si tu veux?" Dit-elle en riant, suite au commentaire incomplet d'Alec.

Lise se cala dans les oreillers, plus confortablement , avant de se presser contre lui. Alec posa un baiser sur sa tempe et elle ferma les yeux, le sourire au lèvre. Alec :remède au lendemain de vieille. Même si elle n'était pas au top de sa forme, Lise n'aurait pas voulut se retrouver ailleurs que dans ses bras, à cet instant précis.

"Oui... Les petites sommes avec toi sont bien agréables... Mais dans le noir, j'aimerais mieux."

Elle agrippa , à bout de bras, la couette avant de la rabattre de nouveau sur leur tête. De nouveau plongée dans la douce pénombre , au chaud dans les bras d'Alec, Lise se détendit.

"...on pourrait prendre une douche au réveil." Chuchota-t-elle, coquine,avant de fermer les yeux.

Ainsi installée,la jeune femme avait tout le loisir d'humer le parfum viril d'Alec. Un mélange de bien des choses qu'elle n'aurait pu identifier. Mais bizarrement ça la rassurait. Elle pensa à tout ces hommes qui abusait de l'eau de colonne pour avoir du succès au-près des jeunes femmes. Ça n'avait absolument pas l'effet que pouvait avoir le prof sur elle.

Avant de s'endormir, elle murmura, sans vraiment s'en rendre compte:

"Je suis heureuse de t'avoir trouvé dans un champ, ce jour là..."

“Dans le noir alors.” dit-il dans un sourire.

Calé avec une femme magnifique dans les bras, au chaud, dans le noir. Il se détendit immédiatement et commença à plongé dans une torpeur agréable. Il n'y avait rien de tel qu'une présence comme la sienne pour être à l'aise. Soupirant presque, il savait que ce somme lui ferait le plus grand bien et qu'il pourrait enfin se reposer bien tranquillement.

“Une douche hein ?” Il laissa l'idée germer dans son esprit quelques instants. “Tu n'y couperas pas !” Ajouta t-il coquin à son tour.

Avant de sombrer dans un bon sommeil, il capta les mots de Lise et le prit en sourire. Si elle n'avait pas proposé cet accord plus tôt, il l'aurait prit autrement mais les choses avaient changer. La serrant tout contre lui, il tourna la tête vers elle et se laissa aller. Sans y penser, il s'endormit et se réveilla quelques heures plus tard dans la même position. Il n'avait absolument pas bougé durant son sommeil, il était resté parfaitement immobile avec Lise contre lui. Il ne sentit même pas la transition vers le réveil et ses yeux s'ouvrirent tout naturellement.

“Hmm...” soupira t-il.

Il regarda Lise et lui caressa à nouveau la joue, tendrement. Quelle beauté. Il ne voulait pas la brusquer, juste vérifier si elle était consciente.

“Lise...” dit-il doucement.

Lise sombra dans un sommeil qui se voulut réparateur. Elle perdit la notion du temps tant son repos fut lourd. 

À travers le brouillard de la sieste, Lise sentit la main chaude d'Alec glisser sur sa peau. Un sourire fleurit sur ses lèvres roses. 

La voix chaude du prof s'élèva dans l'obscurité. Lise... Ohh! Si seulement Alec pouvait faire office de réveil matin. C'était tellement agréable de se réveiller comme ça. La jeune femme ouvrit finalement. Elle était encore un peu,disons amorphe, et n'était toujours pas au sommet de sa forme.  
Mais elle n'avait plus l'impression qu'un petit gnom invisible lui martelait le cerveau avec sa pioche.

Elle réussit à sourire et approcha son visage de celui du jeune homme et lui vola un petit baiser. Tendre mais bref.

"avez-vous besoin d'aide pour trouver la salle de bain,Monsieur Kane?" murmura-t-elle contre ses lèvres.

