[FINI] Auriez-vous ce modèle mademoiselle? (Pv Gemma Et Vyle)

[HJ: mdr l'enchère! ]

« Oh Capitaine Folsham ne partez donc pas... Si je fais fuir les clients, elle va encore me faire du mal... »

Le capitaine réprima un soupire. Non, il ne pourrait pas fuire . Tant pis! Alors que le freluquet allait s'allumer une clope, Gemma ne se gêna aucnement pour le réprimender. En effet, elle avait un bon point. Ce petit geste pourrait s'avérer fort dangereux. Il fut tout de même surpris de la voir tenir tête à son mari. Vraiment quelle femme! Mais, il ne faut pas aller croire qu'il était jaloux, hein? Kobin Folsham ne connaissait pas la jalousie!

“Enlèves ça de ta bouche avant que mes frères te voient. Tu sais que si tu n'étais pas mon meilleur ami, je te...”

Pour peu, il aurait eu un sourire niais en la dévorant des yeux... mais c'était mal le connaître. Il admirait tout de même sa force de caractère et comprenait mieux pouquoi Vyle était la princesse dans le couple. C'étai presque mignon! Le regard sombre de Gemma se posa de nouveau sur lui. Kobin avait presque cru qu'elle l'avait oublier. Du coup, il se redressa.

“Excusez-moi Capitaine, venez je vais m'occuper de votre C9.”

Mon dieu! C'est vrai, le C9. Il l'avait presqu'oublié. Il opina, avant de se tendre quelque peu alors qu'elle passait près de lui. Folsham s'en voulut de réagir ainsi, au moindre contact. Kobin jeta un dernier regard à l'étrange personnage qu'était Vyle, puis s'engagea à la suite de Gemma. Il mourrait d'envie de lui poser un paquet de question sur elle, sur leur relation, mais il préféra se muter dans le silence comme d'habitude.

[J ACHÈTE!!! XD]


Vyle se fit gronder par Gemma comme s'il avait été un gamin. Pour peu, il aurait tiré la langue et fait un « nianhnian » mais en dehors du fait qu'il était tout de même plus mature qu'un ado de douze ans... il n'avait plus douze ans. Il se contentant de secouer la tête en faisant une moue explicite. Son regard se porta sur le capitaine qui tressailli à l'approche de son amie. Il fronça les sourcils. Ce que son cerveau venait d'avoir comme info ne lui plaisait pas beaucoup. Militaire et humain... ce type avait tout pour lui déplaire. Mais l'elfe était raisonnable, elle n'allait pas sauter sur un type comme ça... Pouah un humain quand même !

Il les laissa partir vers l'armurerie, puis les suivit. Il n'avait pas envie de laisser ce géant seul avec elle. Hors de question qu'il lui joue un plan drague bidon... Il retira mentalement sa blague sur le fait de la donner. Non pour rien au monde il n'allait pas la refourguerait à un humain. Il était peut-être raciste, extrémiste... mais bon, il tenait à sa vie. Il était étonné qu'Armando ne se soit pas déjà pointé. Dommage que ce chien ne soit pas dressé contre les militaires, et mieux encore qu'il n'ai pas une truffe spéciale pour reconnaître un soldat de l'UDPH.

« Alors, comme ça Capitaine vous venez prendre un C9 ! Sans être un connaisseur, c'est quand même du lourd non ? Voulez jouer avec ? » dit un brin moqueur

Elle laissa le Capitaine la suivre mais ne jeta pas un regard à son meilleur ami. Si ce dernier avait remarqué quoi que se soit, Gemma elle, était assez aveugle à ce genre de chose. Sauf quand c'était ce gros pervers de Jonas qui s'y mettait parce que là même une assiette s'en serai rendue compte. Elle laissa son frère gagner le stand de tir alors qu'elle passait le comptoir.

“Je t'ai démonté le HK et le C9, y a plus qu'à les nettoyer. T'as eut de l'action ?”

Il lui expliqua qu'il y avait eu quelques coups de fils, des commandes, des demandes et des emmerdeurs. Il lui fit bien comprendre qu'elle avait du pain sur la planche. Elle avait presque envie de jurer tellement la paperasse la mettait en rogne. Elle passa derrière le comptoir alors que Vyle continuait son manège. Mais à quoi il jouait à la fin ? C'était pas son genre de sauter à la gorge de ses clients et elle en avait marre. Du lourd ? Vous voulez jouer avec ? Mais c'était quoi son problème, il tenait à lui faire perdre une vente ou quoi ?

