[FINI] Mascarade - Le masque de Chen Jia Li (pv Vyle)

Vyle regardait le pauvre jeune homme se faire assassiner du regard. Il avait été un peu mal droit et le voilà qui était terrorisé désormais par la dragonne de Ténébris. Dire qu'il ne faisait ce travail que pour se payer de quoi mettre du riz dans son bol le rendait presque pathétique. Il allait certainement réclamer à passer la soirée à nettoyer les verres plutôt que de se retrouver près de la patronne furieuse contre lui. Il eut un presque pitié de lui et fini même par plaider sa cause.

« Allons, ne le blâmez pas trop. Ce n'est qu'un humain qui a commis une erreur. Ne diton pas qu'elle est humaine d'ailleurs ? » dit il en se moquant tout de même du serveur. Okay, il voulait bien avoir pitié, mais pas au point non plus d'être un parfait gentleman. « Il ne peut aller contre sa nature... Je vous prie laissez lui donc racheter sa maladresse... » dit il poliment

Il la suivait à l'étage, là ou il n'y avait personne. Et malgré sa paranoïa, il montait avec elle. Il était curieux. Ce n'était pas la meilleure idée de sa vie, certes, mais parfois les chambres étaient le miroir de l'âme de son propriétaire. Parfois. Bon il était vraiment taché. Sa chemise blanche était maculée de rouge et transparente à d'autres endroits. En dehors du côté esthétique peut sympathique, il risquait d'attraper froid. Il était bien connu qu'il ne fallait pas garder un linge humide sur soit.

« Je ne voudrais pas vous indisposer, vous ou bien votre frère. Mais je vous suis reconnaissant de me prêter une chemise sèche. Je me voyais mal faire du top-less dans votre réception ! » dit il en riant

"Bien. Bien. Cette sympathie est tout à votre honneur!"

Mais de là à ce qu'elle ait voir cet imbécile de serveur, non ça pas question. Ce garçon avait déjà la chance qu'elle ne lui ait pas choisit un châtiment plus terrible.

Ils atteignirent enfin sa chambre et Chen se dirigea vers le fond de la pièce vers le deuxième garde-robe où elle entreposait ses plus costumes. Il s'agissait tous de vêtements de designer, fait sur-mesure. Mais Shui-Khan et Vyle était environs de la même taille... Bon! Peut-être l'une de ses chemises serait-elle un peu large, le harpie était du genre plus filiforme. Mais ce ne serait sûrement pas un problème.

"Ce ne serait pas pas pour me déplaire." Dit la sorcière en lui jetant un regard par dessus son épaule avant de lui sortir l'une de ses plus jolies chemises.

Vyle top-less... C'était bien ça non? Elle rit doucement et revint vers lui avant de lui tendre le vêtement.

"J'espère que cela vous conviendra. La salle de bain est juste derrière vous si vous voulez vous changer. Je peux toujours vous aider si vous le désirez..." Dit la sorcière, avec un regard qui en disait long.

(Hj: ton message m'a inspiré alors je réponds tout de suite ^^)

Alors que Vyle riait de sa blague, la jeune femme se dirigeait vers l'armoire pour prendre une chemise de son frère. Il détourna le regard, pour ne pas regarder sa parfaite silhouette se dandiner dans la robe aussi moulante qu'elle portait. Il était difficile pour un homme de ne pas profiter de la vue que les femmes vous offre. Mais pour le moment, il laissa son regard se porter sur la pièce. Sa curiosité était bien plus forte que l'était sa perversion. Il examinait la pièce, espérant découvrir un élément de personnalité. Dans une chambre se trouve souvent des parties de soit-même que personne n'expose en grand jour. Des détails qui laissent entrevoir l'âme...

Cependant, il bloqua net quand elle lui répondit du tac au tac. Il n'était pas vraiment habitué à la drague, il était mal à l'aise quand on le draguait trop ouvertement et lui même ne savait pas s'y pendre avec les représentes du beau sexe quand elles lui plaisaient. Bref, il était loin d'être un séducteur de grands chemins comme le frère de la femme qui tenait une chemise dans une main ou bien comme le blondinet sur qui, il avait dû faire de recherche récemment. La seule femme qu'il draguait ouvertement était Gemma, mais c'est surtout parce qu'il n'y avait rien entre eux. Ce n'était que du chiqué, de la poudre aux yeux et de la grosse déconnade. Il resta donc stoïque comme s'il avait buggué.