Doux baiser du matin, il faisait bon de rester au lit un peu et de profiter d'un joli petit bout de femme comme elle. Elle semblait mieux et lui aussi, il avait enfin récupéré mais n'avait aucune idée de l'heure ni de ce qu'il avait à faire aujourd'hui. Pour l'instant, il ne voulait rien faire de particulier qui exclurait Lise.

“Monsieur Kane, tu es bien cérémonieuse tout d'un coup.”

Il lui sourit et frotta son nez contre le sien. Elle était mignonne, l'appeler de cette façon dans sa bouche ne le vieillissait absolument pas, pas comme si ça venait de quelqu'un d'autre. Bien qu'il n'y soit pas forcément habitué, ça le faisait juste bien pouffer qu'elle ait employé ce terme. C'était peut-être une habitude de son univers de donner du Monsieur et Madame à tout bout de champs mais pour lui c'était juste un titre qu'on oubliait la plupart du temps. Pareil pour Professeur ou Docteur, il ne les utilisait guère et ne demandait jamais vraiment à ce qu'on les utilise.

Il l'embrassa dans le cou et s'assit sur le lit laissant les couvertures tomber. La lumière dehors était moins vive, plus chaude et un peu plus agréable que précédemment. Regardant à nouveau la jeune femme, il s'étira et un large sourire se peigna sur son visage alors qu'il l'observait. Elle avait une jolie petite expression et il se baissa sur elle, emprisonnant les poignets de Lise autour de ses doigts et penchant son visage vers le sien.

“Ah c'est vrai, on a une douche à prendre...” lui dit-il en un murmure et une lueur espiègle dans le regard.

[HJ: pardon, hier j'ai pas eu beaucoup de temps. Mon post était pas génial:s]

"Oui... Je sais pas. Je trouves que ça sonne bien."

Lise trouvait que ça avait un petit côté... Cool et décontracté malgré le terme "monsieur". Mais il faut dire que tout ce qui touchait à Alec Kane était cool et décontracté. Qu'il soit professeur d'Université, sa moto, sa gueule de brun ténébreux.... Ses élèves devaient vraiment l'adorer. Surtout les filles! Dans son cas, si elle avait l'une de ses étudiantes, elle aurait certainement eu un gros béguin pour le prof!

Alec se redressa et, par le fait même, écarta la couverture. Et la lumière fut! Lise couvrit son visage, demeurant étendue. Elle mit quelques secondes à se rendre compte que la lumière n'était plus aussi agressante et elle écarta doucement ses doigts de devant son visage. Eh! Bien!... C'était supportable visiblement.

Amusée de sa propre conduite, elle gloussa. Avant de poser les yeux de nouveau sur Alec. Ils se regardèrent mutuellement quelques secondes sans rien dire, le sourire aux lèvres.

Il se pencha soudain de nouveau vers elle et captura ses fins poignets. Son sourire s'élargit, ne cherchant pas à se libérer.

"Bien sûr! Mais... Seulement si tu en as envie. J'ai toute la journée."

En effet, tant pis pour le brunch chez les Mancini. Il n'y avait qu'une seule façon dont elle voulait passer son dimanche!

"Mais pour cela il va falloir que tu me libères" dit-elle d'une voix enjôleuse, battant des cils.

[HJ: J'ai eut pleins de postes pas géniaux, ne t'inquiètes pas =)]

“Je t'ai bien dit que tu n'y couperais pas.” dit-il en effleurant ses lèvres avec sa bouche.

Il aimait passer ces petits moments avec elle. Se jouer tranquillement l'un de l'autre et se séduire mutuellement, même s'ils n'en avaient pas besoin. Il ne se posait pas vraiment de question sur cette sorte d'électricité qui passait entre eux. Il avait une libido élevée certes, mais avec elle c'était tout de même particulier. Elle l'inspirait simplement de par ses regards et ses petits gestes de provoque, quelle femme brûlante.

“Si tu me regardes comme ça, je n'arriverai pas à te libérer.” confessa t-il.