Ce C9 c'était un des fusils d'assauts les plus chers qu'elle pouvait vendre. Dans un signe de rage, elle ouvrit son tiroir d'en haut et sortit son pistolet HK USP TACTICAL, cal 45ACP et fit mine de l'armer. Il était chargé à blanc mais il avait quand même fait un beau bruit métallique et elle le rangea dans son holster tout en regardant Vyle. Le Capitaine saurait surement qu'elle ne l'avait pas chargé mais la harpie qui n'était pas expert et qui connaissait ce pistolet en particulier devait le prendre comme un avertissement.

Elle passa près de la porte de l'arrière cours et l'ouvrit. Son chien, son beau Beauceron se précipita à l'intérieur. Il lui fallait quelque chose pour occuper Vyle et Armando était parfait. Le chien l'aimait et il allait l'occuper. En effet, ce dernier se jeta sur la harpie dès qu'il eut passé la porte.

“Bon alors, il va me falloir... Me falloir... Ah voilà.”

Elle lui tendit des papiers à remplir, rien de bien méchant. Il devait juste y mettre les informations prises de sa carte de tir et de sa carte d'identité.

“Il faudrait juste que vous remplissiez cela et je vous offre une valise de protection pour le C9, cadeau de la maison.”

Elle lui tendit un stylo.

L'oeille fine du géant perçu les pas de Vyle derrière lui. Folsham en vint très rapidement à la conclusion que celui-là l'avait à l'oeil malgré sa feinte indifférence. Était-ce l'attitude protectrice d'un mari qui garde un oeil sur sa belle épouse? Où était-ce plutôt... parce qu'il voyait en Kobin une menace... plus directe. Folsham n'allait tout de même pas le considérer comme un ennemi potentiel, mais ses années de services militaires lui avaient appris à se méfier de tout. De plus, un je-ne-sais-quoi déplaisait fortement au géant chez cet individu. Il resterait donc sur ses gardes.

« Alors, comme ça Capitaine vous venez prendre un C9 ! Sans être un connaisseur, c'est quand même du lourd non ? Voulez jouer avec ? » demanda Vyle dans son dos.

Le capitaine posa sur lui son regard gris aussi glacial qu'un iceberg au milieu de l'océan Arctique.

«Loin de moi cette idée.» lui répondit-il avec un minimum de politesse malgré tout.

Si Folsham s'était laissé aller en répondant aux questions d'une innocente indiscrétion de Gemma, il ne toléra aucunement celle de Vyle.  Ces informations devaient demeurer un minimum secrètes. Au moins, la curiosité de la jeune femme était justifiée, car après tout, c'était elle qui allait lui vendre l'engin de destruction. Il était tout à fait compréhensible qu'elle désire savoir pourquoi il allait s'en servir.

Il sentit également l'irritation de la jeune femme lorsqu'elle arma sous leurs yeux un HK, dardant un regard brulant sur Vyle. Un signe d'avertissement? Même le géant sentit ses muscles se raidirent en la voyant faire. Il comprit cependant rapidement qu'elle ne contait pas utiliser l'arme à feu, fort heureusement. On ne joue pas avec elle! Il sourit intérieurement, ces deux là devaient être intenses lorsqu'ils avaients des disputes. Même Folsham, qui pourtant ne craignait pas grands choses, n'aurait pas osé la défier.

Le colosse de l'U.D.P.H vit soudain un chien, non un molosse, se glisser à l'intérieur lorsque Gemma lui ouvrit la porte. Ainsi elle avait un chien. Le capitaine ne put s'empêcher de se demander s'il s'entendrait bien avec Daran, son chat.

''Il faudrait juste que vous remplissiez cela et je vous offre une valise de protection pour le C9, cadeau de la maison.” déclara Gemma alors qu'elle lui remettait une série de document.

Kobin sortit un stylo de l'intérieur de son manteau avant de prendre le paquet de feuilles, plus détendu.

'' Je vous remercie.''

Il s'appuya contre le comptoir, jetant rapidement un coup d'oeil aux documents. Puis, n'y tenant plus, il se pencha au-dessus d'elle et dit sur le ton de la confidence.

''Je tenais à m'excuser si j'ai semer la zizanie dans votre couple.''