Il saisit la chemise, réfléchissant toujours à comment réagir à la première phrase qu'une autre vint finir de l'achever. Il cru que sa mâchoire allait se décrocher sous le coup de la surprise. Okay, cette fois il était vraiment mal à l'aise. Comment on réagit face à une femme qui fait rentre dedans plus violent que celui d'un rudbyman ? Il n'en savait rien. Malgré sous bagou, sa tchatche naturelle, en matière de femme, il était un grand timide. Il ne savait jamais si elles plaisantaient ou non. Ses rares conquêtes auraient même pu en témoigner. Aussi rouge que ses gants, la bouche entre-ouverte, le harpie avait perdu sa tout sa superbe.

« Bin, euuuuh, je... seul... euhhh » dit il en essayant de baragouiner une phrase, ce qui fut un échec par ailleurs

(Hj: Cool! Je suis flatté alors ^^ Vyle est trop mignon! Je ne l'ai jamais vu comme cela. Navrée, faut que je pousse le bouchon!)

La chambre de Jia Li -du moins, l'une de ses nombreuses chambres car elle avait de bon nombre de propriétés- était un élégant mélange d'Orientalisme et de Modernité. Sobre et luxueuse à la fois, c'était une pièce très vaste et très lumineuse. Si le mobilier était relativement simple, une fresque immense recouvrait une bonne partie du mur du fond, représentant un jardin asiatique, avec ses fleurs et une petite fontaine. C'était un lieux de paix.

Lorsque Vyle lui prit la chemise des mains, la sorcière fit en sorte que leurs doigts ne s'effleurent, cherchant à le troubler davantage. La sorcière ne s'était aucunement attendue à cette soudaine timidité chez Vyle. Elle se serait pourtant attendu , de la part d'un être aussi charismatique, à ce qu'il entre un peu plus dans le jeu de séduction. Ou du moins qu'il ne la vire sec! Mais non...
Du haut de son mètre 90, Vyle rougissait comme un petit garçon, totalement dépassé. Il n'en était que plus désirable à ses yeux. Soudain presqu'attendrit, Jia Li fut encouragée et fut un nouveau pas vers lui. Et son regard s'adoucit.

''Vous êtes sûrs? Pourtant, j'ai les mains très douces... Vous ne vous apercevrez même pas de ma présence.'' murmura-t-elle.

Chen retira son masque avant de secouer doucement ses cheveux de jais.

''...Et puis, peut-être ai-je besoin de me changer aussi? je crois avoir reçu également quelques goûtes sur ma robe.''

(HJ : bouhhhhh mon Vyle risque de se faire violer, le pauvre XD)

Vyle n'eut pas vraiment plus le loisir d'observer la pièce. Alors que le jeune femme en face de lui avançait d'un pas, il recula d'un autre. Il se trouva dos au mur, à tous les sens du terme. Il ne pouvait pas aller plus loin. Il bredouillait, essayait de construire une phrase mais c'était sans succès. Comment repousser une femme insistante et accessoirement dangereuse, sans la vexée ? Et puis peut-être qu'elle se moquait juste de lui hein ? Il ne savait pas comment se dépêtrer de cette situation inconfortable. Si encore elle avait été laide, horrible, il aurait pu s'en sortir. Mais, même si elle n'était pas le genre de femme avec lequel il sortait d'habitude, il devait reconnaître qu'elle était plutôt désirable. Il déglutit. Il ne pouvait plus la fuir. Que ce soit physiquement ou du regard. Elle était en face de lui, telle une chatte qui piège un oiseau entre ses griffes. Elle était féline, ça oui. Il n'y avait qu'à voir son déhanché, ses yeux bridés en amande, son air malicieux.

« ... je... doute absolument pas que vous... euh pour vos mains... mais euh... pas... une... très bonne idée... » bafouilla t'il.

Toujours aussi rouge, il la regardait désormais. Ses yeux faussement bleus, couvert par des lentilles, observèrent la robe en cuir qu'elle portait. Non elle n'avait aucune tache à sa connaissance. Du moins, pas sa poitrine, qui soit dit en passant semblait vraiment bien rebondi... Merde ! Mais il lui prenait quoi à la fin de la reluquer comme ça ? Il n'était qu'un homme après tout. La vue d'une femme était toujours plaisante. Mais il prenait toujours soin de ne pas les regarder comme il était en train de le faire. Il était tellement gêné, honteux et mal à l'aise que même ses cheveux risquait de virer de la même couleur cramoisi que son visage.