Il laissa ses poignets s'échapper mais glissa ses doigts dans les siens en embrassant une fois de plus son cou. Il n'arrivait pas à se séparer d'elle, même pour la retrouver dans l'autre pièce. Elle le faisait démarrer au quart de tour avec la seule force de ses yeux, même un murmure suffisait avec elle. Tout son corps le titillait de l'attente de pouvoir renouveler cette intimité ensemble, juste comme ça, parce qu'ils avaient un accord et qu'il pouvait se le permettre. Il laissa ses mains glisser sur cette femme magnifique qui était serrée contre lui et l'attrapa par les hanches pour finalement la soulever à nouveau en s'extirpant du lit.

Elle était toujours aussi légère qu'une plume. Il ne permit pas qu'elle touche le sol alors qu'il chatouillait son cou, sa nuque de ses lèvres et l'amenait vers la salle de bain. Refermant la porte derrière eux, il la plaqua tout contre dans un souvenir de la semaine passée.

“Tiens, elle me rappelle quelque chose cette porte, pas toi ?”

Lise déploya son joli cou de cygne sous les baisers d'Alec. Lise gémit de plaisir, malgré elle. Ça lui faisait tout chaud dans le creux du ventre lorsqu'ils se livraient à ce genre de petit jeu. Il faut dire qu'elle se livrait à un véritable expert . Elle ne se sentait pas toujours de taille à rivaliser avec lui. Il l'effleurait et elle s'enflammait.
Effrayant! Mais merveilleusement effrayant

Lise se tortilla d'impatience sous lui, se consumant littéralement. Soudain, les mains puissantes du jeune homme la saisir sous la taille et , une fois de plus, elle se retrouva dans ses bras.

"Alec!" S'écria-t-elle.

Lise s'agrippa à lui, en secouant la tête.

"Si ça continue, je ne vais bientôt plus pouvoir marcher!" Lâcha-t-elle, faussement fâchée.

Car au contraire, elle adorait se retrouver dans ses bras de cette façon. Personne ne la cajolait, ni ne prenait soin d'elle comme cela. C'était merveilleusement agréable!

Ils traversèrent -ou enfin- Alec traversa le couloir pour atteindre la salle de bain avec Lise dans les bras comme un petit singe. Une fois à l'intérieure, Lise se retrouva accolée contre la porte et son sourire s'élargit.

"Oh! Oui... C'est ici que j'ai fait la connaissance d'un irrésistible séducteur. Mais tu ne le connais sûrement pas" le taquina-t-elle avant de plaquer ses lèvres sur les siennes.

“Tu te plains maintenant ?”

Il avait capté la fausseté de sa remarque et l'ironie qu'elle laissait entrevoir entre baiser et caresse mais joua le jeu parce que ça allait parfaitement avec le ton de leurs blagues. Revenu contre la porte, il tendit le bras pour commencer à faire couler l'eau de la douche, alors que Lise se jetait sur ses lèvres. Quelle était affriolante et attirante. La chaleur de ses lèvres lui parlait plus qu'il n'aurait souhaité le dire. Avant qu'elle le fasse, il savait déjà quel mouvement elle allait effectuer et quelle pression elle allait appliquer sur sa bouche.

Belle, envoûtante et le visage satisfait de leurs ébats, c'était comme ça qu'il la préférait.

“Je ne connais personne de la sorte.”

Souriant, il l'embrassa de nouveau et passa sa main sous le jet d'eau. Ayant vérifier la bonne température de leur douche, il saisit la jeune femme à nouveau et l’entraîna sous l'eau. Sa peau avait une tout autre douceur et son corps une nouvelle beauté.

“Laisses-toi aller, je ne veux pas te faire tomber.”

Il allait devoir se monter plus précis et plus lent s'il ne voulait pas les faire tomber tous les deux. Tout dépendrait de son équilibre et de celui de Lise, mais pas dessus tout, lui faire mal était exclus. Heureusement, le sol était assez stable et il put la soulever et pleinement profiter d'elle sous la chaleur rassurante de la douche.