Vyle observait la scène, et Gemma en colère. Bon il ne craignait pas son jouet. Même armé. Sauf s'il y avait de l'argent dedans. Mais c'était suffisant pour savoir qu'il l'avait agacé. Il n'eut pas le temps de réagir plus qu'autre chose, Armando était là. A cause de ce fichu cabot il ne pouvait plus empêcher l'autre tête de noeud de s'approcher de son amie. Il pesta. Loin des deux, il les apercevait juste sans rien étendre. Il murmura à l'oreille du chien

« Attaque le méchant humain, allé ! Va attaque ! Mange le ! »

Le chien le regarda comme s'il était un crétin fini et s'assit devant lui. S'il était un bon chien de garde, il n'était pas dressé pour s'attaquer à n'importe qui. Vyle secoua la tête. Le sien c'était pire, s'il l'avait envoyé bouffer le Capitaine, il se serait roulé à ses pieds dans le but d'avoir une caresses sur le ventre. Bref, il se tourna vers le beauceron et lui caressa la tête.

« Nan mais t'es quand même un brave chien, mais si tu bouffes ce type, je te donnerais le plus bel os à ronger au monde... Un tibias humain... tu verras c'est très goûteux »

[HJ : je sais c'est dég' MDR]

[HJ: Ouaip c'est dég!]

Bon il n'avait pas besoin du stylo. Elle déposa le sien sur le comptoir à côté d'elle tout en vérifiant si elle n'avait rien oublié. Prochaine étape, chercher une valise et le C9 en question. Elle allait s'avancer vers la vitrine quand le militaire se pencha vers elle. Dans un chuchotement il réussit à la faire sourire pour la première fois depuis que Vyle avait commencé sa crise de jalousie. Elle parla sur le même ton que lui.

“Nous ne sommes pas un couple donc aucune zizanie possible. Il est juste difficile mais c'est vraiment un bon pote.”

Sans prêter attention à la réaction du Capitaine, elle s'avança vers la vitrine et attrapa le C9 avec une valise dans un tiroir en dessous. Alors qu'elle retournait vers son client, elle passa silencieusement à côté de Vyle et entendit ses derniers mots. Il ne lui en fallut pas beaucoup pour comprendre où il en venait et le poussa légèrement tout en lui disant entre ses dents.

“Mais t'arrête ton cinéma oui !”

Il commençait vraiment à lui taper sur le système avec ses commentaires à la con. Qu'est-ce qui lui arrivé bordel ! Elle l'avait négligé, c'est ça ? Il voulait son susucre ? Ben il avait qu'à demander et ils passeraient un moment entre amis mais c'était pas la peine d'agir comme un ado prépubert et essayer de pervertir son chien à la viande humaine. Énervée elle revient derrière le comptoir les bras chargés.

Lorsqu'un sourire fleurit sur ses lèvres, le coeur du capitaine s'emballa.
“Nous ne sommes pas un couple donc aucune zizanie possible. Il est juste difficile mais c'est vraiment un bon pote.”

Pas... Pas un couple. Folsham devait avoir mal entendu. Non? Quelle bonne nouvelle! Enfin, pas qu'il soit heureux qu'elle n'est personne dans sa vie. Il ne souhaitait la solitude à personne. À Vyle non plus. Mais au plus profond de lui-même, il ne pu s'empêcher de se réjouir.
Pour éviter de la suivre des yeux à nouveau, il préféra se pencher sur le document papier. Il le remplit en silence, tentant d'apaiser les batements de son coeur. Le capitaine remplit fiches après fiches. 

Devrait-il l'inviter un de ces soirs? Accepterait-elle une quelquonque intimité avec un homme tel que lui? En même temps, que connaissait-il de son type d'homme. Si c'était dans le genre de Vyle, svelte, maniéré et courtois, il n'avait aucune chance. En générale, les femmes voyaient en lui une sorte de brute gigantesque et s'en tenaient loin. 

Il fronça quelque leu ses sourcils, regardant Vyle et Gemma un instant. Que se passait-il ? Pourquoi s'agitait-elle soudainement? Il n'eu pas le temps de se poser davantage de questions qu'elle revenait déjà vers lui. Le colosse se redressa.
-Puis-je vous aider...?
Oui, il devait l'inviter! Il devait tenter sa chance.

Comme Vyle pouvait-il arrêter de faire son cinéma alors qu'une espèce de mastodonte humain essayait de draguer sa meilleure amie. Il aurait pût être n'importe quoi, une fée, un ondin, même un vampire... au moins ils auraient partagé le coup de la mort et des cadavres... mais un humain... La pilule avait du mal à passer. Il se leva et la suivit en ronchonnant, comme un ado prit sur le fait !