« ...mais... euh... non... vous... euh... pas de taches... enfin, je crois... »

Le pauvre ne savait plus où se mettre. Il avait envie de fuir, de s'envoler par la fenêtre, mais il était hypnotisé par la sorcière au caractère bien trempé. Il ne savait définitivement pas s'y faire avec les femmes. Que pouvait-il dire ? Ou ne pas dire ? Faire ou ne pas faire ? Il ne pensait pas vraiment aux répercutions telles que la torture, si familière à la famille Chen. En fait, il ne pensait même pas. Il était figé, ne pensait à rien d'autre que le décolleté en face de lui et au fait qu'il ne devait pas céder à ses pulsions... celle de la jeune femme, mais aussi les siennes...

[HJ: mais il s'est foutu dans le pétrin tout seul xD Sinon c'est cool la comparaison du chat et de l'oiseau]

Vyle se retrouva accolé contre le mur et la sorcière, en véritable prédatrice, s'avança davantage vers lui. Elle était maintenant si dangereusement près de lui,qu'elle pouvait presque le toucher sans tendre la main.

"ne dîtes pas de bêtise..."

Avait-elle bien vu? Vyle venait-il de couler un regard vers son décolté? Jia Li savait l'effet qu'elles faisaient aux hommes et celui là ne devait pas faire exception n'est-ce pas? Les harpies devaient ressentir certains désir.

"Ne vous en faîtes pas Vyle chéri..."sussura la jeune sorcière en posant ses mains à plat contre son torse.

Elle laissa ses mains remonter ses mains vers son visage. Puis, Chen retira ,à son tour, le masque de Vyle avec beaucoup de délicatesse. Jia Li découvrit ses joues rouges en dessous. 
Une lueur de désir illumina son regard alors qu'elle reposait l'accesoir sur le meuble a sa gauche.

Son visage n'était maintenant plus qu'à quelques centimètres du sien. 

"Ça resteras notre petit secret..."

Sur ces mots, elle captura ses lèvres.

   

(HJ : je m'attendais pas à ce que tu lui saute dessus comme ça, c'est pour ça qu'il t'a suivit ! Hahahaa Jia-Li est une chatte dans toute sa splendeur ! Féline, sauvage, joueuse, malicieuse, sexy... Aucune autre comparaison possible avec elle :p )

Les femmes avaient toujours été la plus grande des plaies de l'humanité. Si le bon dieu existait, IL les avait crée dans le seul but de punir les hommes. Ceux que femme veut, Dieu le veut. Ce que dit cette maxime est simple. Rien, ni personne ne peut s'opposer au désir de la gente féminine. Et ce n'est pas lui Vyle Dahl Maz Yien qui pourrait faire quoi que ce soit pour changer ça. Il n'avait pas le tempérament pour lutter contre elle... Cette sorcière, en face de lui, qui s'approchait dangereusement. Il tenait toujours la chemise de son frère à la main, ne sachant pas quoi en faire pour le moment.

Elle plaqua sa main sur torse, il tressaillit. Okay, là, il était mal. Très mal. Il sentait une certaine envie le chatouiller sous la ceinture. Vraiment, il ne voyait pas comme il pourrait s'en sortir indemne, surtout avec les divers scénarios pour adulte qui se jouaient dans son esprit. Alors que la trop désirable jeune femme faisait tomber les masques, il aperçu très distinctement la lueur d'envie dans ses yeux. S'en était fini de lui. Si elle le voulait, elle se servirait de lui, ne demandent pas son reste. Elle n'était pas non plus le genre de femme à accepter les refus. Une partie de lui ne voulait pas de cette situation. Il n'était pas le genre d'homme à aimer jouer à ce genre de jeu avec les femmes pour qui, il n'avait pas de sentiment.

Ooooh, elle susurrait doucement. De sa douce voix mélodieuse. Il luttait vraiment contre ses pulsions. Il ne voulait pas de ça. Ce n'était pas son genre, le plan d'un soir. Il aimait prendre son temps, apprendre à connaître les femmes qu'il fréquentait. Il adorait cette attente presque insoutenable qu'il y avait entre le premier baiser et la danse des corps nus. C'était un grand romantique ce Vyle et il le savait. Il ne pouvait pas fuir, pas reculer plus. Puis soudainement, elle l'embrassa...

Ses lèvres chaudes au contact des siennes... ce fut comme une décharge électrique. Son cerveau nageait dans un épais brouillard. Il répondit à son baiser avec fougue. Il était jeune, il avait vingt-cinq ans et il était logique qu'il ne résiste pas aux asseaux d'une femme aussi désirable que Jia-Li. Cependant, c'était sûrement la plus grosse bêtise qu'il pouvait faire. Une bêtise très agréable, où il était certain d'y pendre du plaisir, mais une bêtise quand même. Il rassembla une toute dernière fois ses forces. Il posa sa main sur l'épaule de la jeune femme et la repoussa doucement, en se décrochant même à regret de sa bouche si appétissante.