Lise et Alec, toujours étroitement enlacés, pénétrèrent à l'intérieur de la douche. Et Lise dû lisser ses longs cheveux vers l'arrière, avant qu'ils ne lui collent au visage.
L'eau était vraiment à température parfaite. Peut-être un peu plus chaude que la température habituelle à laquelle elle prenait ses douches mais très agréables quand même.

Déjà trempée, elle resserra l'emprise de ses cuisses autour des hanches d'Alec, craignant de glisser.

Lise leva les yeux vers lui et hocha la tête, entendue. Elle devait avouer ne jamais l'avoir fait dans une douche. Bien sûr, elle avait une très bonne idée de comment ça se déroulait, mais il y avait toujours un léger risque de tomber. Mais devant l'assurance de cet homme, elle ne craignait rien lui sembla-t-elle.

La jeune femme noua ses bras autour de son cou, les joues roses, les yeux brillants. Dans , disons, cet angle, leurs deux corps ne s'emboitaient pas totalement de la même façon. C'était d'autant plus excitant. Lise éprouva beaucoup de plaisir dans ses bras, grisée par sa présence et par sa tendresse. Mais elle dû solidement s'agripper à lui. Une fois de plus, elle se laissa gagner par le plaisir, s'en suivit d'un merveilleux sentiment de plénitude et de bonheur.

Au bout de quelques secondes, tremblant toujours un peu, Lise lui demanda d'un petit voix:

"Me laisserais-tu te laver les cheveux?"

[HJ: Hahahahaha la question extra XD]

Il ne la lâcha pas une seconde, faisant en sorte qu'elle soit dans une bonne position et lui aussi. Le contact de l'eau lui donnait de nouvelles sensations alors qu'il la faisait bouger. Nue, trempée et des étoiles dans les yeux, Lise aussi semblait être une autre femme. Le risque de la chute lui donnait une dimension dangereuse et la confiance qu'elle lui accordait le poussa à être on peut plus attentif. Lorsque haletant, il la re-déposa sur le sol, il garda une main appuyée sur le mur afin de reprendre son souffle tout en ayant un support. Il n'aurait su dire lequel des deux allait avoir le plus de courbatures le lendemain.

Il n'eut pas le temps de l'embrasser, l'enlacer ou autre qu'elle lui demandait une bien étrange requête, bien étrange et assez rapide. Elle se remettait vite dis donc. Son esprit était toujours embrumé du plaisir qu'il avait eut et il lui fallut quelques secondes pour se rendre compte de ce qu'elle venait de dire. Lorsque, finalement, l'information remonta à son cerveau, il rigola et passa sa main dans ses cheveux comme pour vérifier quelque chose.

“Sérieusement ?”

Il rit de plus belle en se grattant la nuque. Mais quelle idée !

“Ben heu... Si tu veux, mais t'auras pas grand chose à laver. Ils sont courts.”

Quoi d'autre aurait-il put lui répondre, c'était juste des cheveux et elle voulait les lui laver. Elle aurait peut-être un peu de mal à cause de sa grande taille mais bon, si ça pouvait lui faire plaisir. Pourquoi pas.

Elle se rendit elle-même compte de l'étrangeté de la demande qu'elle venait de lui faire. Ça lui était venue comme cela.

"Oui." Répondit-elle avant de passer ses bras autour de sa taille, levant les yeux vers lui.

Elle était très sérieuse. Lise voulait, à son tour, le chouchouter un peu. Car non, elle ne pouvait pas lui faire un dessert , ni de diner. Et si elle Lui offrait un verre de son meilleur vin , c'était elle qu'on devait mettre au lit. Ses dernières tentatives s'étaient avérée vaines. La jeune femme pouvait toujours s'offrir à lui, comme elle venait de le faire. Mais elle trouvait cela trop égoïste de sa part, puisqu'ils en tiraient -du moins l'espérait-elle, autant de plaisir mutuellement. Que lui restait-elle? Lui chanter une berceuse pour s'endormir? Pff!