Il s'installa près du géant sans un seul regard ! Bah tien, bien sûr qu'il voulait aider Gemma ! Et autre chose aussi à tous les coups ! N'étant plus en salle de tir, il sortit à nouveau son attirail pour fumer. Il glissa son porte-cigarette entre ses lèvres. Puis il regarda son ami, ignorant totalement l'homme près de lui.

« Je constate une chose Prince, tu m'as interdit de fumer tout à l'heure... Mais je me souviens que quand tu as tiré un coup avec ta petite amie lesbienne, vous avez toutes deux fumé sur le stand de tir ! D'où ma question... j'ai le droit de fumer maintenant maman ? »

Bah ouais, il était carrément vexé et jaloux. Il savait très bien qu'il n'y avait rien de sexuelle avec l'autre tarée de l'UDPH, mais il s'en fichait. Il voyait aussi cette nana comme une rivale. Suffisait qu'elle appelle à l'aide et Gemma accourait.... Jusqu'à sa venue, il était le seul qui avait ce genre de privilège. Les Pinces Charmants c'est pas censé se partager !

“Non ça va aller, merci Capitaine.”

Elle commença à démonter le C9 pour le mettre dans la valise tout en regardant Vyle du coin de l'oeil qui s'était approché. Il avait ce petit regard qu'il avait de temps en temps lorsqu'il repérait une bonne histoire à transformer en article. Elle se demandait bien ce qui avait provoqué ce changement dans le regard de son meilleur ami et surtout pourquoi il se comportait comme un môme. C'était dans ses habitudes de faire des caprices mais pas à ce point.

Ok... Il m'aimait pas les humains ça elle le savait mais il ne dérangeait pas ses clients à ce point quand il débarquait. Tout en écoutant sa tirade, elle leva les yeux au ciel et souffla en haussant les épaules. Mais il était vraiment une plaie aujourd'hui à s'en prendre à elle pour aucune raison.

“Vyle, tu sais très bien que je ne peux pas te laisser fumer ici. On fume après la fermeture, pas en pleine après-midi comme ça. Tu sais quoi, t'as besoin d'un bon remontant hein ? Je te sens à cran. Je te paye un verre ?”

Sans le lâcher des yeux, et après ses paroles sarcastiques, elle ferma la valise chargée de l'arme lourde et la fit glisser devant le Capitaine.

“Se sera tout Capitaine ou avez-vous besoin d'autre chose ?” demandât-elle en lui adressant un large sourire.

Kobin fit un pas en avant, vers elle, prêt à aider, mais elle lui fit rapidement comprendre que son aide n'était pas nécéssaire. Il recula aussitôt, entendu et s'occupa du paiement du Mülhlsteff. Le colosse de l'U.D.P.H sentit bientôt la proximité de l'homme à la coiffure bicolore. Le Capitaine Folsham lui coula un regard. Cet homme semblait se faire un devoir de l'ignorer. C'était attendrissant quelque part. Il cherchait à protéger son amie et Kobin respectait cela. Ses intentions étaient, après tout, honorables.  Folsham n'avait rien à redire la dessus.

Il lissa sa barbe  de ses doigts, soudain pensif. Son visage de marbre se voila. Maintenant, il devait trouver le moyen de lui faire comprendre qu'elle l'intéressait. Kobin ne se souvenait pas la dernière fois où il avait invité une femme à un rendez-vous galant. Il ne voulait pas non plus la brusquer. Ni avoir l'air d'une sorte de barbare en manque de sexe. Folsham devait donc trouver une tournure de phrase un minimum charismatique. Seriez-vous libre un de ces soirs? Connaissez-vous un bon restaurent? 

Il leva finalement les yeux vers elle, se sentant fondre devant un sourire aussi magnifique. 

"Merci" commença-t-il en prenant la valise , lui échangeant contre le document et le paiement, " et oui, je souhaiterais vous..."

Inviter à dîner, vous êtes une femme magnifique et intelligente et je voudrais mieux vous connaître voulut-il dire. Pourtant, il soupira et son regard se durcit.

"... Souhaiter une excellente journée. À tous les deux."
 Sur ce, il tourna les talons, obscure , et poussa la porte.
Merde! Merde! Merde!

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Vyle observa le capitaine partir avec soulagement. Bon au moins il n''avait pas fait un rendre dedans de malade a Gemma. Puis bon fallait avouer qu'il semblait assez timide comme type. Ce qui n'était peu-être pas plus mal au final. Qu'il reste timide tiens ! Au moins il ne s'approcherait pas d'elle. Il se tourna vers son amie.