« Non, ce serait mal. Il ne faut pas... » murmura t'il.

Il avait besoin d'une douche froide, très froide. S'il disait une chose, son corps en pensait une autre. Il n'y avait qu'à voir la bosse qui se dessinait dans son pantalon pour comprendre. Il était dans tous ses états. Il luttait contre lui-même. Mais il n'avait plus beaucoup de résistance à offrir. Il était à bout. Il ne s'était pas du tout attendu à ce que cet innocent prêt de chemise se finisse de la sorte. Bon en même temps, il n'était pas du genre très perspicace dans ce domaine...

[HJ: non xD tu as raison. Ce n'était pas du tout prévu mdr mais l'occasion était trop belle haha]

Vyle lui rendit son baiser avec une telle fougue et la sorcière se pétrifia , un instant, les yeux ronds. Waouh! Elle ferma de nouveau les yeux, s'émerveillant de cette soudaine mais inattendue passion. Jia Li glissa sa main dans le creux de son cou et de l'autre, empoigna solidement cette merveilleuse chevelure qui faisait sa renomé.

Bien trop rapidement à son goût, le harpie mit fin au baiser et Jia ne put retenir un léger gémissement de protestation. Le souffle court, les pupilles dilatés, elle le regarda sans comprendre. Quoi? Pourquoi? Elle baissa les yeux sur la main qu'il avait posé sur son épaule dénudée avant de croiser son regard de nouveau.

"Mais on s'en fiche de ce qui est bien ou non." Dit-elle au bout d'un instant, immobile, une expression indescriptible sur le visage.

Personne ne l'avait jamais repoussé. Et pourtant, il lui semblait que tout le corps de Vyle le contre-disait. Elle était véritablement troublée et ce refus ne faisait qu'atiser son regard pour lui. Elle ne le croyait pas.

"Vyle..."
L'ombre d'un sourire sur les lèvres, elle prit doucement la main du jeune homme sur son épaule avant de la presser contre son buste, le regardant droit dans les yeux.

"Dîtes moi franchement que vous ne voulez pas de moi. Et je vous laisserai tranquille" dit-elle, sans relâcher sa main. "Je vous le promets"

Elle n'était pas du genre à violer un homme. Son coeur battait follement sous la paume de Vyle.

[HJ : mouhahaaa, mon pauvre Vyle, aux mains d'une sorcière sexy ! Dur dur la vie XD]

Alors qu'ils s'embrassaient avec fougue et passion, Jia-Li passa sa main dans les cheveux de Vyle. Il savait que ce n'était vraiment pas une bonne idée. Il avait dû faire appel à toutes ses ressources pour pouvoir la repousser. Une main sur son épaule nue, il l'observait avec envie, malgré ses propos. La trop désirable sorcière lui attrapa la main qu'elle plaça sur son buste. Sa paume contre son sein, le harpie sentait qu'il s'enflammait encore plus. Il laissa à ses doigts le loisir de parcourir la forme rebondie qui s'offrait à lui. Il avait envie de lui arracher sa robe et de la jeter sur le lit.

Le journaliste n'arrivait pas à décrypter les expressions faciales de la femme face à lui. Lui qui se pensait assez fort à ce petit jeu, n'arrivait àn'avoir aucune pensée rationnelle pour le moment. Sa respiration était rauque, son désir palpable. Il sentait que son coeur battait la chamade, tout comme celui de la mafieuse qu'il sentait au creux de sa main. Que devait-il faire ? Au final, qui ça dérangerait ce qu'il faisait ? Qui ça regardait que ce soit bien où non ? Personne ! Ils étaient deux adultes parfaitement consentent...

Il ne pouvait pas lui dire qu'il ne voulait pas d'elle. Non pas parce que cela aurait été un odieux mensonge, non, il n'hésitait pas à mentir ouvertement et sans aucun scrupule. Il était passé maître dans ce domaine. Il jouait avec ça en continu. Et il n'aurait aucun soucis avec sa conscience s'il lui mentait en cet instant précis. Le soucis qu'il rencontrait, c'est qu'il n'avait pas envie de mentir. Mais il le devait...