"Et alors, ils sont parfait tes cheveux. Ça fera l'affaire." Dit-elle en passant une main dans ceux-ci.

Lise s'écarta quelques secondes et agrippa une bouteille de shampoing.

"... Bon, tu vas sentir l'eucalyptus. Mais je t'avoue que je ne prends pas souvent des douches avec des mecs, donc je vais devoir me contenter de cela. Désolée. "Dit-elle, espiègle.

Lise pressa la bouteille dans sa main pour receuillir un peu de shampoing au creux de sa paume.

"Si tu vois des copains aujourd'hui, tu n'auras qu'à leur expliquer la situation. Pas de bol."

Après avoir remit la bouteille en place,Lise se retourna vers Alec. Elle était toujours un peu déstabilisé de trouver un tel homme, nu, sous sa douche. Bonté Divine! Quelle chance! Si on lui avait dit , il y a un mois, qu'elle se retrouverait à laver les cheveux d'un type ici, elle ne l'aurait pas cru.

C'est donc sur le bout des pieds, que Lise lui massa ,avec beaucoup de douceur, le fond de la tête, très appliquée.

Il rit un instant alors qu’elle parlait de ses cheveux parfaits. Il n’arrivait pourtant rien à en faire. Ses cheveux faisaient ce qu’ils voulaient et il n’avait jamais cherché à en faire autrement. De mémoire, personne ne lui avait lavé les cheveux. De mémoire, parce que ça avait dû arriver quand il était minot. En bon mec, il n’avait pas vraiment de shampoing chez lui et se passait un coup de gel douche de temps en temps. Pas besoin d’avoir deux bouteilles quand une suffie amplement.

“Si ça fait l’affaire alors.”

C’est vrai que la laisser lui laver les cheveux avait un petit côté enfantin qu’il préféra laisser de côté. Il voyait bien ce que Lise voulait faire mais n’allait pas la condamner pour essayer de lui faire plaisir ou même essayer de prendre soin de lui sans trop s’investir. Comme c’était nouveau pour lui, il la laissa faire sans objection et en gardant un sourire fin.

“C’est très bien l’eucalyptus et crois-moi, mes potes ne sauraient pas faire la différence.”

Pour eux, le parfum du shampoing dépendait peu et il doutait que l’un d’entre eux ne remarque la différence. Il ne parlaient pas vraiment cosmétique, en plus, sauf pour se plaindre du temps que les femmes mettaient à se préparer et là encore, ils n’allaient pas dans les détails. Lise se retourna vers lui en commença à appliquer le shampoing sur sa tête. Bizarrement, il n’avait pas songé qu’elle allait également le masser et que la pression de ses doigts ferait office de massage cranien. Ses muscles, qui avait été si tendu sous l’effort précédemment, se décontractèrent à mesure que les mains de la jeune femme passaient sur sa tête. Le bien-être qu’il ressentait se propagea à sa nuque et ses épaules et ses muscles se relâchèrent sans qu’il y pense, même ses yeux se fermèrent.

Son sourire s’élargit et il passa un main autour de la hanche de Lise, gardant ses paupières closes et son sourire apparant.

Lise voyait bien, malgré son sourire,une certaine retenue, voir méfiance, face à ce nouveau projet. Elle pouvait facilement comprendre. Un homme de son âge et de sa trempe ne devait pas avoir l'habitude de se faire laver les cheveux par quelqu'un . Ça elle l'avait comprit plutôt. C'est qu'il n'y avait personne.

Mais ils étaient amis , maintenant non? Ou amants à temps partiel...? Oui c'était encore ambiguë. Mais bon, il l'avait transporter un nombre incalculable de fois au paradis. C'était la moindre des choses! Point la ligne!

