[Fini] Un Samedi à la plage

“Qu'est-ce qui vous dit que vous êtes la bienvenue pour rester ?”

Il marcha jusqu'à l'évier et se fit couler un verre d'eau. Il en avait vraiment plus que marre de cette pimbêche pré-pubert qui le prenait de haut et se moquait de tout. Il en avait mais vraiment assez et surtout d'elle. Y avait qu'à voir, non mais franchement.

“Alors vous savez quoi ? J'ai un autre plan. Vous allez commencer par sortir de chez moi. Et si vous essayez de rester contre mon gré, c'est vous qui allez vous qui allez finir au poste de police. Surtout que votre père ne serai pas content de devoir venir vous chercher.”

Il but son verre d'une traite et même si la toxine était toujours dans son système il n'en avait cure pour le moment. Le type gentils qui ne s'énerve jamais peut avoir des fureurs dramatiques, proches de la tragédie grecque. Bien qu'il n'en soit pas à ce point là, il était proche. Sa convalescence allait d'ailleurs commencer par se débarrasser de cette gamine trop gâtée.

“Qu'est-ce que vous attendez ? Vous n'étiez pas sur le point de sortir de toute façon ? Partez.”

« Ne vous en faites pas pour ça, mon père à l'habitude... » dit elle en haussant les épaules.

En effet, le nombre de fois où il avait dû jouer de ses relations pour la faire sortir d'un poste de police en faisant en sorte que son casier reste parfaitement vierge... ne se contait même plus. Elle avait fait tellement de bêtises, excéder tellement de personnes et bien sûr des personnes influentes, que plus personne ne tenait les comptes. Gamine gâtée, fille choyée mais surtout rebelle pleine et entière.

« Soyez donc de mauvaise humeur. Je m'en fiche. J'ai dis que j'allais vous chercher à manger et que cela vous plaise ou non, je vais le faire. Après, vous serez libre de jeter ou non les vivres. Cela m'est égale. Mais vous deviez vous reposer. Je connais bien ce poison, j'y suis moi-même souvent confrontée... »

Elle prit sa glacière, qu'elle referma et son sac à main. Elle souleva le tout, plutôt charger. Mais elle avait réussit à l'allée, pas de raison qu'elle n'y arrive pas au retour. Puis elle quitta le chalet de plage sur la petite route en gravier. Elle se rendit dans un de ses petits restaurants en bordure de mer. Elle commanda une soupe, végétarienne bien sûr. Elle confia ses affaires au restaurateur le temps d'un nouveau trajet. Elle se contenta de poser le sac contenant le repas du professeur sur le pas de la porte et elle fit demi tour. Ce décrocher exprès lui avait pris à peine quinze minutes et lui avait coûté dix stratosphères...

(HJ je te laisse clôturer si tu veux, sinon on peut déja fermer le sujet ^^ )