« Je ne... euh... je... veux... je ne... suis pas... je... »

Il était à nouveau écarlate. Il n'arrivait à rien. Il ne savait définitivement pas s'y faire avec les femmes. Il n'arrivait pas à se concentrer avec sa poitrine dans le creux de sa paume, avec son regard brûlant de désir. Les femmes étaient définitivement le fléau de l'humanité ! Il n'arrivait pas à la repousser encore une fois. Il était trop obsédé en cet instant par le fantasme que cette femme lui procurait. Il imaginait des choses trop licencieuses pour qu'il soit décent de le formuler. Il n'aimait pas manquer de respect à une femme, mais vu ce qui lui passait par la tête, il avait un peu honte. Il tenta une nouvelle fois...

« Non... je... »

Mais il n'eut pas le temps de finir qu'une fois chinoise se fit entendre de l'autre côté de la pièce. Il ne comprenait rien à ce qui se disait, mais l'intention était assez parlante. C'était urgent et pressé. Visiblement, on avait besoin d'elle tout de suite. Vyle soupira. Il avait enfin une porte de sortie. N'arrivant pas à la repousser, il était moins une pour qu'il la jette sur le lit et lui déchire sa robe avec ses serres...

« ... Je crois bien que l'on vous demande... » dit il rouge, gêné et extrêmement confus, sa main qui lui caressait toujours la poitrine...

La tension entre eux était parfaitement palpable entre eux à cet instant précis. Chen n'avait aucune envie de laisser filer ce bel oiseau de paradis. Malgré toutes les promesses qu'elle s'était faites, conserver une relation professionel avec lui et tout... Mais, en sentant la main de Vyle recouvrir davantage son sein, elle fut largement prète à jeter ça aux orties.

Elle darda son regard dans le sien, réprimant un frisson, mesurant l'effet de son ultimatum. Le harpie était à présent cramoisie. 

"... Non?" répétât-elle, perplexe.

Elle masqua sa colère et sa deception derrière un sourire cruel. Ce type était en total contradiction avec lui-même!

Derrière elle, la porte s'entrouvrit et elle entendit la voix de Xun.


"客人造成的干擾樓下。我應該照顧"
(un invité fait du tapage en bas. Dois-je m'en occupé?) demanda-t-il.

Sans quitter des yeux Vyle, aucunement gênée par la situation.


"我不。我馬上就到。"
(Non. J'arrive tout de suite.)

Jia Li écarta  finalement la main de Vyle de sur sa poitrine, son regard s'assombrissant.

"j'oses espérer vous retrouver ici à mon retour..."

Elle le détailla une fois de plus avant de remettre son masque, comme si elle revêtait de nouveau son costume d'hôtesse.

"sinon j'ai été très heureuse de faire votre connaissance, Monsieur Dalh Maz Yien. Bonne soirée ."

Sur ce, elle tourna les talons. Et , la tête haute, elle quitta la pièce. Vyle ne perdait rien pour attendre.

(HJ: ça peut être la fin si tu veux. Sinon, veux tu faire un rp avec Chen et Raphi?)

(HJ : comme tu veux. On peut se faire un Raphi/Chen et même se refaire un Vyle/Chen :p )

Vyle avait un mal fou à la repousser. Il n'était pas doué en la matière. Puis, il était vraiment quasiment impossible de dire non à une femme au physique avantageux et délicieusement dangereuse. Il ne l'avait pas vraiment refoulé. Il avait essayé, mais il avait été à deux serres de la jeter dans le lit et de lui céder. D'un certain sens ce n'était pas l'envie qui lui manquait de finir la nuit avec elle, mais il savait qu'après ça, lui ne pourrait plus se voir en face. C'est que c'était un sensible ce harpi.

Alors qu'elle conversait avec son homme de main, elle ne le quittait pas du regard. Quand il avait tenter de nier son attirance pour elle, elle ne l'avait pas très bien pris. Il avait sentit sa colère et un sourire cruel se dessina sur ses lèvres pulpeuses. Elle chassa sa main de sa poitrine. Il restait droit, il ne bougeait pas. La menace planait dans l'air, il la sentait. Pourtant, il savait ce qu'il allait faire. Il ne resterait, tant pis.

Quant à elle, elle reprenait son masque de parfaite hôtesse. Gracieuse et élégante. Une fois qu'elle fut sortit de la pièce, il reposa la chemise de Shui-Khan sur le lit. Il préférait au final ne pas la mettre. De toute façon, il allait rentrer chez lui assez rapidement. Le journaliste descendit les escaliers et se sauva. Ni plus ni moins. Il était lâche. Il le savait. Quand la mafieuse remonterait dans la chambre, elle risquait de comprendre le message en ne le voyant plus. Il espérait ne pas y laisser trop de plumes lors de leur prochaine rencontre...