Au bout de quelques secondes, Alec sembla se détendre. Voir même apprécier . Il lui fit penser, en cet instant, à un chaton. C'était trop tentant! Après avoir généreusement masser son cuir chevelu, Lise ne pu que passer à sa nuque qu'elle frictionna avec la même attention.

Elle réalisait la un petit fantasme qu'elle avait depuis un moment: avec cet homme à son entière disposition, sensible à son toucher, appréciant ses caresses. Lise n'osa rien dire , de peur que le charme ne se brise, qu'il ne veuille partir. Au bout d'un moment, elle laissa glisser ses mains vers ses épaules, guettant sa réaction, alors qu'elle poursuivait son massage.

L'eau ruisselait sur son corps musclé qu'elle trouvait toujours aussi magnifique. Bonté Divine! Elle avait presque l'impression de se retrouver dans l'un de ces films, trop beau pour être vrai.

Elle était complètement résignée, il l’avait bien vu dans son regard et elle n’allait pas s’arrêter avant d’atteindre son but. But qu’elle révéla bientôt lorsque ses mains commencèrent à glisserle long de sa nuque. Ses caresses étaient comme d’habitude, agréable et avec ce qu’il fallait de pression pour qui ait un sentiment de relaxation. Il accumulait énormément de tension dans sa nuque et dans ses épaules et les mains de Lise courrait sur sa peau lui faisait du bien. Entre la moto et le boulot, surtout la moto, son corps en prenait un sacré coup et il n’avait pas réalisé à quel point il était tendu jusqu’à présent.

Il n’était absolument pas habitué au massage, la seule fois ou quelqu’un l’avait touché en dessous de la tête, il était encore jeune et avait fait une mauvaise chute. Un kinésithérapeute lui avait fait craqué les cervicales et dans un cri de douleur, il lui avait été possible de tourner à nouveau la tête. Rien à voir avec ce que Lise faisait désormais, c’était juste doux et attentif et aucun craquement désagréable ne réveillait un sentiment d’élancement. Il n’arrivait pas tout à fait à comprendre ce qu’elle souhaitait réaliser en le massant ainsi mais ce n’est pas avec les yeux fermés qu’il allait y arriver.

Ouvrant finalement les paupières, il lui sourit et se pencha vers elle pour embrasser son front. Au fond, Lise était gentille et attentive, elle ne savait pas vraiment le montrer sans que ça ait de mauvaises répercussions pour elle mais il l’avait bien comprit. Bien qu’il aima ce contact et qu’il n’essaya pas de l’empêcher de se rapprocher de lui, ce n’était pas vraiment son truc de rester sous la douche sans bouger, il était plus actif et n’aimait pas rester à un endroit sans faire quelque chose. Il ne voulait pas la brusquer non plus, c’est pourquoi il fit glisser sa main le long du dos de la jeune femme, remontant vers sa nuque et la regarda droit dans les yeux.

“Lise arrête, sinon tu ne vas vraiment plus pouvoir marcher.” Lui dit-il avec un sourire coquin.

Alec ouvrit les yeux et Lise comprit rapidement que c'était fini. Elle écarta doucement ses mains avec un petit sourire contrit.

"Désolée." Dit-elle en riant. "J'ai pas pu résister. Tu es juste tellement... Wow! "

Alec n'était pad le genre d'homme à se laisser câliner pendant des heures, sagement. Elle était déjà chanceuse d'avoir pu le faire jusque là.

Elle agrippa son savon et le fit mousser entre ses mains. Puis elle le mit passer sur ses bras.

"D'accord. Je vais m'occuper de moi.. Et tu vas t'occuper de toi... Attends c'est une menace que tu viens de me faire là?" Demanda-t-elle en notant son sourire coquin.

Lise passa une fois de plus sa main dans ses cheveux pour ,une fois de plus , les lisser vers l'arrière.