« Tu as parlé de payer ta tournée, nan ? Tu finis dans combien de temps ? » dit en jetant un regard noir en direction de la sortie, pour être sûr que l'humain ne reviendrais pas.

Il n'arrivais pas à cacher sa colère envers ce type. Un putain d'humain. Écoeurant tout de même ! Et puis si ça se trouve il était de l'UDPH, il chassait les gens comme eux, avec l'arme que Gemma venait juste de lui vendre ! Une nouvelle bouffée de paranoïa l'envahit peut à peu. Cela lui arrivait assez souvent. Il commençait à avoir chaud. Il regardait partout autour de lui. Ils étaient peut-être sur écoute. Et si ce type avait posé des micro un peu partout ! Oh l'horreur c'était ça ! Il était un espion du gouvernement. D'après leurs recherches il était possible que l'UDPH aille connaissance des activités de la drow. Si c'était le cas c'était terrible... Il tournait sur lui-même et se baissa, cherchant si sous le comptoirs il n'y avait pas d'instrument d'espionnage. Le harpie était en train de faire une de ses nombreuses crises dont l'elfe avait désormais l'habitude...

L'elfe l'aida à s'occuper du paiement et collecta la paperasse qu'il avait remplit. Tout semblait en règle. La vente d'arme à Ténébris, était surveillée de près et dans sa branche, elle n'avait pas le droit à l'erreur. Les Administrations lui fermer mettre la clé sous la porte en deux temps trois mouvements si une bavure était commise. C'était le grand danger de travailler avec les armes. En revanche, le Capitaine avait toute les recommandations nécessaires et rien ne l'empêchait de lui vendre cette arme. Elle porta à nouveau son regard sur lui lorsqu'il s'adressa à elle mais resta stupéfaite alors qu'il tourna les talons.

“Merci à vous Capitaine et au...” la porte se referma derrière lui. “... revoir.”

Déconfite et dans l'ignorance la plus totale sur ce qui venait de se passer, Gemma rangea les papiers. Bizarre ce Capitaine. Elle reporta son attention sur son meilleur ami et haussa un sourcil.

“Oui je vais te payer un verre, mon autre frère devrait arriver dans la demi-heure pour me remplacer. Mais est-ce que tu pourrais m'expliquer ton manège de toute à l'heure ? Tu veux me faire perdre ma clientèle ou quoi ?”

Elle s'était presque immédiatement fermée tout en ce remémorant la rudesse de Vyle. Non seulement ce n'était pas dans ses habitudes de faire son beau partout où il allait mais... Mais qu'est-ce qu'il faisait à regarder tout autour de lui. Encore plus stupéfaite, il lui fallut un petit moment pour se rendre compte qu'il avait encore une de ses crises de parano édition spéciale Vyle. Si elle le laissait faire, il allait retourner l'armurerie, le stand et son appart à l'étage. Elle se jeta sur lui et l'enlaça.

“Vyle, calme-toi...”

« Gemma on sur écoute chut, ne dis rien ! »

Vyle avait peut-être son amie qui l'enlaçait, mais cela ne calmait en rien sa crise. Il était agité, il bougeait de tous les côtés. Il avait des sueurs froides. Il tremblait. Puis il pointa le comptoir, en disant qu'il y avait peut-être des micro ici ! Qu'il fallait refaire toutes les pièces pour être sûr. Il paniquait complètement, rien ne semblait l'apaiser. Il repoussa doucement l'elfe noire et se baissa sous un nouveau meuble dans le but de continuer sa recherche. Il ne serait pas calmé tant qu'il n'avait pas tout fouillé.

« Aides moi, à deux on ira plus vite » dit il à voix basse

Et voilà il faisait sa crise. Elle y était habituée mais là il partait vraiment dans un délire de parano qui dépassait tout ce qu'elle avait déjà vu. On est sur écoute... Mais quel imbécile. Il allait tout de même pas croire que le Capitaine avait mit des micros dans son armurerie. Lorsqu'il se jeta à nouveau sous les meubles elle mesura pleinement qu'il n'allait pas se calmer aussi facilement... cette fois.

“Vyle, même si des micros étaient posés ici, ils ne fonctionneraient pas et tu sais pourquoi. Il suffit juste que tu réfléchisses. Alors, réfléchis un instant...”

Elle se tourna vers lui et passa derrière le comptoir presque immédiatement. Il y avait plusieurs solutions pour qu'il se calme mais laquelle choisir...

“Mais bon, si tu veux chercher, continue. Tu veux un plumeau en plus, comme ça tu pourras faire la poussière...”

Vyle foudroya son amie du regard. L'heure n'était pas à la rigolade pour lui. Et puis le coup du plumeau alors qu'il était lui-même une créature à plume était de mauvais goût, vraiment. Il se redressa. Bien sûr que les micro passeraient ! La technologie humaine ne cessait d'évoluer. L'UDPH regorgeait de chercheurs, parfois doués, qui étaient de plus capable de trouver de nouvelle ressources qui les handicapaient. Il n'était pas question que les humains les coinces ! Ça non !

« Tu penses à... » il articula les mots sans les prononcer « la magie elfique ? »

« Pfff... de nos jours, et avec l'avancée fulgurante de la technologie de pointe, rien n'est impossible... Chutttt ne dit rien aide moi donc au lieu de te moquer ! » dit il furieux.

Il sortit un miroir de sa veste et commença à regarder sous les vitrines, les sièges, dans les coins insolites. Partout. Il ne laisserait pas son amie en danger ça non. Quand une idée lui vient enfin ! Bien sûr comment être sûr que les micros ne fonctionnent plus. Il se redressa et tapa du point dans son autre main.

« Faisons brûler ta boutique ! Comme ça nous seront sûr qu'il n'y a rien ! »

C'était peut-être une blague de très mauvais goût mais au moins Vyle réagissait à ses boutades, il était donc dans un état de parano consciente et il fallait juste qu'elle arrive à identifier comment l'en sortir. Il y avait pas 36 solutions avec lui, soit la douceur, soit le fermeté, soit changer le sujet. Le problème était de savoir laquelle choisir.

“Mais non ! J'ai quand même un système de sécurité performant et je te parle pas des caméras. Personne ne peut faire quoi que se soit ici sans que je sois au courant, alors calme-toi.”

Elle s'était saisie de l'enveloppe que lui avait remit Vyle et avait commencé à l'ouvrir lorsqu'il recommença sa crise. Après tout, il était vraiment parano mais il ne voyait pas sa propre paranoïa et on ne pouvait pas lui en parler. Son raisonnement était parfait dans son cerveau, il n'en démordrait pas. En revanche, elle vit rouge lorsqu'il menaça sa boutique. Elle l'aurait envoyé paître si elle n'avait pas vu la détresse dans ses yeux.

“Je suis sûre à 200% qu'il n'y a rien. Tu me fais confiance non ? Ben voilà... Alors calme-toi un peu, mon frère devrait arriver dans quelques minutes, on ira boire un verre.”

Elle ouvrit l'enveloppe en question et commença à consulter les recherches que Vyle avait conduit.

Vyle dégluti et essaya tans bien que mal de se calmer. Il valait mieux qu'il quitte les lieux avant de faire quoi que soit de stupide. Il se redressa et se posta face à son amie qui avait entreprit de lire ce qu'il lui avait apporté.

« Allons y, ton frère arrive, nous pourrons parler de ça dans un lieu... autre ! » dit il toujours au comble de sa paranoïa. « J'entends ton frère qui arrive ! »

Il attrapa sa veste en cuir rouge qu'il avait posé avant de descendre en salle de tir et se glissa dedans. Il prit ses clés dans sa poche. Il empoigna aussi son casque de motard et se posta à la porte en attendant son Gemma.

« Tu montes avec moi ? »

Ah donc c'était une de -ces- crises où il se calmait tout seul et qu'il voulait juste partir et oublier ça. Elle était complètement d'accord avec son raisonnement et elle accueillit son frère avec un signe de tête. Ses frères n'avaient rien à voir avec elle en terme de posture ni de patience et ils n'auraient pas supporter une crise de Vyle comme elle. En même temps, ils n'aimaient pas la harpie comme elle l'aimait et c'était son meilleur ami après tout. Si c'était le prix à payer pour avoir un super pote dans sa vie, elle acceptait de payer celui-là.

Elle remit l'enveloppe de côté avant d'avoir finit sa lecture et vit Vyle qui s'éloignait déjà avec ses affaires. Monter avec lui... Tentant. Elle pensa à son chien tout en le regardant avec amour et demanda à son frère de s'occuper de lui jusqu'à ce qu'elle revienne. L'elfe attrapa son sac à main et se dirigea vers la sortie avec un large sourire pour le jeune homme.

“Allez, on y va, c'est ma tournée après tout.”

Elle ouvrit la porte et le laissa partir en premier.

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